Amour Impossible

CHAPITRE 16

PDV HÉLÉNA
En effet Lénie était là, debout devant la porte à ne plus bouger. Elle était tétanisée. Je l'avait vu entrer quand Djebril avait dit que Axel allait trop loin mais je n'avait pas eu le temps de les prévenir. Pour le coup je ne comprenais pas trop djebril, les caméras étaient allumés et les micros aussi. Ce qui voulait dire que tout le monde l'avait entendu. J'étais triste pour Lénie, non seulement son père la tapait mais en plus maintenant tout le monde le savait.

Elle était ressortie de la salle et s'était dirigée vers le château.

- Lénie attends ! Fit Djebril en commençant à courir.

Avec Axel on s'était mis à les suivre.

- TA GUEULE DJEBRIL, JE VEUX PLUS TE VOIR. T'es sérieux, devant les caméras et tout. Tu me dégoûte.

- Lénie. Fit-il en lui attrapant la main.

- Lâche moi, à quoi tu joue là. Plus jamais tu me touches. Fit-elle avant de partir.

La prod avait annoncé un prolongement de la pause suite à ce qu'il venait de se passer en informant que ça avait été vu par une dizaine de personne seulement.

- Putain qu'est-ce que je viens de faire. Fit Djebril en s'effondrant au sol.

- Eh Djebril, viens là t'en fais pas va va aller.

- Nan nan ça va pas aller, t'as vu ce que je viens de faire. Je viens de dire au monde entier ce que vivait Lénie.

- Mais nan t'en fais pas, il y a qu'une dizaine de personne qu'a vu.

- Ça va être repris de partout, tu le sais très bien.

- T'en fais pas, je suis sûre que les gens ne sont pas autant bêtes.

- Pourquoi tu t'en veux c'est rien. Fit Axel visiblement toujours énervé.

- Ta gueule Axel, dégage. Fit Djebril.

- T'es sérieux là.

- Axel calme toi, laisse lui du temps, t'inquiète je m'en occupe, vas vers les autres. Fis-je en essayant de calmer les choses.

Axel était parti suite à ça, il m'énervait pour le coup. Il ne se rendait pas compte de la gravité des choses.

- Eh Djebril viens avec moi on retourne au château.

- Nan nan nan, je peux pas la croiser.

- Ok viens on retourne dans la salle de théâtre on va pas rester là.

On s'était levés pour allé s'asseoir sur la première rangée de siège.

- Ça va aller Djebril.

Celui-ci avait fondu en larmes, ça me faisait de la peine de le voir comme ça. Il semblait être tellement attaché à Lénie. Je l'avais pris dans mes bras pour essayer de le réconforter.

- Ça va aller, je suis sûre qu'elle va te pardonner.

- Nan c'est impossible, déjà que de base elle me détestait pour la discutions à propos de toi alors là.

- Nan Djebril, je suis sûre qu'elle venait s'excuser pour ce qu'elle t'a dit et je suis sûre qu'elle va se rendre compte que tu voulais pas le dire. Elle va comprendre que c'était pas voulu et que jamais tu voulais lui faire du mal.

- Oui mais j'ai fait trop de choses là, je t'ai dit pour son beau-père, je vous ai dit pour son père et en plus y'avait les caméras.

- Mais nan ça va aller.

- Ah putain enfin, je vous ai cherchés partout, venez le directeur est là on vous attend. Fit Julien en débarquant dans la salle.

- Le directeur ?