The Lawyer

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Pardon ? La vérité ?

Hazem : par chance, nous sommes dans la seule pièce de la maison où il n'y a pas de caméra.

Subitement, son ton devient plus calme. Je dirais même vulnérable.

Sienna : ah parce qu'en plus il y a des caméras dans la maison ?!

Hazem : partout, sauf dans ta chambre et les pièces comme les salles de bains ou les toilettes.

Ce que moi je ne comprends pas c'est pourquoi est-ce qu'il est rassuré qu'il n'y ait pas de caméra alors qu'il s'agit de sa propre villa. C'est censé être lui qui s'occupe de ça alors pourquoi ?

Hazem : libre à vous de croire ou non ce que je vais vous raconter.

Je hoche la tête, prête à l'écouter.

Point de vue Hazem :

Moi : comme tu l'as dis, ma famille a refusé notre union. On s'est enfuie ensemble, mais à notre retour ici, ils l'ont découvert et ils ont su que tu étais enceinte. Tu voulais arrêter cette vie dans l'illégalité, et moi de même. Je voulais tout autant que toi quitter ce passé sombre. Prendre soin de toi et de nos filles qui allaient bientôt venir au monde.

Je jette un coup d'œil vers celles-ci qui me regardent avec les yeux écarquillés. Je n'ose pas regarde ma bien-aimée dans les yeux. Je suis bien trop honteux pour pouvoir le faire.

Moi : les miens sont devenus fous de rage, et comme si cela ne suffisait pas, ils avaient eux aussi eut leurs places dans le mon du crime. Ils m'ont menacé de te tuer en te torturant salement durant des jours et des jours si je ne te quittait pas. Et comme il s'agissait de jumelles que tu portais, ils m'ont aussi ordonné d'en prendre une avec moi et d'en laisser une avec toi.

Je marque une pause en serrant les poings.

Moi : j'ai donc dû inventé le fait de ne pas vouloir quitter la criminalité. De faire le fou d'argent. Et je suis parti avec Sienna dans mes bras. Ils étaient toujours à mes trousses. Ils calculaient tous mes faits et gestes. Et aujourd'hui encore, d'où les caméras de surveillance. Ce n'est pas moi qui les gère. Mais eux.

J'essaye de reprendre mon calme afin de continuer mon récit.

Moi : te quitter ne leur a pas suffit. Ils voulaient que l'on souffre tout les deux de manière psychique. Plus le temps est passé et plus ils voulaient te détruire. Alors ils m'ont ordonné de récupérer Rosalía et que tu te retrouve donc seule. Et c'est la que tout à commencé pour que l'avenir fasse en sorte que l'on se retrouve.

Je daigne enfin la regarder. Ses yeux sont remplis de larmes et sa main est sur sa bouche afin de calmer ses sanglots.

Moi : et d'ailleurs, je ne t'ai jamais complètement abandonné, Isa. Chaque mois je te fesais un virement assez conséquent pour t'aider, dans l'anonymat. Et chaque mois je montais discrètement à Paris pour au moins te croiser près de ton lieu de travail. Mais pas seulement toi. J'observais aussi Rosalía de loin.

FLASHBACK

Paris

16h33*

Rosalía, 8 ans.

Je mets ma casquette puis ma capuche pour être bien camoufler. Je sors de la voiture puis m'asseois sur un banc pas loin de l'école.

C'est la fin de la journée alors elle devrait bientôt sortir maintenant.

Sayer, je vois sa petite tête apparaître et elle attend sa maman avec les autres enfants.

C'est dingue comme elle lui ressemble. Tout comme Sienna.

Je vois Isabela qui arrive et Rosalía cours à toute vitesse pour sauter dans ses bras. Elles se câlinent et s'embrassent, cette vue me fait sourire instinctivement. Au moin, elle a sa fille pour lui donner le sourire.

FIN DU FLASHBACK

Moi : je n'étais jamais trop loin pour veiller sur vous deux. Je n'ai jamais cessé de t'aimer. Tu ne sais pas à quel point mon cœur saignait à l'idée de te savoir loin de moi, que tu souffrais par ma faute. Si j'avais trouver une autre solution je peux te le jurer que tout ce serait passé différemment. Mais je n'aurais jamais supporter de te perdre à jamais. Je suis coincé dans une boucle infernale. Soit je me plie à leurs demandes, soit ils te tuent.

Point de vue Isabela :

Je me dirige vers lui et le détache tout en retenant mes pleures qui s'intensifient encore plus fort.

Une fois détaché, il se relève et décontracte ses muscles, qui jusque-là étaient crispé sur cette chaise.

Je le regarde droit dans les yeux et il fait de même. Et soudain il me prend dans ses bras et me serre fort contre lui et je fais de même.

Je fond en larmes pendant qu'il embrasse le haut de ma tête.

On se détache et il prend mon visage entre ses mains avant de venir embrasser mon front.

Moi : je suis désolé pour toute cette charge mentale que tu as dû supporter. Tu aurais dû essayer de m'en parler...

Hazem : ne t'excuse pas, ce n'est pas de ta faute. Si j'avais pu je l'aurais fait.

Je hoche simplement de la tête.

Point de vue Rosalía :

Je me sens perturbé, et un sentiment de culpabilité commence à naître en moi.

Mais, il me reste quelque chose que je dois savoir avant de toutner complètement la page.

Mon viol. Il a été commandité par lui, ou par sa famille ?

Au vue de toutes ses révélations, j'ai très envie de croire qu'il ne s'agit pas de lui mais il m'en faut la confirmation.

La voix de Nordine me sort de mes pensées, et ce qu'il dit me surprend.

Il s'avance vers mon père et lui dit :

Nordine : je suis prêt à t'aider à te débarrasser de ces gens. J'ai des relations un peu partout dans le monde et notamment au Liban. Alors je m'en occuperai et tu pourras être enfin tranquille.

Mon père écarquille les yeux puis lui dit :

Hazem : merci infiniment Nordine. Je te le revaudrai.

Nordine lui adresse un signe de tête en souriant.

Je me tourne vers Sienna qui elle, a les larmes aux yeux. Elle n'en revient pas tout comme moi.

Bonjour,
J'ai fait vite cette fois !

Je penses que vous l'avez deviner, on approche à grand pas de la fin de cette aventure.

Alors, que pensez-vous de toutes ces révélations ?

J'attends comme d'habitude vos retours en commentaire mes princesses.

N'oubliez pas comme d'habitude de partager et de voter.

Bye-bye ❤

Minna 🌹