CHAPITRE XII

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XII

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XII. Étang et grenouilles











Iris, présent :


J’étais terrifiée à l’idée de mourir, Rose au contraire désirait ardemment mourir pour que ses souffrances s'arrêtent. Elle a eu ce qu’elle voulait en s’envolant avec sa meilleure amie main dans la main, et moi, je vis avec son souvenir pour que personne n’oublie son existence et le bonheur qu’elle a apporté à ses proches par son simple sourire. 

Je n’ai jamais revu la mère de Rose depuis ce jour-là. Depuis qu’elle m’a laissé dans ce que j’avais régurgité. Tel un sale clébard et encore, même un animal ne mérite pas ce traitement. 

Il était déjà tard, ou plutôt trop tard. J’ai croisé son regard brillant pour la dernière, sans même que je le sache. Sans rien me dire, tu es partie, le bruit de ton cœur s’arrêtant de battre m’a réveillé. Mais tu souriais, tu ne souffrais plus.

Mais j’étais si égoïste que j’ai tenté de te retenir. Alors je t’ai cherché, dans mes rêves, tu apparaissais, dans le parc où nous passions nos après midi et là bas, ton odeur ne disparaissait pas. Je refusais de le laisser partir, je n’étais pas prête. 

Et je pense ne jamais pouvoir l’être. 

Après être restée des heures dans mon lit à me rappeler le souvenir de Rose, je décide enfin de me lever. Mes jambes sont engourdies et tremblent encore un peu.

Je m’habille d’une robe blanche légère et longue, pour cacher les cicatrices qui couvrent mes cuisses à cause des leçons de mon paternel, avec la chaleur dure de mettre autre chose. Cette robe est assez ample avec de longues manches pour essayer de cacher les marques de mes poignets dues aux cordes qui me lacéraient la peau quand je me débattais. J’ai un frisson désagréable qui me prend mais je finis de m'habiller. 

Je m’avance vers la porte et l’entrouvre pour pouvoir voir le couloir, qui est totalement vide. 

Je vagabonde dans le couloir qui mènent à une multitude de portes toutes fermées. Je n’ose pas ouvrir pour voir ce qui se passe derrière, je ne suis pas chez moi de toute façon. 

J’arrive rapidement à une porte qui semble menée dehors, manque plus qu’à savoir si c’est vers l’avant ou l’arrière de la maison. J’essaye en vain de trouver une présence dans cette maison, alors je finis par franchir cette porte. 

La vue me coupe le souffle. Je tombe sur un immense jardin, comme s'ils avaient aménagé un parc dans leur propre maison. 

J'avance un pas après l’autre, ma robe dansant merveilleusement autour de moi à cause du vent. 

J’en viens même à courir en voyant un étang en contrebas de la légère colline. Je n’ai jamais vu un endroit assez féérique et paisible. Moi qui passe mon temps à m’échapper dans mes livres, j’ai la chance de pouvoir admirer ce paysage presque irréel. Pourtant il existe, et dans la maison où je vais résider le temps que mon père lâche l’affaire, ou meurt. 

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 23 ⏰

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