discorde

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(narration omnisciente)

Les jours passèrent, et malgré leurs efforts pour rester unis, les tensions ne firent que s’accumuler. La première dispute éclata lors d’une réunion avec leur wedding planner.

J-27

Jordan parcourait nerveusement la liste des invités, tandis que moi, assis en face de lui, consultais les propositions de menu.

"Je ne comprends pas pourquoi tu insistes pour inviter tant de collègues," m'agaçai-je. "C'est censé être une cérémonie intime."

Bardella leva les yeux, exaspéré. "Ce sont des gens importants pour moi. Ils ont été là dans des moments difficiles."

Je posai le menu et fixai Jordan. "Et ta famille ? Ils ne sont toujours pas au courant. Comment comptes-tu leur expliquer tout ça après coup ?"

"Je gère ça à ma manière, Gabriel. Tu n’as pas à te mêler de ça," répliqua sèchement Jordan.

"Ce n’est pas seulement ton mariage, Jordan. C’est le nôtre. Et j’ai l’impression que tu fuis les responsabilités."

Jordan se leva brusquement. "Ce n’est pas vrai ! J’essaie juste de faire au mieux. Tu sais à quel point c’est compliqué avec mes parents."

Je me levai également, le ton montant. "Peut-être que tu devrais leur en parler avant qu’ils l’apprennent par quelqu’un d’autre. Ils méritent de savoir."

"Arrête de faire comme si tu savais mieux que moi ce qui est bon pour ma famille !"

"Et toi, arrête de te cacher derrière des excuses ! Nous devons être transparents et honnêtes, même si c’est difficile."

La dispute continua, chacun d'entre nous défendait son point de vue avec passion. Finalement, exaspérés et épuisés, nous nous séparâmes pour nous calmer, laissant la discussion en suspens.

J-21

Quelques jours plus tard, une autre dispute éclata, cette fois-ci au sujet des tenues de mariage.

Gabriel était assis sur le canapé, feuilletant un magazine de mode, tandis que moi, je me tenais devant un miroir, essayant une nouvelle veste. Gabriel, frustré par nos derniers essayages infructueux, fit un commentaire acerbe.

"Encore une veste qui ne te va pas," dit-il d’un ton sarcastique.

Je me retournai, irrité. "Tu pourrais être un peu plus encourageant, tu sais."

"Je suis désolé, mais on a déjà passé des heures à chercher et rien ne semble jamais te convenir," rétorqua Gabriel.

"Peut-être parce que je veux que ce soit parfait, Gabriel. Pas juste 'bien'. Parfait."

"Et moi alors ? Est-ce que tu te soucies de ce que je veux ? Ou est-ce que tout doit toujours tourner autour de toi ?"

Je croisai mes bras, le regard dur. "Ce n’est pas juste, et tu le sais. J’ai aussi fait des compromis."

"Vraiment ? Comme quand tu as insisté pour choisir un traiteur que tu voulais, même si ce n’était pas dans notre budget ?"

"On ne peut pas tout faire en fonction du budget, Gabriel. C’est notre mariage, pas un dîner de charité."

"Et tu penses que je ne le sais pas ? Mais on ne peut pas tout avoir. Il faut faire des choix raisonnables."

"Peut-être que tu devrais arrêter de penser à l'argent tout le temps et commencer à penser à ce qui rendrait ce jour spécial pour nous."

Politique sous ébats (attal × bardella)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant