~~ 18 chapitre ~~

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Ça faisait un moment que je m'étais réveillée , n'ayant pu trouver le sommeil de toute la nuit. À ma grande surprise, mes parents vinrent me voir, brisant le silence pesant qui s'était installé.

[DÉBUT DU FLASH-BACK]

Je m'étais levée tôt et m'étais rendue directement à la cuisine, assoiffée. Alors que je buvais avidement un verre d'eau, ma mère apparut soudain derrière moi, le regard terne. Elle me fixa avec insistance, avant de finalement céder, m'enlaçant avec tendresse.

"Je t'aime, ma fille, et je sais aussi que tu t'es mariée pour une bonne raison", murmura-t-elle, les larmes aux yeux.

Je ne pus retenir mes propres larmes face à ces mots remplis d'émotion.

"Je suis désolée de t'avoir crié dessus et humiliée. Je ne voulais pas, mais la colère a pris le dessus", poursuivit-elle, la voix tremblante. "Pardonne-moi, mon bébé."

J'étais dans ces bras quand mon père était apparu , je savais qu'il m'avait pas complètement pardonner mais je refusait de leur donner la raison de mon mariage '' mariage forcé '' , je voulais leur protéger d'Asael, mais il m'avait salué en me disant de prendre soin de moi avant de partir avec l'amour que je porte pour eux et en me laissant avec tout mes regrets, tourments , peur , détresse et douleur. Je savais que je ferais n'importe quoi pour qu'ils soient fiers de moi et pour que Flora soit aussi fière de moi de tout la haut .

[FIN DU FLASH-BACK]

Les mots, chargés de regret et de tendresse maternelle, de ma mère me touchèrent en plein cœur. Malgré tout ce qui s'était passé, mes parents n'avaient pas complètement abandonné. Ils semblaient enfin comprendre que ma situation n'était pas de mon fait, et que j'avais besoin de leur soutien.

Après le réconfortant échange avec mes parents, je me retirai dans le jardin, m'asseyant sur un des transats au bord de la piscine. Je laissai mon esprit vagabonder, réfléchissant à la façon dont ma vie en était arrivée là.

Je me fis alors la promesse de faire payer Asaël pour son arrogance et toutes les souffrances qu'il m'avait infligées. Il ne pouvait pas s'en tirer ainsi, après m'avoir piégée dans ce cauchemar.

Plus tard, lors du dîner dans la vaste salle à manger, Asael fit son apparition. Il s'installa en silence de l'autre côté de la table, un froid glacial l'entourant depuis le départ de mes parents. Je refusai obstinément de lui adresser la parole, et il en fit de même.

Pendant ce repas tendu, je ne pus m'empêcher d'admirer l'impressionnante demeure dans laquelle je me trouvais. Sur deux étages, elle comportait de nombreuses pièces, chacune plus somptueuse que la précédente.

Outre les deux vastes salons et la bibliothèque, la maison disposait également d'une salle de sport, d'une salle à manger spacieuse où nous nous tenions, ainsi que de plusieurs chambres, chacune avec sa propre salle de bain attenante.

À l'extérieur, un magnifique jardin s'étendait, abritant une piscine d'une taille impressionnante. L'architecture de la demeure, à la fois élégante et épurée, reflétait le raffinement et le luxe dans lesquels Asaël avait choisi de m'enfermer.

Malheureusement, toute cette beauté ne faisait qu'accentuer mon sentiment de prison dorée. Je brûlais d'impatience de trouver un moyen de m'extirper de cette situation et de faire payer à Asael ses actes.

Après avoir pris le temps de me rafraîchir dans la majestueuse salle de bain, je sortis de la douche, une serviette entourant délicatement le bas de mon épaule. C'est alors que la porte s'ouvrit, révélant Amora, la jeune femme bienveillante qui m'avait aidée lors de mon mariage forcé.

'' je vais jamais m'arrêter de le dire ''

'' mariage forcé ''

Elle me regarda, gênée, et s'empressa de s'excuser : "Je suis désolée, madame Volkova. Je ne pensais pas que vous seriez là. Veuillez m'excuser pour cette impolitesse."

Je la rassurai aussitôt : "Non, ne t'en fais pas. Appelle-moi Leora."

Elle me sourit, soulagée, et m'annonça : "Monsieur Volkova m'a demandé de vous installer dans une nouvelle chambre, juste à côté de la sienne."

Je la regardai, perplexe, mais ne dis rien. De retour dans la salle de bain, j'enfilai mon pyjama et la suivis dans les escaliers jusqu'au dernier étage, où se trouvait ma nouvelle chambre.

Avec résignation, je constatai que la seule chose que j'avais encore était mon bracelet, toujours à mon bras  droit. C'était le seul lien tangible qui me rattachait encore à ma vie d'avant, à cette liberté que j'avais perdue.

Tandis que je pénétrais dans cette nouvelle pièce, je sentis un nœud se former dans mon estomac. Asaël resserrait encore son emprise sur moi, m'enfermant un peu plus dans cette prison dorée. Mais je ne perdrais pas espoir. Je trouverais un moyen de me libérer, quoi qu'il m'en coûte.

Mais je ne pus m'empêcher d'être impressionnée par le soin apporté à sa décoration. Bien que l'endroit fût imposé par Asael, il reflétait néanmoins un certain raffinement.

Les murs étaient peints dans des teintes chaleureuses, créant une ambiance apaisante. Un immense lit trônait au centre de la pièce, surmonté d'un ciel de lit ouvragé. Les draps de satin et les nombreux coussins moelleux promettaient un confort inégalé.

Face au lit se dressait une vaste baie vitrée, offrant une vue imprenable sur les jardins luxuriants de la propriété. Un petit salon cosy était installé devant, avec un canapé en cuir et une table basse en bois précieux.

Sur le côté, une impressionnante bibliothèque regorgeait de livres, témoignant du raffinement culturel des Volkova. Un bureau en acajou complétait l'ameublement, signe que cette chambre était également conçue comme un espace de travail.

La salle de bain attenante était tout aussi somptueuse, avec une baignoire à remous, une douche à l'italienne et des vasques en marbre. Des serviettes moelleuses et des produits de toilette haut de gamme étaient soigneusement disposés.

Malgré la beauté de ces lieux, je ne pouvais m'empêcher de ressentir un certain malaise. Cette chambre, bien que luxueuse, n'était qu'une nouvelle cage dorée dans laquelle Asael m'enfermait. Chaque détail semblait avoir été pensé pour me retenir ici, loin de ma liberté.

Je m'assis un instant sur le bord du lit, faisant tourner ma bague de mariage autour de mon doigt pensant à ma douleur profonde.

Alors que je m'installais dans cette somptueuse chambre, tentant de m'y faire malgré moi, la porte s'ouvrit brusquement, laissant apparaître la silhouette imposante d'Asael.

Vêtu de son éternel costume noir, il dégageait une aura de pouvoir et de froideur. Sa chemise en soie sombre épousait parfaitement les muscles de son torse, tandis que son pantalon en lin tombait avec grâce sur ses longues jambes. Ses mocassins en cuir brillaient sous la lumière, et une montre en or ornait son poignet, symbole de sa richesse et de son statut.

Son regard glacial se posa sur moi, et il lança d'un ton méprisant : "Ta nouvelle chambre te plaît, pleurnicheuse ?"

Je le toisai avec autant de froideur, refusant de montrer la moindre faiblesse. "Peu importe ce qui me plaît ou non, de toute façon," répliquai-je, "vous vous en moquez, n'est-ce pas ?"

Son expression ne laissa rien transparaître, si ce n'est un certain agacement face à mon attitude rebelle. Sans un mot de plus, il tourna les talons et quitta la chambre, laissant derrière lui cette aura menaçante qui me glaçait le sang.

Une fois seule, je lâchai un long soupir, tentant de contenir la peur qui me tordait l'estomac. Asael était un homme dangereux, dont la cruauté n'avait pas de limites. Je devais rester sur mes gardes et trouver un moyen de m'extirper de cette situation, avant qu'il ne soit trop tard.

Serrant ma bague de mariage contre mon cœur, je me levai avec détermination. Quoi qu'il m'en coûte, je ne me laisserais pas abattre. J'étais Leora Salvatiera, et je me battrais jusqu'au bout pour retrouvrer ma liberté.

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la belle et son ombre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant