CHAPITRE III

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III. Secrets


Iris


Des jours plus tard et aucune nouvelle sur le bus. Les enlèvements se multiplient, passant à deux il y a deux jours à plus de dix aujourd'hui. Notre petite ville est sans dessus-dessous, tout le monde panique. L'université a été fermée le temps que cette histoire s'atténue. On ne croise presque plus personne dans les rues.

Pour l'instant, personne ne s'en ai pris à Alex, ni à sa famille mais ça ne saurait tarder. Si ils en ont vraiment après moi, je devrais garder mes distances avec eux le temps que ça se calme.

Je m'inquiète beaucoup pour lui mais il me répète sans cesse qu'il sait se défendre. Je veux bien le croire, mais il ne sait pas dans quoi il avance. Il fonce la tête baissée dans les problèmes, je le faisais avant moi aussi, mais regardez où ça m'a mené.

Ma grand-mère s'inquiète pour moi, elle aussi elle a entendu parler de ce drame, en même temps ce n'est pas compliqué plus que tute la ville est au courant. Elle me pose des questions sur mon frère, qui continue à sortir malgré le danger. J'aimerais bien l'en empêcher mais il rentre trop tard, et quand il part le matin il est à peine 5h. Je ne sais pas ce qu'il fait mais j'aimerais bien qu'il arrête, seulement jusqu'à ce qu'ils aient retrouvé le bus volé.

Après je ne vais pas me plaindre, grâce à ça, je ne vois plus Ashley. Ce qui m'évite ses remarques incessantes sur mon frère qui me provoque des crises insoutenables mais surtout épuisantes. C'est comme-si, le temps de quelques secondes - ou minutes - j'étais coupée du monde, enfermée dans ma tête.

J'ai l'impression de ne plus pouvoir respirer mais qu'en même temps je respirais trop d'air. J'ai la sensation de mourir de froid pourtant j'ai de grandes bouffées de chaleur qui me donnent le tourni. Je suis figée sur place mais quand même parsemée de tremblements.

Je suis assise sur le rebord de ma fenêtre, à regarder ma ville natale sombrer dans la panique.

Quelques personnes continuent à travailler. Ils sont au courant du danger, mais certains sont persuadés que s'ils ne montent pas dans un bus, ils seront sains et saufs. On ne peut pas leur faire changer d'avis, et puis je n'ai pas la force de les persuader.

Mon téléphone sonne mais je l'ignore, trop concentré à chercher des informations sur le bus grâce à mon ordinateur posé sur mes cuisses.

Après trois minutes où mon téléphone ne cesse de vibrer, je décide de le prendre et commence à angoisser en découvrant le nombre d'appels et de messages manqués d'Alex.

I will rescue youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant