Politique sous ébats (attal × bardella)

le dîner

Les jours suivants passèrent à une vitesse affolante. Gabriel repensait souvent à cette soirée au café, à la chaleur du sourire de Jordan et à la sincérité de ses mots.
L'ambiance de ce rendez-vous improvisé, restait encré dans la tête des deux hommes.

Plus les jours avançaient, plus Attal angoissait à l'idée de se retrouver en dîner en face-à-face avec Jordan.
De l'autre côté, Jordan était ravi d'en apprendre encore plus sur Mr.Attal.

De point de vue de Jordan, il voyait Gabriel comme un collègue politique.
Contrairement à Gabriel, qui voit Jordan comme un ami proche.

Un quiproquo s'était installé sur le statut de leur relation.

Le soir du dîner, chacun se préparait soigneusement de leur manière chez soi.

Ils se rendirent au lieu du rendez-vous, devant un restaurant plutôt chic. Le plus loin des médias et des regards.

Gabriel, tout paniqué, tint la porte à Bardella qui lui, le remercia d'un simple geste de la tête.

Ils s'assirent à une table, prirent commande et Gabriel prit la parole:
"Euh.. en tout c-cas merci de euh, m'avoir invité."dit-il tout en begayant.

"C'est normal." Répondit naturellement Bardella avec un sourire affiché sur son visage, tout en sirotant son vin rouge.

Une fois leurs plats arrivés, c'était à Jordan de reprendre la parole

"Je n'aurai jamais pensé que quatre ans plus tard on se retrouve ici. Que nous deux, à discuter comme deux collègues."

"Plutôt amis, pourrait-on dire."

Bardella haussa les épaules, comme si ça l'importait la relation qu'ils entretenaient.

Attal se sentit bouleversé par cette réaction.

Ne voit-il pas que je l'apprécie? Il ne voit donc que le travail entre nous deux? Malgré le fait que nous avons une importante rivalité entre nos propos que nous évoquons, dans nos vie privée nous avons beaucoup de points communs. Mais je le vois tout de même comme un ami... pensa Attal.

"Je pense que nous nous sommes trop concentrés sur nos différences pendant tout ce temps." marqua Jordan, après le long silence pendant le repas.

Aucun regards ne s'était échangé durant tout le repas. Et pourtant, Jordan trouvait ça normal, en tant que grand mangeur, de ne pas parler en mangeant.

Sauf que Gabriel, de son point de vue, il était normal de parler pendant le repas. Alors il a d'abord pensé que c'était de sa faute.

"Tu sais Gaby, il est normal pour moi de ne pas parler pendant les repas. Ça doit pas être ton cas."

Le cœur de Gabriel battait la chamade, ne savant pas pourquoi, il prit une inspiration avant de continuer à manger.

Le surnom que Jordan lui a donné le déstabilisait.
Il ne fait pas plus attention à ça et continue sa discussion avec Bardella.

Ils terminèrent leur dîner, mais aucun des deux ne voulait que la soirée se termine.
Uns fois l'addition payée par Bardella, il proposa de continuer leur discussion en se promenant le long de la Seine. Gabriel accepta, ravi de prolonger ce moment.

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Ils continuèrent de discuter jusqu'à que Gabriel énonça en souriant:
"Je vois que tu t'es mis sur ton trente et un." Dit-il ironiquement.

Une rictus s'échappa de la bouche de Jordan.

"Oh je ne pensais pas que le restaurant était aussi chic." dit-il en regardant le sol.

Jordan était vêtu d'un jean pas repassé et d'un t-shirt délavé.

"Oui c'est vrai... désolé de ne pas t'avoir prévenu."

Ils continuèrent de marcher le long du fleuve jusqu'à l'instant où Jordan s'arrêta au bord de celle-ci, appuyé contre une barrière. Gabriel le rejoignit.

À un moment, la conversation prit un tour plus personnel. Jordan fixa Gabriel avec une intensité qui le fit frémir. "Gabriel, je sais que c'est un peu soudain, mais... il y a quelque chose que j'ai ressenti depuis notre première rencontre, quelque chose que je ne peux plus ignorer."

Il prit les mains de Gabriel, légèrement moites.

Gabriel sentit son cœur s'accélérer. "Quoi donc ?"

Jordan se pencha légèrement en avant, réduisant la distance entre eux. "Je pense qu'il y a quelque chose entre nous, quelque chose de plus que de la simple rivalité politique. Et j'aimerais vraiment explorer cela."

Les mots résonnèrent en Gabriel, et il sut qu'il ressentait la même chose. "Moi aussi, Jordan. Depuis ce débat, je n'arrête pas de penser à toi. Il y a quelque chose de spécial ici, quelque chose que je veux comprendre."

Le silence qui suivit fut rempli de promesses non dites. Ils se sourirent, conscients que cette soirée marquait le début de quelque chose de nouveau et d'inexploré.

Alors qu'ils reprirent leur marche côte à côte, leurs mains se frôlèrent plusieurs fois jusqu'à ce que, finalement, Jordan prenne l'initiative de saisir celle de Gabriel. Ce dernier serra doucement sa main en retour, un sourire timide mais heureux éclairant son visage.

Ils s'arrêtèrent sur un pont, contemplant les lumières de la ville qui se reflétaient dans l'eau. Jordan se tourna vers Gabriel, son regard plein de tendresse. "Je suis vraiment content de t'avoir réellement retrouvé après tant d'années, Gabriel."

"Moi aussi, Jordan," répondit Gabriel, sentant une chaleur douce envahir son cœur.

Ils restèrent là, main dans la main, profitant de la quiétude de la nuit parisienne. Leurs vies étaient sur le point de changer, et ils étaient prêts à affronter ce nouveau chapitre ensemble, non plus en tant qu'adversaires, mais en tant que partenaires découvrant peu à peu la profondeur de leurs sentiments.