Son odeur
C'est ce qui m'avait réveillé complètement de mon inconscience.
Son sourire
C'est ce qui avait réveillé mon cœur.
Et sa...voix
C'est ce qui avait réveillé mon âme.
Ses bras, ses yeux, son visage, ils m'avaient tellement manqué. C'était comme si...pendant tout ce temps, j'avais vu son visage sans vraiment prendre le temps de l'observer. Comme si...j'avais entendu sa voix sans prendre la peine de l'entendre réellement.
Mais maintenant j'entendais, j'entendais sa voix. Je décelais chaque variations, je sentais chaque vibrations. Je voyais son visage, je prenais mon temps d'admirer chaque détails que je n'avais pas eu le temps de voir avant.
Cet ange qui m'avait donné la vie.
Ma tendre petite maman
Le souffle presque coupé par notre étreinte, je me fichais bien de manquer d'air.
J'avais besoin de la serrer contre moi, j'avais besoin de sa présence, je voulais qu'elle me donne un peu de son bon sens et de son inconditionnel amour. Je voulais qu'elle m'aide à m'ancrer dans le réel pour y rester, qu'elle me garde près d'elle.
Je souhaiterais qu'elle panse ces blessures qui s'étaient brutalement réouvertes à l'intérieur de moi.
Et puis comme si elle avait entendu ma prière silencieuse, ma mère ressera ses bras autour de moi en me berçant doucement, avant de me murmurer des paroles que je ne pris même pas la peine d'écouter, trop concentrée sur son étreinte maternel.
Première inspiration
J'étais là, j'allais bien du moins...je me sentais mieux
Deuxième inspiration
Je ressens des sentiments, que j'avais longtemps refoulé, je revois ces choses que mon cerveau d'enfant avait longtemps préféré oublié.
Troisième inspiration
Papa, mon petit papa je n'oublies pas, ou alors... je n'oublies plus.
Dernière inspiration
Je vais bien et tout ira bien. Je me souviens de ce qui fait mal et de ce qui fait me sentir bien. Je me souviens de l'amour, de chaque rire, de chaque mots et de chaque larme. Je me souviens de tout...
Absolument tout.
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𝕮𝖆𝖕𝖙𝖎𝖛𝖊 𝕯𝖚 𝕮𝖍𝖆𝖔𝖘 (𝚒𝚗𝚜𝚙𝚒𝚛𝚎́ 𝚍𝚎 𝚏𝚊𝚒𝚝𝚜 𝚛𝚎́𝚎𝚕𝚜)
Non-FictionSi selon le proverbe : les murs ont des oreilles, la particularité ici est que ces oreilles-là ont des armes. Nous vivons sur le qui-vive, chaque geste est compté. Chaque millième de secondes est calculée. Chaque erreur est fatale et chaque mot...