L'Eden de Félixa [EN PAUSE]

Chapitre 8

*Athéna*

Je sens ma sœur se paralyser à côté de moi pendant que je blêmis à vue d'œil. Non ! Ma sœur ne peut pas aller dans cette école militaire de barbare !

Je m'apprête à dire quelque chose qu'on soudain, un énorme hurlement déchire le silence.

C'est Bariel, dont le nom vient de s'afficher en grande lettre capitales qui hurle de toutes ses forces. Elle se lève d'un bon et fait les cents pas, terrifiée. Et elle à de quoi être inquiète, l'école militaire du Léopard est tellement dure qu'un tiers des nouvelles recrues meurent avant d'avoir leur diplôme. Personne ne sait comment ni pourquoi, elle disparaissent du jour au lendemain et on annonce leur décès à leur famille.

Andrew se lève à son tour et essaie de calmer Bariel qui commence à faire une crise de nerfs.

- "Je veux pas y aller, je veux pas y aller, je veux pas y aller, je veux pas y aller, je veux pas y aller..."

- "Bariel. Bariel ? Bariel écoute-moi... Au... Écoute-moi !"

Mais la demoiselle Winston ne semble pas vouloir se calmer et elle balaye la seule du regard, cherchant quelque chose. Ou quelqu'un...

Son regard se pose soudain sur moi et elle est-ce qui s'en sourire cruel et dément point en une tornade de froufrous et de rubans, elle traverse le salon pour venir se planter devant moi.

- "Toi !!! Misérable p*** ! Tu vas me remplacer à cette école de prostituée ! Et tu vas enfin crever ! Je t'ordonne de porter volontaire ! Ici et maintenant. Si tu ne promets pas dans les 10 prochaines secondes, je te tue de mes propres mains !"

Dans ses yeux, un éclate folie. Elle respire vite et des gouttes coulent sur son front poudré. Son visage est défiguré par la rage, qui à remplacé la peur.

Je recule d'un pas jette un coup d'œil vers artemis, qui reste paralysé dans la même position que tout à l'heure, le regard dans le vide. Je me pétrifie en voyant ma jumelle dans cet état. Je tourne néanmoins les yeux et les portes sur des maîtres. Sophie me regarde des dégusement ; Johnson est un air cruel ; Diane me fusil du regard, toujours en rogne de me voir vivante ; et Andrew, à mon grand étonnement, me regarde d'un air inquiet. Je le fixe mon retour et fais une mood dégoûtée on le regardant de haut en bas. Il paraît blessé et triste (et un peu vexé j'ai l'impression) de ma réaction et une douleur étrange envahit ses traits.

Surprenant notre échange de regard, Bariel entre dans une rage folle. Elle s'approche de moi, nez à nez, et continue le compte à rebours.

- "5...

J'inspire et lance un dernier regard à Andrew, toujours aussi mystérieux, puis regarde Bariel dans les yeux.

- "...4...

Elle sourit encore plus et son visage perd toute beauté.

- "...3...

Ma décision est prise.

- "...2...

J'inspire pour me donner du courage.

- "...1...

- "Je vais...

- "Stop !"

Je m'arrête en plein milieu de ma phrase, coupée par la voix forte et pressante de Andrew.

- "Stop ! Ne dis rien Athéna ! Je vais le faire ! Ne t'inquiète pas."

Il regarde sa petite amie.

- "Je vais te remplacer"