Politique sous ébats (attal × bardella)

which one?

Les jours suivants, Gabriel et Jordan ont continué à se voir discrètement pour ne pas créer de rumeurs.
Ils ont pris soin de ne pas attirer l’attention car dans leur métier, ce n’est pas la meilleure option à choisir.

Ils étaient conscients que leur relation était un jeu dangereux, mais qui ne leur déplaisait pas.

Après une journée de travail chacun de leur côté, ils se retrouvaient tous les deux chez Bardella. Ils se saluent par un timide baiser puis s'assoient sur le canapé du salon.

"Tu n'as pas à être gêné." commença Jordan.

Gabriel rougit face à cette réponse.

"Je n'aurais jamais pensé pouvoir me sentir aussi à l'aise avec quelqu'un de l'autre côté du spectre politique" Admit Bardella en regardant Attal dans les yeux.

"Moi non plus. Mais je suppose que les choses les plus inattendues sont souvent les meilleures." Répondit Attal, en le regardant de la même manière.

Ils ont continué à parler, à rire et à se regarder passionnément toute la soirée jusqu'à ce que le sommeil les emportes.

♡

Je pousse la porte déjà ouverte et entre à pas de loups.
Une seule lumière allumée, celle du salon. Je m'approche de la pièce où un canapé s'y trouvait et deux tête chevelues étaient assises sur le canapé.

Bardella tourne légèrement la tête et remarque ma présence.

La personne à côté se tourne à présent pour me regarder de même.

Jordan eut à peine le temps de dire quoi que ce soit, que je pars de la maison, sentant mes larmes monter.

Comment est-ce possible? Après tous ces jours ensemble? Comment peut-il me faire ça?

Je cavale dans les rues sombres sans savoir où j'allais.
J'entends des voix hurler mon prénom et des pas se rapprochant de moi pendant que le rythme de ma course ralentissait.

Je sens une main se poser sur mon épaule lorsque j'atteignais un lampadaire. Je me retourne à contrecœur et me retrouve en face de Jordan.

"C'est pas ce que tu crois..." me dit-il dans le yeux.

"Ils disent tous ça, casse toi. Je veux rien savoir."

Je pars dans son sens opposé, les larmes aux yeux mais une main m'attrapa le bras.

"Tu vas pas me la faire comme dans les films." marquai-je tout en continuant mon chemin en sentant la main me tenir encore le bras.

"Bon écoute moi maintenant! Emmanuel était seulement venu boire un verre, je suis assez proche de lui. Tu ne peux pas m'empêcher d'avoir des amis." me reprocha-t-il en me tirant le bras pour que je me retourne enfin.

Je ne savais pas quoi dire. Manu était littéralement torse nu, quoi qu'il me dise, je ne le croirai jamais.

Je me libère de sa prise brusquement, le regard fixe et déterminé.

"Alors explique-moi pourquoi il était torse nu, Jordan," crachai-je, la voix tremblante de colère et de douleur.

Jordan soupire, passant une main nerveuse dans ses cheveux.

"Il... il s'était renversé son verre dessus, c'est tout. Il voulait juste se nettoyer. C'est pour ça que je t'en supplie, crois-moi."

Je scrute son visage, cherchant une lueur de sincérité, mais tout ce que je vois, c'est l'ombre d'une trahison.

"Je mérite mieux que ça," dis-je, ma voix devenant plus ferme. "Si tu veux vraiment qu'on continue, il va falloir plus qu'une simple excuse."

Jordan ouvre la bouche pour répondre, mais je l'interromps.

"Pas ce soir, Jordan. Laisse-moi. J'ai besoin de réfléchir."

Je tourne les talons, marchant dans la nuit éclairée par le peu de lampadaires. Les larmes coulent librement maintenant.

J'ai besoin de temps, de recul.

Tandis que je m'éloigne, j'entends Jordan murmurer derrière moi, sa voix brisée par l'émotion.

"Je t'aime. Je suis désolé."

Mais ses mots se perdent dans la nuit, noyés par le bruit de mes pas qui s'éloignent, un pas après l'autre, vers un avenir incertain.

♡

Depuis ce jour, je me sens perdu.
J'essayais simplement de me soigner avec un autre et non avec une autre.

C'était la première fois que j'aimais d'amour un homme.
Mais plus les jours avançaient, plus j'avais l'impression que mes sentiments étaient réservés à Manu plutôt que Gaby.

Gaby, avec sa gentillesse et sa compréhension, avait été une bouée de sauvetage. Il m'avait offert une épaule sur laquelle pleurer, un refuge dans lequel me blottir. Mais malgré tout, mon esprit revenait sans cesse à Manu. Ses rires, ses regards complices, et ce moment gênant dans le salon ne cessaient de hanter mes pensées.

Les soirées avec Gaby étaient paisibles mais manquaient d'une étincelle. Cette étincelle, je ne la trouvais que dans le souvenir de Manu. J'avais essayé de les ignorer, de les réprimer, mais chaque sourire de Manu, chaque plaisanterie, chaque moment partagé ressurgissait avec une force écrasante.

Je décidai d'écrire un message à Gabriel pour m'excuser et lui faire parvenir ce que je ressens et lui expliquer ce qu'il s'est réellement passé.

Gaby,je ne sais pas comment te dire ça, mais je suis encore hanté par Manu. Chaque fois que je suis avec toi, je pense à lui. Je suis désolé.
Je t'aime encore mais j'ai l'impression que c'est différent. Ne me déteste pas s'il te plaît.

♡

Je me balade tranquillement dans un parc, vêtu d'un sweat à capuche noir et un jean noir, essayant de rester le plus discret possible.

J'essayais de prendre mes distances avec Jordan, après ce qu'il s'est passé. Il s'est excusé par message mais, j'avais besoin de temps pour réfléchir.

Quand tout d'un coup, je vis Emmanuel embrasser une femme.

Longuement.

J'eus le réflexe de prendre mon téléphone et de prendre une photo au loin, sans me faire griller.

Malgré le silence qui régnait entre Bardella et moi, je décidai d'envoyer la photo. Sans contexte, ni message.

Je sais qu'il sera triste de cette nouvelle mais c'était évident.
Des rumeurs circulaient déjà à propos de ce couple. Mais Jordan avait voulu les ignorer.

Dans les deux minutes qui suivaient, je reçus un message de Jordan.