chapitre : 35

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Une fois mes vêtements retirés, je ferme les yeux et d'une main tremblante je recueille le sang de mon père et viens le verser sur mon corps. À son contact, je frémit de dégoût. Comment est-ce possible ? Pourquoi suis-je entrain de faire une chose aussi dégoûtante ? Mes larmes coulent et mon regard posé sur ma mère, elle était abasourdie, elle souffrait énormément. Le sang passa sur mon cou jusqu'à ma poitrine, ensuite continua son chemin sur mon ventre et mes bras. Voilà c'était fait. J'ai fais ce qu'elle voulait, et maintenant ? Puis-je être libéré de tous ces tourments ? Je viens de perdre mon père, ma sœur et ma mère vient d'être handicapée. J'en avais marre.

- C'est bien ma sœur. C'est très bien. Tu commences déjà à être intelligente. Maintenant nous passons à autre chose. Un nouveau jeu avec ta mère et ton père...oups tu n'as plus de papa hahahahahahaha ce jeu est super. Maintenant tu vas me faire le plaisir de me donner ton cœur et ton foie.

J'étais couverte de ce liquide rouge qui était scellé sur ma peau. Lilith... Lilith...je n'oublierai jamais ce nom dans toute mon existence, comment ? Et maintenant cette dernière me demande mon cœur et mon foie. Sans blague.

- Lilith tu as déjà obtenu ce que tu voulais en me faisant tant de mal et de chagrin. Alors laisse nous tranquille.

- au contraire ma chère sœur. Dès le départ, c'est tes organes que je voulais et te faire du mal n'est pas ce que je voulais mais ce que tu méritait okay ? Assez de blablabla. Donne moi ton cœur et ton froid après tu seras libéré de moi. Alors MÉORA libère toi de moi par ta mort.

Sans blague, il est vrai que je devais mourir, il est vrai que j'allais mourir mais...mais donner mes organes à cette malade jamais. Je m'en vais vers ma mère qui se recule instantanément.

- Ne t'approche pas de moi Méora, ça va j'ai tout perdu, contente ? Je n'ai plus rien alors moi aussi je préfère mourir.

- Non maman ne dis pas une chose pareille, tout ira bien je te promets.

Mes larmes qui avaient cessé il y a un moment ont repris surface. J'étais brisé, mon cœur, mon âme et tout.

- bon Méora, soit tes organes soit ta mère chéri choisi.

Et là je savais que nous allions arriver à ce stade là. Pourquoi ? Il faut toujours qu'elle frappe là où ça fait le plus mal. Mais une chose est sûre. Si je lui donne mes organes elle finira toujours pas tué ma mère et cette femme qui se proclamait être ma mère à l'extérieur m'a averti de cela. Une chose est sûre, Lilith ne peut rien me faire à part s'en prendre à mes proches. Mais si je ne lui donne pas mes organes, ma mère...ma mère mourra et encore sous mes yeux. Que faire ? Je ne peux pas laisser une tel chose se passer mais j'étais aussi incapable de faire quoique ce soit.

- Lilith je t'implore, s'il te plaît arrête le mal que tu nous fais subir. Je t'en supplie.

- MÉORA TU ME PERDS LE TEMPS. Fait vite. Je n'ai plus assez de temps devant moi. Choisir entre de me donner tes organes ou voir ta mère se faire découper comme c'est le cas dans l'abattoir.

Ce choix était impossible à faire mais ce n'est pas moi qui a répondu à cette question mais ma mère.

- Tué mon. Me laisser sans ma famille et un de mes bras ne... à déjà tué mon être alors en finissez avec moi.

Je tourne le regard vers ma mère qui était en larme et son chagrin me transperçait l'âme.

- Méora c'est à toi de me dire. Je tue ta mère ?

Lilith savait jouer avec les gens, elle savait comment manipuler les sentiments des autres et là elle voulait que je sorte de ma propre bouche qu'elle tue  ma mère. Mais je n'allais pas le dire, et comme elle était si pressée, elle allait juste faire ce qu'elle avait en tête.

- Ashley, donne à cette femme une mort lente et douloureuse. Méora tout ceci est de ta faute okay? Mais ne t'inquiètes pas je vais trouver un moyen de prendre ton cœur et ton foie.

Ashley vient vers nous et moi, marchant à 4 pattes car j'étais paralysé avec les Blues qu'elle m'avait fait au pied, je me plaça devant ma mère, mettant mes mains tel une personne qui doit se faire crucifier sur une croix. Ashley me regarde et pour la première fois depuis ce passage au enfer elle lâche un sourire, tandis que moi, mes larmes dévalent mon visage. Elle s'approche de moi et m'attrape les cheveux. Je n'avais pas pensé à une chose pareille. Elle me tire par les cheveux. J'avais l'impression que mon cuir chevelu allait se déconnecter de mon crâne. Je me débattais mais ça ne changeait rien.

Une fois qu'elle avait pris une distance raisonnable avec moi, elle sortit les ciseaux de sa poche et pénétra dans mon épaule. J’ai poussé un cri de douleur quand ce ciseaux était entré en contact avec ma chair et une autre quand celle-ci l'enlève aussi brusquement de mon corps. Ce poignard déstabilisant mon bras me donnait seulement la force pour que je me recroqueville sur moi même. Et pour en finir elle me cisaille les cheveux. Mes cheveux qui m'arrivaient au dos n'étaient plus qu'aux épaules.

Après m'avoir rendue impuissante, elle se retourna vers ma mère qui ne se battait plus, qui ne criait plus, qui n'était plus qu'une fleur fanée qui n'attend que sa destruction.

Elle s'approche dangereusement de ma mère et s'accroupit à son niveau, lui tient le menton entre ses doigts avant de lui cracher au visage. Puis elle crache encore mais cette fois-ci dans son œil. Ma mère à pris le bras d'Ashley avec l'autre de sa main et j'étais sûr que si elle n'était pas dépourvu d'un autre bras, elle aurait donné une gifle contenant le peut de force que pouvait contenir ces muscles.

Je n'ai rien vu venir, juste entendu un cri, ce cri de quand on lui avait arraché son bras, maintenant ce n'était pas le bras. Ma mère venait de recevoir ce ciseaux avec lequel elle m'a poignardé dans l'œil. Ashley venait d'insérer son ciseaux dans l'œil de ma mère.

- MAMAAAAAANNNNN 

ELLE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant