- Maman, papa, Mila ne partez pas. Ne me laissez pas ici toute seule. S'il vous plaît, non NON NON REVENEZ NOOOOOOOOONJe me réveille en sueur, respiration saccadée et les larmes en train de couler. Je prends quelques minutes pour me remettre de ce cauchemar. Le soleil tamisé provenant de la fenêtre de la pièce me fit sortir complètement de ce rêve cauchemardesque pour me rendre compte d'où j'étais. Je me suis rendu compte que j'étais assise sur un lit mais qui n'était pas le mien. Je regarde dans la pièce où je me trouvais et me rends compte que j'étais dans un hôpital, branché à des appareils. J'essaie de respirer le mieux que je peux pour me stabiliser avant de regarder encore autour de moi. La pièce était petite je dirais 7 m environ. Mes poignets étaient en connexion avec deux standards de perfusion intraveineuse. J'avais mal à la tête. Je me demandais ce que ma mère, ma mère... Je me rappelais encore de cette scène. Je me rappelais du corps de ma sœur, je me rappelais du corps de mon père, je me rappelais du corps de ma mère... C'était impossible. Peut-être tout cela n'était qu'un rêve, peut-être tout cela n'était pas vrai. J'ai déchargé ces aiguilles de mes veines qui sortent de ma peau suivie du sang. Je me précipitais vers la sortie pour retourner chez moi et voir ma famille.
Je m'étais vite faire stopper par une infirmière devant la porte qui m'a demandé gentiment de retourner sur mon lit mais je ne pouvais juste pas. Je devais retrouver ma famille. Je devais être sûr que tout n'était qu'un rêve.
— s'il vous plaît madame retourner au lit vous êtes encore convalescente.
— s'il vous plaît, laissez moi je m'en vais voir ma famille, je suis sûre que ma mère se demande où je suis s'il vous plaît madame.
Elle me regardait sans rien dire. Je souffle et joint mes mains pour qu'elle me laisse m'en aller mais elle était déterminée à me tenir captive de cet endroit. Je l’ai poussé violemment de l'autre côté et elle perdit l'équilibre et s'était retrouvée au sol.
— DOCTEUR, DOCTEUR, ATTRAPÉ LA !!!!
Je me mettais à courir vers le couloir ne sachant pas quelle direction aller pour atteindre la sortie. Je me voyais en train de bousculer le peu de personnes présentes sur mon passage.
Après quelques minutes de cours, je me suis sentie faible et j'avais déjà du mal à marcher. Le sang sortant sur mes poignets n'avait pas encore cessé de couler et j'avais les vertiges. Finalement j'arrive vers l'accueil qui, juste en face, se trouvait la sortie. J'étais sur le point de m'en aller quand quelqu'un m'arrêta par les reins derrière moi et ne voulait pas me lâcher. Je me débattais avec le peu de force que pouvait contenir mes muscles mais ce n'était pas assez pour sortir de l'emprise de cette personne. Je vois des médecins courir pour m'attraper.- laissez moi, s'il vous plaît lâche moi , je dois repartir voir ma famille. Je suis sûre que maman est déjà très inquiète du fait que je ne sois pas rentrée hier soir. Enfin hier j'étais... Non, lâchez-moi, je veux revoir ma famille.
Je vois le médecin préparer la seringue et je savais qu'il allait l'utiliser sur moi. J'entends la personne qui arrêtait fermement mes reins.
— Calme toi Méora. Ça va aller ma chérie.
Je retourne ma tête car la voix m'était familière. Je le regarde et mes yeux s'ouvrent grandement. Mais que... comment.
— toi !! Qu'est-ce que tu fais là ? Je....
Je n'ai pas pû finir ma phrase que l'injection que l'on m'avait faite sans que je ne m'en rende compte prenait déjà effet sur moi et c'est ainsi que je plongeais encore dans un autre sommeil.
Je me réveille ayant mal à la tête et toujours connecté à l'appareil de toute à l'heure. Je laisse mes larmes couler sans savoir vraiment pourquoi je pleurais. Peut-être parce que je voulais voir Mila ou maman ? L'anniversaire de Mila c'est demain et je suis sûr qu'elle m'attend pour qu'on aille faire les courses mais moi je suis là. Je devais m'en aller la retrouver. Et peut-être papa me cherche de partout. Il doit être mort d'inquiétude. Pendant qu'on y est, comment ai-je fait pour atterrir ici? Je n'arrêtais pas de pleurer. Je ne savais pas pourquoi je pleurais mais mes larmes coulaient précipitamment, sans parler de mon cœur qui me faisait mal sans raison. Je regarde par la fenêtre de cette chambre et la pleine lune était juste magnifique. S'il y avait bien une chose qui échappait à mon raisonnement, c'est ma présence dans ce lit d'hôpital. Je me souviens que j'étais à la maison avec maman on cherchait Mila et... Non Mila n'est pas morte, c'était un rêve j'ai dû trop dormir.
Je voulais faire pipi, je me suis levée pour aller dans la pièce qui se trouvait dans cette chambre en prenant avec moi ce glucose que l'on faisait pénétrer dans mon corps via un tube connecter à une aiguille. Je finis de me mettre à l'aise et je sors des toilettes. J'essaie de m'en aller en prenant avec moi la perfusion comme ça je pourrais arriver à la maison et montrer à maman pour qu'elle m'explique. J'ai essayé d'ouvrir la porte mais en vain. La porte était verrouillée. Je criai en demandant s'il y avait quelqu'un mais personne ne répondit. Il fallait peut-être que j'attende le matin ? J'étais en train de repartir sur mon lit quand mes yeux se sont retrouvés sur le calendrier. Je regarde pensant avec excitation que demain le 7 juillet cela allait être l'anniversaire de ma sœur. Mais par surprise , ce n'était pas le cas. La date d'aujourd'hui était cochée le 10 Août !!! Impossible, ce n'est pas possible. Je n'arrivais pas à croire ce que mes yeux lisaient. J'ai décroché le calendrier du mur ne croyant pas que cette date était vraie. Je me mets à regarder les mois antérieurs et j'étais plus confuse.
Soudainement j'entendais les pas de quelqu'un dans le couloir, j'avais envie de crier à l'aide pour qu'on puisse m'ouvrir mais c'est qu'elle genre d'hôpital qui enferme un patient et s'en va ? Ou peut-être que je n'étais pas réellement dans un hôpital ? La porte s'ouvrit et mes pupilles se dilatèrent face à la personne qui venait d'entrer dans la pièce, encore lui. Pourquoi était-il là ?
Il s'approchait vers moi à pas lents et je ne savais pas comment considérer sa présence dans cette pièce avec moi.
— quelle est la date d'aujourd'hui ?
C'était la première question que je pouvais lui poser, étant donné qu'il était là alors je voulais une confirmation avant que mes autres questions ne se suivent.
— Nous sommes le 10 Août.
Le 10... L'anniversaire de Mila est déjà passée ? Où étais-je durant tout ce temps ? Qu'est ce qui c'est passé ?
Toutes ces questions n'avaient pas de réponse.
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ELLE
Horror*Sa vie est comme une ombre, elle existe grâce à une personne et une source d'énergie puissante.* Ding dong, coucou, coucou... Tu entendras de partout, tue le!!! Tu le feras. On ne te donnera pas le choix sinon dès minuit tu déposeras l'âme. Morte o...