Les opposés s'attirent [Bardella X Attal]

Chapitre 22

Malgré ce baiser envieux de Gaby, Jordan le repoussa directement, brutalement Gabriel se frappa la tête contre une étagère non loin de là.

<< aieeee>> 

Jordan serra les poings, le regard ténébreux même un peu maléfique.

- J'ai été si stupide... Il jugea le ministre du regard puis le président et revint à Gabriel. Maintenant oublie moi... Passe à autre chose, tout est dit...>> termina t-il d'un voix rauque avant de s'en aller en claquant la porte du bureau.

Quand Jordan fut partit Gabriel espéra que ce n'était qu'un simple jeu d'acteur pour que Macron arrête de l'embêter sur le sujet. Mais au bout de 5 minutes il n'eut plus aucuns espoirs. Il n'adressa même pas un regard à Macron et s'en alla à son tour, le coeur et les pas lourds...

Si Gabriel n'avait pas dit cette phrase peut-être que Jordan et lui auraient eux une chance de s'aimer... ou peut-être que si Jordan ne s'était pas pointé à ce moment aurait arrangé les choses, ou encore plus simple si ils n'étaient pas tombés dans le piège de l'un et l'autre...

- aie aie aie aie... Je perd la raison...>> soupira t-il mélancoliquement.

Gabriel avait envie de s'en aller, partir loin... Alors il sortit dehors et s'assit devant le bâtiment, sur les escaliers.

- Pourquoi tant de souffrances ? Il prit sa tête entre ses mains désemparé. Putain mais j'ai pas le droit d'être heureux dans ma vie ?! (aieee gaby en mode dépressif ;-;) Moi qui pensait nos destins étaient censés se croiser... mais ils se sont croisés, il marqua un pause, durant quelques temps, rien de plus...>>

Gabriel Attal resta là assis sans rien faire, seul avec ses pensées durant une bonne demie heure et décida enfin de retourner dans son bureau récupérer ses affaires pour rentrer chez lui.

Arrivé dans son bureau il tomba sur sa tasse, celle qu'il avait oublié à la machine à café plus tôt dans la journée, dessus quelqu'un avait laissé un petit mot, 

<< Tu as oublié ta tasse, je suis venu te la déposer, je t'aime, Ps : Le café est chaud ;) >> avec un petit coeur dessiné.

Le petit mot lui réchauffa le coeur, il but son café, en laissant un petit fond ainsi que le petit post-it. 

<< ahhh...... Soupira le ministre, jordan....>> Il souria bêtement en pensant à lui.

***

1 semaine avait passé, le premier tour avait eu lieu... Le rassemblement national avait eu la majorité, ce qui avait mis le Président hors de lui. 

Depuis on n'avait plus entendu parler de Gabriel Attal, beaucoup s'inquiétaient pour lui, Jordan Bardella aussi avait commencé à moins apparaître en public...

Le monde de Gabriel s'était effondré, il ne sortait plus de chez lui, dormais la journée et vivait la nuit, avait arrêté d'aller sur les réseaux, bref c'était la dépression assurée. 

Il y avait juste une chose qu'il faisait toujours, la seule, l'écriture...

Ce soir là Gabriel écrivait, il parlait au fur et à mesure que son stylo parcourait la feuille, 

<< Avec le temps j'ai compris que la plupart des personnes qui t'entourent sont souvent mauvaises, Je leurs ai fait confiances, Trop gentil, J'suis con, je n'aurais pas du... Gabriel marqua une pause pensif, Trop de choses à accomplir, pas le temps pour d'autres. Mais avec le temps et le travail, j'ai salit mon âme, enfin ce qu'il en reste... Faire semblant que tout va bien, je ne peux plus, je ne peux plus...>> Il arrêta, posa son stylo. Gabriel n'avait jamais écrit autant en une semaine. Mais écrire pour lui était le seul moyen d'échapper à la dure réalité.

L'écriture était un moyen de faire passer toutes ses émotions, ça le soulageait un peu de son lourd fardeau. 

Il se laissa glisser au fond de sa chaise de bureau, leva la tête et regarda le plafond. 

- Qu'es-ce que j'ai fait pour mériter ça ?>> 

Il n'était pas sur que c'était ça mais s'en était une partie, Il avait joué avec les sentiments de Jordan trop longtemps, il avait peur d'assumer ses sentiments, il ne voulait pas s'avouer qu'il avait un faible pour lui... Voilà la punition qu'il avait reçu après avoir joué avec lui...

Il avait joué avec le feu... 

- à jouer avec le feu, on fini par se brûler.>> récita le ministre la voix rauque