OS Percy Jackson

.Percabeth.

- HEY, ANNABETH ! VIENT ! me cria Jeanne, ma meilleure amie, de l'autre côté de la cour
Je posais mon sac avant de me diriger vers elle.

- Salut, lui lançais je en arrivant.

Je tchequais le groupe de personnes autour d'elle, le reste de mon cercle de potes. Ils étaient très sympa, mais mes compagnons de l'Argo II me manquaient terriblement. J'avais rejoint cette école d'architecture l'année dernière, et même si je ne regrettais absolument pas mon choix, la vie n'était pas facile tout les jours.
Lise me souris maladroitement. C'était un vrai petit ange celle là, une personne que j'appréciais beaucoup.

- Tu vas pas me croire !! S'écria Jeanne, n'y tenant plus.

Je lui indiquais de continuer.

- Y'a un mec trop beau qui est entré dans le bâtiment toute à l'heure, je te jure, il est à tomber !

Je soupirais.

- Je t'ai déjà dis que j'avais un petit ami

- Tu pourrais au moins lui jeter un rapide coup d'œil, supplia-t-elle

- Tu me désespère, répondis je

- Qui nous dis qu'il existe vraiment, ton copain ? On l'a jamais vu nous, intervint Tomas, un mec qui était jaloux de Percy, ce garçon dont je leur parlais parfois, mon âme sœur.

Tous remarquaient la lueur d'amour qui brillait dans mes yeux lorsque que je l'évoquais, mais, plus le temps passait, moins il croyaient à cette personne qu'ils pensaient imaginée de toute pièce par mon esprit.
Ça me mettais en colère.

- Il marque un point, fît remarquer Vick en baissant la tête pour éviter mon regard

- Tu ne nous a jamais montré de photos de vous, continua Kate, la seule qui ne s'était pas encore exprimée.

Je sentie le rouge me monter aux joues.
PEUT ÊTRE PARCE QU'ON PASSE NOS TEMPS LIBRES À SAUVER LE MONDE ! avais je envie de hurler, JE SUIS DÉSOLÉE, LA PROCHAINE FOIS JE DEMANDERAI UN SELFI AVEC GAIA, HISTOIRE D'AVOIR UNE OU DEUX PREUVES  DE L'EXISTENCE DE PERCY, PUISQUE VOUS NE ME CROYEZ PAS !
C'était injuste.
J'étais injuste.
Mais j'en avais marre qu'on se mêle de ma vie comme ils le faisaient.

- On ne sais même pas à quoi il ressemble, rajouta-t-elle

Le coup parti.
Kate se plia en deux, suite à l'impact de mon point contre son ventre.
J'avais les larmes aux yeux, je devinais ces traîtresses couler sur mes joues.
Je les essuyais d'un geste rageur, furieuse contre moi même de mettre laissé emporter ainsi

- Pardon, dit doucement Kate, qui s'était remis du choc.

Je la pris dans mes bras pour m'excuser de mon geste.
La cloche sonna, annonçant le début de mon cour de maths.

*  *  *

La matinée avait été plus que longue.
Elle avait été interminable.
D'abord parce que, incapable de me concentrer à cause de mon hyperactivité, j'avais ruminé mon acte du début de la journée.
Mais aussi parce que, suite à cette petite brouille, j'avais réalisé à quel point Il me manquait.
C'est Lise, assise à côté de moi pendant l'heure de français, qui, s'étant aperçu de mon absence d'attention pour la conjugaison qui attendait sur mon cahier, m'avait fait constater le fait que je ne pouvais pas vivre sans lui.
Les deux noms que j'étais en train d'entremêler sur la page m'avait fait prendre une décision :
L'année prochaine, je ne sortirais pas de la colonie, je resterais avec Lui.
La sonnerie du repas annonça la fin de mon enfer personnelle, je me dirigeais vers le réfectoire.
Je fût vite rejointes par la bande, et, affamés, nous partîmes manger.
J'avais espérée que Jeanne s'abstienne de révoquer le garçon sur lequel elle avait flashé, mais, c'était mal la connaître.