Chapitre 29~ Lui dire à Dieu ~

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~ Selon moi si les larmes sont chaudes, c'est parce que à l'intérieur ça brûle ~




~ Nesly ~


— Darnell...! Darnell...!
J'appelle sans réponse

Pour moi il est juste blessé et s'est évanouit, les sirènes d'ambulance et des voitures de polices que j'entends déjà vont arriver et pourrons faire quelques choses, ils pourront me rendre mon Mari.

— Tiens bon mon chéri, les secours sont déjà là, ils vont te remettre sur pieds !
Dis-je à l'homme allongé à mes côtés, sa tête sur mes cuisses.

Mes mains passent et repassent dans ses cheveux, je ne sens plus son cœur battre, juste son sang qui s'échappe de plus en plus.
Je vois son visage devenir pâle et ses expressions faciales n'ont plus changé depuis plus de cinq minutes.
Je le sers contre moi de toute mes forces et sens des larmes brûlantes couler sur mes joues alors que je fais cette prière.

— Ne me l'enlevez pas mon Dieu, reprenez ce bébé aussi si il est faut mais pas mon Darnell !!!
Prenez moi si il faut à sa place, prenez moi tout ce que vous voulez mais pas mon époux...!

Les sirènes m'atteignent et je me sens entouré. J'entends des voix mais je n'ai aucune idée de ce qu'ils disent. Il me sépare de ma prise avec Darnell et deux policiers m'aide à me relever alors que des médecins et infirmiers entour mon mari. D'autre m'entoure moi, et m'allonge sur une sorte de lit. Ils me font passer toute sorte d'engin pour vérifier mon état et celui du bébé mais mon regard ne quitte pas une seconde le corps de Darnell. J'ai cette impression qui me dit qu'il va faire un petit mouvement, un petit signe pour me confirmer qu'il est encore de notre, qu'il est encore en vie.

Ma robes est maculée de son sang, ainsi que mes mains. Les infirmières lavent mes mains et essuie le sang que mes jambes. C'est juste après cela que j'entend celui qui semble être leur supérieur en sortant près de mon mari, dire aux infirmières qui se sont occupé de moi ...

— Comment va t-elle ?
D'une voix rempli des regrets, des tristesses et des pitiés

— Son état physique est miraculeusement stable, le bébé n'a rien tout comme elle...
Répond une, sur qui j'ai vu on a écrit Irene

— Dommage qu'on soit arrivé trop tard pour son mari, il n'est plus de notre il y'a au moins dix minutes ! Je suis navré madame Smith !
Dit-il d'une voix près des sanglots

Son visage m'est étrangement familier mais j'ignore pourquoi. Ses mots raisonnent dans ma tête comme un marteau que je reçois fortement et tout devient flou. J'ignore si c'est à cause de mes yeux qui se sont alourdi ou du climat qui est passé d'ensoleillé à pluvieuse . Le ciel s'assombrit pour annoncé la pluie qui arrive. Les orages sonne, exactement comme les paroles qui me brise le crâne.
L'instant d'après je vois leur supérieur continuer de m'expliquer autre choses, mais je ne capte rien.
Les policiers ont déjà pris places en encadrant tout le lieu, en inspectant les deux corps par terre ainsi que les deux armes à feu.
Je leurs vois placer le corps de mon mari dans une espèce de sacs de couchage couleur grise, ils ferment la tirette alors que les infirmières me dirige vers les interminables escaliers, pour descendre la montagne. Mon regard lâche son visage seulement quand la tirette est fermé jusqu'au bout.

— ~ Comment va t-il respirer quand il reviendra à lui même ? Ne comprennent-ils pas qu'ils risque de l'étouffer ? ~
Me dis-je intérieurement

 face CachéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant