manipulation

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La journée de travail avait été épuisante. Les débats, les réunions interminables, et la pression constante des médias pesaient sur mes épaules. Alors que le soleil déclinait, je décidai de me rendre à l'Hôtel de Matignon. Gabriel m'avait envoyé un message plus tôt, me demandant de le rejoindre dans son bureau après le travail. Le simple fait de penser à lui fit naître un sourire sur mon visage.

Lorsque j'arrivai, le bâtiment était calme, la plupart des employés ayant déjà quitté les lieux. Je montai les marches d'un pas rapide, mon cœur battant la chamade. J'atteignis enfin la porte de son bureau et frappai doucement.

"Entre," dit une voix familière de l'autre côté.

J'ouvris la porte et trouvai Attal assis à son bureau, entouré de papiers et de dossiers. Il leva les yeux et un sourire fatigué mais sincère illumina son visage.

"Salut," dis-je en refermant la porte derrière moi.

"Salut," répondit-il, se levant pour venir à ma rencontre.

Nous restâmes un moment à nous regarder, absorbés par la présence de l'autre. Finalement, il brisa le silence en s'approchant de moi.

"Comment s'est passée ta journée?" demanda-t-il.

"Éreintante," répondis-je avec un soupir. "Mais je suis content d'être ici."

"Moi aussi," dit-il doucement, ses yeux brillant d'une tendresse qui faisait fondre toute la fatigue accumulée.

Sans plus attendre, je franchis la distance qui nous séparait et l'enlaçai. Nos corps se rapprochèrent, et je pouvais sentir la chaleur de son souffle contre ma peau. Nos lèvres se rencontrèrent dans un baiser passionné, effaçant les soucis et les tensions de la journée. C'était un moment de pure connexion, où rien d'autre ne comptait que nous deux.

Gabriel me serra plus fort, approfondissant le baiser. Mes mains glissèrent dans ses cheveux, et je me perdis dans la douceur de ce moment, oubliant tout ce qui nous entourait. C'était comme si le monde extérieur n'existait plus, comme si nous étions les seuls à exister dans cet espace.

Après ce qui sembla une éternité, nous nous séparâmes à regret, nos fronts toujours collés l'un à l'autre.

"Je suis tellement heureux que tu sois là," murmura Gabriel, ses yeux reflétant une émotion que je connaissais bien.

"Moi aussi," répondis-je en caressant doucement sa joue. "On a tous les deux besoin de ces moments."

Il hocha la tête, puis prit ma main et m'entraîna vers le canapé qui se trouvait dans un coin de son bureau. Nous nous assîmes côte à côte, savourant le simple fait d'être ensemble.

"Parle-moi de ta journée," dit-il, sa voix douce et apaisante.

Je lui racontai les défis que j'avais rencontrés, les moments de frustration mais aussi les petites victoires. Il m'écoutait attentivement, son regard ne quittant jamais le mien. C'était dans ces instants de partage et de compréhension mutuelle que je réalisais à quel point notre relation était précieuse.

"Et toi?" demandai-je finalement. "Comment s'est passée ta journée?"

Il s'allongea puis posa sa tête sur mes cuisses en soupirant.

"Stressante," admit-il. "Mais maintenant que tu es ici, tout semble plus facile."

Nous restâmes là, à discuter de nos journées, à échanger des confidences et à savourer la tranquillité de la soirée. Le temps semblait suspendu, et pour la première fois depuis longtemps, je me sentais en paix.

Alors que la nuit avançait, nous savions qu'il nous faudrait bientôt retourner à nos responsabilités. Mais en cet instant précis, rien d'autre n'avait d'importance. Nous étions ensemble, et c'était tout ce qui comptait.

Politique sous ébats (attal × bardella)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant