~~ 27 chapitre ~~

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Je venais à peine de me réveiller, j'avais presque pas dormi la nuit dernière. Je suis partie dans ma salle de bain pour me préparer quand une grosse douleur au bas de mon ventre m'a prise. C'était vraiment douloureux. J'ai vérifié si je n'avais pas mes règles, mais non, rien. Qu'est-ce qui m'arrive ?

Après quelques moments de souffrance, j'ai décidé de prendre un médicament contre la douleur à l'estomac. J'espérais pouvoir passer une journée un peu moins pénible que d'habitude. Enfin, j'espérais qu'Asael ai pitié de moi et me laisse juste sortir pour prendre l'air mais je savais que ça n'allais jamais arriver.

Pendant que je me préparais, je ne pouvais pas m'empêcher de repenser à la conversation que j'avais eue avec Lucie la veille. Qu'est-ce qu'elle allait me dire à propos d'Asael ? Pourquoi tout le monde a peur de lui ? Mes pensées étaient tellement confuses et tournaient en boucle.

Tout en avalant mon médicament, je me suis préparée nerveusement pour affronter cette nouvelle journée. Je ne savais pas ce qui m'attendait, mais une chose était sûre : j'étais épuisée et j'avais hâte que tout cela se termine. J'espérais simplement que je pourrais avoir un peu de répit, ne serait-ce que quelques heures.

Je descendais les marches, toujours en grimaçant à cause de la douleur dans mon dos. J'avais juste une grosse égratignure, mais c'était comme si on m'avait planté une lame de couteau dans le dos et qu'on l'avait fait descendre lentement. Peut-être que c'était ça, ma vie : vivre avec un malade mental pour le restant de mes jours.

Mais j'avais un ange dans toute cette noirceur, et c'était la belle Amora. J'étais tellement contente d'avoir une amie comme elle, elle était si innocente. J'étais assise en train de prendre mon petit-déjeuner avec elle, en riant, quand le haïssable Asael fait son apparition.

Il y avait comme par pur hasard un blanc entre nous, un silence de mort, comme je m'y attendais. Il est un être tellement monstrueux ; partout où il passe, il amène la peste. Mais il était beau quand même. Arrête de dire des bêtises, Leora, me suis-je réprimandée intérieurement. Cet homme est un véritable danger, pas un objet de désir.

J'ai essayé de garder mon calme et de profiter de la présence apaisante d'Amora. Mais la simple vue d'Asael suffisait à me glacer le sang. Et je le détestait toujours de m'avoir blessé . Une boule d'angoisse s'est formée dans mon estomac, amplifiée par les douleurs que je ressentais encore.

...

Une semaine était passée et je m'étais cloîtrée dans ma chambre. J'avais toujours mal à l'estomac, mais j'avais préféré ne rien dire pour ne pas déclencher la colère d'Asael. Amora passait toujours la journée avec moi et repartait le soir. Je n'avais pas revu Thane depuis la dernière fois, et ça m'avait un peu blessée. J'avais demandé à Amora, mais même elle ne savait pas où il était. Quant à Asael, je ne l'avais pas revu non plus, et c'était mieux ainsi. Mes parents, ça faisait beaucoup trop de jours que je ne leur avais pas parlé, et j'en étais dégoûtée.

La journée s'était passée comme d'habitude. Amora venait de partir et je m'étais mise en pyjama pour dormir. J'avais éteint la lampe et je m'étais préparée à m'endormir quand j'ai entendu un gros craquement, comme si on venait de casser quelque chose. Au début, je ne m'en suis pas inquiétée, me disant qu'il s'agissait sûrement du nouveau venu. Mais j'ai entendu un deuxième craquement, encore plus fort, qui m'a énervée. Je me suis levée d'un bond, j'ai mis mes pantoufles et j'ai ouvert la porte en grand pour sortir.

C'est là que j'ai vu deux silhouettes monter les escaliers, le visage camouflé par des masques, l'un avec un motif de joker et l'autre de Mario. Qu'est-ce que c'était que ce délire ? Je n'ai pas cherché à comprendre plus. J'ai refermé ma porte à clé et je me suis précipitée dans la salle de bain, fermant également la porte derrière moi.

la belle et son ombre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant