the Glow of Destiny: An Enchanted Romance

Chapitre 37

Bonjour tout le monde, enfin ceux qui y viendront
Et merci de lire mon histoire
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Élise se trouvait sur la grande place de la ville avec Marie-Anne. Le soleil de midi baignait les pavés de lumière, et une brise légère apportait un peu de fraîcheur en cette chaude journée d'été. Elle avait ressenti le besoin de prendre l'air et de sortir des murs étouffants du palais. De plus, elle n'avait pas vu son amie depuis plusieurs semaines, et la compagnie de Marie-Anne était toujours un baume pour son esprit tourmenté.

Elles se promenaient dans les rues, toujours suivies discrètement par un garde du palais. Élise ne s'était toujours pas habituée aux regards des autres, aux salutations ni aux signes de respect que les passants lui adressaient. Il n'y a pas si longtemps, elle n'était rien de plus qu'une fille du peuple comme eux, et cette soudaine déférence la mettait mal à l'aise.

« Comment se passe ta nouvelle vie de princesse ? » demanda Marie-Anne avec un sourire espiègle.

Élise haussa les épaules. « C'est... différent. Il y a beaucoup de responsabilités et de protocoles à suivre. Je dois avouer que parfois, cela me donne le tournis. »

Marie-Anne la regarda avec une lueur d'empathie dans les yeux. « Je peux imaginer. Mais dis-moi, comment était ta lune de miel ? »

Élise sourit à cette question. « C'était merveilleux, vraiment. Nous avons passé des moments inoubliables. Alexander avait tout prévu pour que ce soit parfait. »

Marie-Anne hocha la tête, semblant ravie pour son amie. « Cela devait être magique. »

« Oui, mais malheureusement, nous avons dû y mettre un terme précipitamment avec le décès du roi. » Le sourire d'Élise s'effaça, remplacé par une expression de tristesse.

Marie-Anne posa une main réconfortante sur son bras. « Je suis désolée, Élise. Comment va son Altesse ? »

Élise soupira, ses yeux se perdant dans le vide.

« Alexander se surmène beaucoup. Mais je crains qu'il ne s'épuise à force de tout porter sur ses épaules. »

Marie-Anne serra doucement le bras de son amie. « Il est fort, mais même les plus forts ont besoin de soutien. »

Élise hocha la tête. « Je le sais bien. J'essaie d'être là pour lui, de le soutenir du mieux que je peux. Mais ce n'est pas facile. »

Alors qu'elles continuaient de marcher, les deux amies croisèrent un groupe de marchands qui leur adressèrent des salutations respectueuses. Élise leur répondit poliment, bien que mal à l'aise avec toute cette attention.

« Parfois, je me demande comment je vais m'habituer à tout ça, » confia-t-elle à Marie-Anne. « Les regards, les salutations, les attentes... »

Marie-Anne sourit. « Tu es faite pour ce rôle, Élise. Tu as toujours été gracieuse. Le peuple le voit et t'admire pour cela. »

Élise lui adressa un sourire reconnaissant. « Merci, Marie-Anne. Tes mots me réconfortent. »

Elles s'arrêtèrent devant une petite boutique de pâtisseries. Marie-Anne, connaissant bien les goûts d'Élise, suggéra qu'elles s'arrêtent pour une petite collation. Le garde resta en arrière, leur laissant un peu d'intimité.

Assises à une table en terrasse, Élise et Marie-Anne savourèrent des gâteaux et du thé. La conversation reprit sur des sujets plus légers, apportant un peu de normalité dans la vie d'Élise.

« Et toi, Marie-Anne ? Quoi de neuf depuis la dernière fois ? » demanda Élise en mordant dans un petit gâteau au citron.

Marie-Anne sourit. « Oh, pas grand-chose. La vie suit son cours. Mon père parle de me marier bientôt, mais tu me connais, je ne suis pas pressée. »