L'Eden de Félixa [EN PAUSE]

Chapitre 7

*Athéna*

Le chemin pour retourner au manoir des Hall me parut extrêmement long. Avec la compagnie très silencieuse de Andrew, le trajet me paraît interminable. Je ne peux pas lui parler sauf s'il me l'autorise (ce qui n'a pas l'air prêt de faire...) donc je ne peux pas lancer la conversation. Au bout d'un moment, il se lance a l'eau.

Il m'explique qu'il est venu pour me ramener étant donné que ma punition est finie. Il a entendue des bruits de lutte et m'avait retrouvée avec ces mercenaires.

Tout le long de la route, je reste silencieuse. Je me sens stupide d'avoir agis aussi familièrement avec mon maître. D'être allée jusqu'à le tutoyer. Je me sens aussi coupable d'avoir failli abandonner ma soeur avec ces monstres.

Je retiens un soupire et baisse la tête vers mes pieds en voyant la silhouette du manoir de profilier dans la clarté de l'aube naissante.

On avance encore un peu puis, soudain, Andrew m'attraoe le bras pour me tirer derrière un énorme arbre. Il met sa main sur ma bouche pour que je ne crie pas et me plaque au tronc, m'empêchant de me débattre.

Je crains, l'espace d'une seconde qu'il veuille me tuer.

Il accroît mes doutes quand il sort Puissance de sa ceinture. Mes yeux s'agrandissent a la vue de mon arme. Mon regard reste fixé sur sa main gauche, tenant la dague. Je n'ose pas lever les yeux. Il remarque ma peur et rit légèrement.

- "Allons... allons... ne fais pas cette tête toute apeurée, je ne vais pas te tuer. "

Il ponctue cette tirade d'un ricanement et la fameuse étincelle apparaît. Il accroche son regard au mien et paraît soudainement déchiré. Son regard s'intensifie et, sna s'en rendre compte, il se penche vers moi. Je reste figée et ouvre grand les yeux, le regard perdu dans les siens. Soudain, un nuage voile le ciel gris de ses yeux et semble revenir sur Terre. Il recule d'un pas avant de visiblement changé d'avis. Il m'enveloppe de ses bras en me couvrant par la même occasion du long manteau noir qu'il portait à l'instant. Il me plasue contre son torse (très musclé soit dit en passant...) et ses mains descendent sur mes hanches. Je me petrifie, scandalisée par son comportement des plus odieux. Il semble s'en rendre compte et approche sa bouche de mon oreille pour murmurer :

- "N'aie pas peur, je ne vais rien faire. Tu sais très bien que je suis en couple... Je fais pour te sauver la mise donc ne bouge pas et évite de me mettre une gifle."

Sa voix, chaude et rauque me fais frissonner et les battements de mon rythme cardiaque s'accelerent. Je maidis intérieurement mon coeur pour cette traîtrise. Mon maitre se joue bien évidemment de moi.

Il descend encore une de ses mains sur mes reins (où il ne s'attarde pas bizarrement...) puis continue pour arriver sur l'une de mes cuisses. Je manque de hurler contre lui a chaque frisson qu'il provoque dans mon corps. Heureusement pour lui et pour moi, je réussi à me retenir.

Il trouve ensuite la poche cachée dans les plus de mon pantalons et, avec un sourire gêné que je ne vois pas, il dépose Puissance dans la petite cachette. Je rougis, forcée de constater que mon corps réagis, provoquer par son attitude. Il soupire, son souffle effleure mon cou, chaud et étrangement rassurant.

Manifestement pris par un excès de fatigue, il pose sa tête sur mon épaule gauche, remonte ses mains et appui son corps musclé contre le mien, me plaquant au passage a l'écorce rugueuse. Il place ses mains et commence à carresser mon dos. Il resserre son emprise sur mon corps et, plain de tendresse, enfoui son visage dans mon cou. Je reste plantée là, les bras balants, ne comprenant rien à qu'il m'arrive. Mais voyant que Andrew ne compte pas bouger, commence à me détendre.