Chapitre 3

12 5 5
                                    

Actuellement, les bruits d’hélicoptères qui venaient pour évacuer les gens les plus aisés, retentissaient fortement. Ils pouvaient faire plusieurs aller-retours, à n’importe quelle heure de la journée, voire en plein milieu de la nuit. On en voyaient passé plusieurs types, de différentes couleur ou grosseur. Leur bruit étaient tellement proches, qu'on pourrait penser que l'engin allait raser le sol.

Les moins fortunés quant à eux, restaient dans leurs quartiers tentant d’organiser la résistance, les barricades formées de toutes sortes d’objets étaient placés à différents points stratégiques. C’était l’une des situations, où la population et la police ne faisaient plus qu’une seule et même entité.

Et puis les choses s'étaient enchaînées, la prise de plusieurs commissariats dont les bandits faisaient la propagande, la mort d'agents de différentes unités de la police, souvent assassinés des pires manières, la démission du premier ministre via une simple vidéo, puisqu'il ne pouvait pas rentrer dans le pays.

Les meurtres et les enlèvements se succédaient, les avions étaient cloués au sol, les bandits prenaient toujours autant d'ampleur, gardant la population de certains quartiers en otages, violant les femmes et les enfants, certaines fois ils empêchaient l'approvisionnement d'eau et d'autres marchandises de premières nécessité. Dans les quartiers sous leur contrôle, ils faisaient payé les passages aux chauffeurs, que ce soit des motocyclistes, des chauffeurs de tap tap ou de poids lourds.

La peur nous broyait de l'intérieur comme un poison mortel, la mort nous dévorait comme un animal assoiffés de sang. Tout le monde se préparait à fuir au moindre problème qui pourrait se présenter. Mais ce que nous avions oublié, c'est que dans ce genre de situation, on ne pouvait jamais être assez préparé.

Et c'était ça le pire

𝕮𝖆𝖕𝖙𝖎𝖛𝖊 𝕯𝖚 𝕮𝖍𝖆𝖔𝖘 (𝚒𝚗𝚜𝚙𝚒𝚛𝚎́ 𝚍𝚎 𝚏𝚊𝚒𝚝𝚜 𝚛𝚎́𝚎𝚕𝚜)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant