OS Percy Jackson

.Percabeth.

- 17 A et toi ?
Je tendi ma carte d'embarquement à Piper.
- 28 B, soupira-t-elle, on sera pas tout à côté !
- Le vol ne dure qu'une heure et demie, tu devrais survivre non ?
- Mais je vais faire quoi si je peux pas te parler ?!
- t'inquiète, t'auras qu'à appeler Jason, la taquinais je
Ses joues rosirent.
- Allez viens, on dois faire enregistrer nos bagages.
□■□
Je m'afalais sur mon siège en fermant les yeux. L'attente à l'aéroport, au milieu des familles et de l'agitation, avait été fatigante.
- Excusez moi, 17 B, c'est bien à côté de vous ?
J'allais m'endormir quand la voix me fit relever la tête. Le garçon qui se tenait devant moi devait avoir à peu près mon âge, avait les cheveux brun et un look décontracté. Je cherchais son regard, quand ses pupilles se braquèrent sur moi. Je vacillai. Ses iris vert océans me coupèrent le soufle à tel point que je pris quelques secondes avant de me rendre compte que j'oubliais de respirer.
Le jeune homme ouvrit la bouche, mi amusé, mi géné.
- Alors ?
- Euh... oh ! Oui.... ! Bien sûr ! Bredouillais-je confuse.
Je poussais mon sac pour lui laisser sa place
- Merci.
Il s'installa tandis que je regardais par le hublot pour cacher mon trouble.
L'appareil se mit en marche tout doucement et les consignes de sécurités resonnèrent dans l'abitacle.
Mon voisin écouta avec attention les instructions en serrant les dents
- Tu as peur de l'avion ? Demandais-je pour qu'il se détende un peu
- Ouais, c'est une horreur à chaque fois
- Pourtant tu as toujours atterri sain et sauf si tu est là devant moi
- Hum, j'ai un mauvais pressentiment pour ce trajet, dit il en frissonnant.
"- Vos ceintures doivent êtres attaché durant le décollage et l'atterrissage, nous vous invitons à mettre vos sac dans les casiers prévus à cette effets"
- Pourquoi va tu en Grèce ? Continuait je pour détourner son attention
- Tu connais ma destination ?!
- Ce vol est en direction d'Athènes, donc je suppose que c'est là que tu te rends...
- Oh, oui c'est vrai. J'y vais pour une affaire de famille. Je dois voir mon père, ajouta-t-il d'un air sombre.
- Famille recomposée ? Je comprends, j'ai les mêmes problèmes, marmonnait je.
- Et qu'est-ce qui va de travers ?
- Ma belle mère me déteste, elle fait tout pour me rendre la vie impossible.
- Je vois. Moi j'ai beaucoup trop de belles mères pour les compter...
"- En cas de depressurisation, des masques à oxygène sont à votre disposition au fond de l'avion. Des gilets de sauvetage ont été placés sous vos sièges"
- Et toi, qu'est ce qui t'amène là bas ?
- C'est un voyage avec ma meilleure amie, ça fait longtemps qu'on économisent pour ce séjours.
"- Nous vous souhaitons une excellente après-midi, et vous remercions d'avoir choisi notre compagnie aérienne"
L'avion pris de la vitesse et le garçon se crispa. Une de ses main agripait l'accoudoir comme si sa vie en dépendait.
Sans réfléchir, je plaçai ma propre main par dessus en
déclarant :
- Écoute moi bien, euh ...
- Percy
- Percy.
Je laissai au nom le temps de fondre sur ma langue. Il sonnait merveilleusement bien.
- Alors écoute moi Percy, tu va arriver en un seul morceau, cet avion ne se crashera pas, et dans heure et demie tout au plus tu retrouveras le terre ferme. Tu n'a aucune raison de t'inquièter  d'accord ?
- D'accord, acquiesça-t-il
Quand l'appareil quitta le sol ses doigts enserrèrent les miens si fort que je craignis d'avoir la marque.
L'avion se redressa pour se stabiliser et Percy souffla de soulagement.
- Merci...
- Annabeth
- Merci Annabeth !
Ses yeux fouillèrent les miens pour y traquer la moindre trace de moqueries. Il souris en se rendant compte que j'avais vraiment cherché à l'aider. Néanmoins, son observations fît remonter une étrange bouffer de chaleur le long de mon corps quand ses pupilles se posèrent sur ma bouche.
Nous nous détournâmes rapidement l'un de l'autre, affreusement génés.
Aucun de nous deux ne chercha à retirer sa main, et je m'endormis avec la chaleur de sa paume réchauffant la mienne.
□■□
Ensuite, tout s'est passé très vite. Dans l'angoisse, la peur, et le désespoir.
La suite ... à littéralement virée au cauchemar.
Tout d'abord, une secousse qui aurait fait pâlir de jalousie un séisme de haute amplitude ma tirée du sommeil plus que confortable dans lequel j'étais plongée.
- Annabeth ? Demanda Percy d'une voix cassée.
Je voulu le rassurer. Au même moment, un autre tremblement me jeta contre la paroit.
Je me relevai avec difficulté.
- Ça va ?
- Hum, ça pourrait aller mieux
C'est quand je vis les voyants rouges allumés que je compris qu'il y avait un problème.
Je mis un petit peu plus de temps à en comprendre la nature.
- UN TROU ! Cria quelqu'un, IL Y A UN TROU DANS LE PLAFOND !
Pour une raison que j'ignorais, une brèche grosse comme mon avant bras entaillait le haut de l'enveloppe métallique.
- Depressurisation, murmurai-je avec horreur.
- De quoi ?!
- En gros, jusqu'à il y a quelques secondes l'avion était hermétique, et l'air qu'on avait était respirable. Maintenant qu'il y a un échange d'air entre l'intérieur et l'extérieur, l'oxygène va se rarifier, il est possible que des gens s'évanouissent, c'est de l'hypoxie, et il faut à tout pris donner un masque à oxygène à chaque personne. Leur boîte est ouverte depuis une commande du cockpit, normalement il y aurait dû y avoir un message...
Je me couvrit la bouche en réprimant un haut-le-cœur
- Madame ? Appelais-je une hôtesse de l'air, le pilote... ?
La femme compris ou je voulais en venir en se précipita vers la cabine. Quand elle ouvrit la porte elle poussa un cri d'effroi qui me glaça le sang.
Par dessus son épaule, avant que ses collègues n'accourent pour la soutenir, j'eu le temps d'apercevoir le par brise.
Cassé en mille morceaux.
Les sièges conducteurs étaient vides.
Percy me regarda avec effroi.
- Que va-t-il nous arriver ?
- Si personne ne reprend l'avion en mains, je crois qu'il n'y a pas d'autres fin possible...
Livide, je regardais le paysage tanguer par le hublot.
- ... Nous allons tomber.
Maintenant que je l'avais dit à voix haute, ce cauchemar était plus que réel. Il était imminent.
La seule chose qu'il me restait à faire, c'était d'avouer à Percy que moi-même je souffrait d'hypoxie et que je risquait de perdre connaissance à tout moment. Bien pratique pour la situation.
A l'instant ou j'ouvri ma bouche pour l'avertir, je sentie mes poumons me piquer.
Et puis tout devint noir.
□■□
Percy tenait Annabeth dans ses bras depuis qu'elle s'était évanouie. Il lui avait rapidement passé un masque à oxygène en se rappellant des consignes de sécurités du décollage et enserrait la jeune fille comme si sa vie était en danger.
Fort probable d'ailleurs.

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Hey 😁
J'ai l'impression que ça fait une éternité que j'ai pas publié sur ce recueil 😅😅
Bref, pour la petite histoire, j'ai commencé cet OS il y a pratiquement 2ans, avant même mes premières publications. Si vous regardez bien, mon style d'écriture évolue sensiblement, pour finir avec une expression nettement meilleure 😅
En espérant que vous aurez apprécié, n'hésitez pas à voter, commenter, vous abonner en attendant la suite de cet OS que j'ai décidé de couper en 2 parties.
😍😘😘❤️