the Glow of Destiny: An Enchanted Romance

Chapitre 40

La nuit tombait lentement sur le palais secondaire, enveloppant les vastes terrains et les majestueuses tours dans une ombre bleutée. Alexander, dans une petite chambre annexe, faisait les cent pas, les mains croisées derrière le dos, le visage marqué par une détermination féroce. Chaque pas, chaque mouvement, était motivé par une vision : un royaume prospère, un royaume où Élise pourrait mettre au monde leur enfant en paix.

Regardant par la fenêtre, il vit enfin le signal : une lumière clignotante dans la cour, le signe que son oncle était arrivé. Cela signifiait que Nicolas et Lucas étaient en place, prêts à jouer leur rôle dans ce plan audacieux. Alexander prit une profonde inspiration, sentant l'adrénaline courir dans ses veines. Le moment était venu.

Se dirigeant vers l'entrée du palais, il aperçut son oncle, le duc, flanqué de quelques chevaliers. Le regard de ce dernier était glacial, chargé de haine et de jalousie accumulées depuis des décennies. Alexander se posta devant lui, une main posée sur la garde de son épée.

"Je vous attendais avec impatience," déclara Alexander, la voix ferme. "Comment avez-vous pu trahir votre royaume et votre famille ainsi ?"

Le duc sourit, un sourire cruel et sans joie. "Voyez-vous ça, le noble prince aimé de tout le peuple qui m'accueille alors que je suis venu pour le tuer." Il fit un geste de la main, comme pour balayer l'indignation d'Alexander. "Cela fait près de trente ans que j'attends ce moment. J'ai trop supporté d'être dans l'ombre de mon cousin, le roi, et il n'est pas question que je sois dans l'ombre de mon neveu."

Alexander sentit une vague de colère monter en lui, mais il la contrôla. "Vous n'arriverez pas à vos fins," dit-il d'une voix calme mais déterminée.

"Et qui m'arrêtera ? Toi tout seul ?" railla le duc, un éclat de folie dans les yeux.

Alexander esquissa un sourire. "Eh bien, j'ai toute une garde de chevaliers loyaux." Il lança alors le signal convenu.

Les portes latérales s'ouvrirent brusquement et des dizaines de chevaliers en armes surgirent, formant une barrière entre le duc et ses hommes. Les regards se croisèrent, la tension était palpable. Un silence lourd précéda le fracas des armes. La bataille commença.

Les chevaliers d'Alexander, menés par Lucas et Nicolas, chargèrent les hommes du duc. Les épées s'entrechoquèrent, les boucliers se brisèrent. Alexander, lui-même armé, se jeta dans la mêlée, déterminé à protéger son royaume et sa famille.

Le duc, malgré son âge, se battait avec une vigueur surprenante, son épée tranchant avec précision. Alexander esquiva un coup, puis un autre, avant de riposter. Leurs lames s'affrontèrent avec un son strident.

"Tu es aussi faible que ton père !" cria le duc, cherchant à déstabiliser Alexander. "Tu ne mérites pas ce trône !"

"Et vous, vous méritez le mépris du peuple," répliqua Alexander, ses muscles tendus par l'effort. "Vous ne serez jamais roi !"

Le combat faisait rage autour d'eux. Nicolas, armé d'une lance, repoussa plusieurs assaillants, protégeant l'arrière d'Alexander. Gabriel et Lucas, côte à côte, formaient une ligne de défense impénétrable.

La détermination d'Alexander ne faiblissait pas. Chaque coup de son épée était précis, chaque mouvement calculé. Il se souvenait des leçons de son père, de l'honneur et du devoir. Il savait que ce combat n'était pas seulement pour lui, mais pour Élise, leur enfant à naître, et tout le royaume.

Le duc, sentant que ses forces diminuaient, redoubla d'efforts. Il tenta un coup bas, visant les jambes d'Alexander. Mais ce dernier, anticipant la manœuvre, sauta en arrière, laissant le duc déséquilibré. Profitant de l'ouverture, Alexander porta un coup décisif, frappant l'épée du duc de sa main.