Chapitre 4

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Sur le plateau télévisé Gabriel évite le regard de Jordan, gêné par la remarque de ce dernier.

- Mesdames et Messieurs, bonsoir et bienvenue à notre débat sur un sujet crucial : l'homophobie en France. Pour discuter de cette question, nous avons Gabriel Attal, Le premier ministre, et Jordan Bardella, président du Rassemblement National. M. Attal, vous avez la parole.>> déclara la présentatrice

- Merci. L'homophobie est un problème que nous devons combattre avec vigueur. Elle n'a pas sa place dans notre société et encore moins dans nos écoles. Chaque jeune doit pouvoir grandir sans crainte d'être discriminé en raison de son orientation sexuelle.>> commença le ministre en regardant d'abord la présentatrice et osa enfin de regarder Jordan

Gabriel était assez gêner de ce sujet, il n'aimait pas parler de ça même si sa le concernait personnellement

- Je suis d'accord pour dire que la discrimination est inacceptable. Cependant, il est important de ne pas imposer des idéologies spécifiques dans les écoles. Il faut respecter la liberté d'opinion.>> Jordan souriait a Gabriel.

Le premier ministre commença à se détendre face au sourire de son rival et se pencha légèrement en avant,

- La liberté d'opinion ne doit pas se transformer en liberté de discriminer, Jordan. Les jeunes ont besoin de modèles positifs et de soutien, pas de stigmatisation...>> Soupira t-il

<< Absolument, mais il faut aussi respecter les valeurs et les convictions des familles. L'éducation ne doit pas être un vecteur de division.>> Jordan ne lui laissa pas le temps de terminer sa phrase avec une lueur de défi dans le regard. 

Il reprit soudain ; 

<< n'oublions pas que les valeurs familiales sont essentielles. La stabilité familiale est un facteur clé dans l'éducation des enfants. Parfois, l'instabilité vient d'un manque de modèles traditionnels.>> 

Gabriel comprit directement à quoi faisait allusion son adversaire, d'un coup il le regarda et pensa *Mais pourquoi parlons nous que de sujets assez délicats à mes yeux, connaît-il ma situation actuelle ?* Soudain il reprit ses esprits mais sa voix devint plus petite et fragile

- Les familles traditionnelles ne sont pas toujours synonymes de bonheur. Parfois, ce sont les ruptures et les divorces qui permettent aux gens de trouver un véritable équilibre.>> 

- C'est intéressant que vous mentionniez cela, M. Attal. Vous parlez souvent de tolérance et d'inclusion, mais que dites-vous aux enfants qui souffrent des conséquences des divorces et des ruptures ?>> demanda Jordan

Le ministre ne réfléchit pas et répondit du tac au tac : 

<<Les divorces ne sont pas un échec, M. Bardella. Parfois, c'est la meilleure solution pour toutes les parties impliquées. Vous parlez de familles stables, mais combien d'enfants souffrent en silence dans des foyers où les parents restent ensemble pour les mauvaises raisons>>

- Peut-être, mais n'oublions pas que ces situations peuvent aussi créer de l'instabilité émotionnelle chez les enfants. Il est crucial de réfléchir à l'impact à long terme.>> Souffla Jordan Bardella avec une pointe d'arrogance et un regard supérieur ce qui fit voir rouge à Gabriel...

<< Vous parlez d'impact à long terme, mais ne voyez-vous pas que la vraie instabilité vient du manque de soutien et de compréhension ? Il frappa la table, Les familles doivent être unies par l'amour et le respect, pas par la contrainte ou la peur du jugement !>> 

Jordan Bardella allait soudain répliquer dedans mais la présentatrice décida de fermer le sujet en changeant ; 

<< Bien passons au impôts en France qu'en dîtes vous ?>>

- Les Français sont accablés par des impôts trop lourds. Nous devons réduire la pression fiscale pour redonner du pouvoir d'achat à nos concitoyens et stimuler notre économie.>> Rétorqua Bardella en fixant Gabriel en essayant de savoir si il s'était un peu apaisé après le changement de sujet 

- Oui, mais... mais il est également important de maintenir des services publics de qualité. Les impôts... euh, permettent de financer ces services essentiels.>> M.Attal était déstabillisé par le regard insistant de M. Bardella ainsi que ses petits sourires, Le ministre tentait de garder sa concentration  

<< mais ne pensez-vous pas que nous pourrions mieux gérer nos ressources ? Beaucoup de dépenses publiques sont inefficaces. Un allègement fiscal permettrait de relancer l'activité économique.>> Demanda Jordan indifférent 

-..C'est...C'est... c'est possible, mais réduire les impôts sans... sans plan précis risque de creuser le déficit. Nous devons être... prudents. >> Le ministre tentait de garder son sérieux mais il bégayer, Son opposant fit un petit sourire malicieux en voyant la détresse dans le regard du ministre. 

Il fit un sourire rassurant a Attal << Vous avez raison sur la prudence. Mais imaginez, Gabriel...euh...Attal, si nous pouvions alléger cette charge pour les classes moyennes. Cela ferait une différence énorme pour des millions de familles.>> Puis il termina sa phrase sur un sourire séduisant en tentant de faire perdre tout les moyens de Gabriel, ce qui l'amusait beaucoup.

- Oui, c'est vrai. Cependant, il est... important de trouver un équilibre. Si nous réduisons trop les impôts, nous risquons de... de manquer de financement pour les services publics cruciaux comme l'éducation et la santé.>> Conclu t-il en évitant les regards de Jordan et essayant de se concentrer sur la présentatrice

- Vous êtes très passionné par ces questions, M. Le premier ministre. Et cette passion est admirable.>> dit Jordan en regardant ce dernier 

Gabriel Attal tourna sa tête quand Jordan prononça " M. Le premier ministre" et le foudroya du regard alors que Jordan, lui regardait Gabriel avec un air amusé dans son regard et articula très bas pour qu'il n'y ai que Gabriel qui entende 

<<J'aime bien te faire chier>> 

Gabriel laissa échapper un sourire en coin tendit que Jordan commençait à Rougir faiblement en détournant le regard... Gabriel eu un sentiment de satisfaction 

Les opposés s'attirent [Bardella X Attal]Where stories live. Discover now