CHAPITRE 18

595 38 27
                                    

La veille du prime

PDV HÉLÉNA
On était maintenant la veille du prime. Nous avions passé la semaine à répéter. J'avais peur de partir demain, je voulais rester dans cette aventure. Je n'avais pas parlé à Lénie cette semaine, je l'avais pas forcément évité mais on n'avait pas parler. Je voulais vraiment lui parler tout les jours si je pouvais mais j'avais peur. Peur de commencer à ressentir quelque chose de fort. Pour l'instant j'avais des sentiments plus qu'amicaux mais ce n'étais pas encore de l'amour. Et d'ailleurs ça m'allait très bien, c'est plus simple à oublier, tandis que si je commençais vraiment à ressentir de l'amour, je n'arriverai jamais à l'oublier. En sois on n'était pas amies donc si je ressentais déjà quelque chose comme ça, j'avais peur de se que je pourrais ressentir si on était vraiment amies. En plus de ça, il y avait mon copain. Je n'avais toujours pas eu la force de le quitter. Quand je l'avais appeler, il n'avait pas été sympa mais je n'arrivais quand même pas à le quitter. Je savais que je décevrai mes parents en faisant ça. Mais je ne pouvais plus rester comme ça, il me traitait vraiment pas bien, j'en avais marre. J'avais alors décidé de descendre pour l'appeler, je verrai sur le moment. Le téléphone sonnait, je stressais un peu. Il avait sonné quelques dizaines de secondes avant que ça réponde.

- Allo ?

- Salut chéri ça va ?

- Ça va. Fit-il froidement.

- Qu'est qu'il se passe ?

- À TON AVIS ?! TU TE FOUS DE MOI ?! Tu me fais passer pour un con devant toute la France.

- Mais de quoi tu parles.

- T'as vu comme t'es proche de Pierre, il se passe quoi avec lui ?

- Arrête ça, tu sais très bien qu'il n'y a rien avec Pierre.

- Ouais c'est ça et moi je suis le roi de France. Et même avec Lénie hein ?

- Quoi Lénie ?

- Tu l'aimes ça se voit.

- Mais qu'est-ce que tu racontes, on est même pas amies.

- Si tu le dis.

- T'as trouvé comment mon éval mardi ?

- Je comprends que tu sois nommée.

- Ça veut dire quoi ça ?

- Bah que je comprends pourquoi t'es nommée, c'était vraiment moche.

- BON J'EN PEUX PLUS DE TES REMARQUES ! C'EST TERMINÉ NOUS DEUX.

- QUOI ?! T'ES SÉRIEUSE LÀ, ESPÈCE DE SALOPE. COMMENT ÇA C'EST FINI. REGARDE TOI T'ES MOCHE, T'ES NUL. J'ESPÈRE QUE LÉNIE EST PLUS FORTE QUE TOI AU LIT, SINON VOUS ALLEZ VOUS FAIRE CHIER. MÊME POUR ÇA T'ES NUL. T'ES VRAIMENT UNE CONNASSE, JE SAIS MÊME PAS POURQUOI JE NE SUIS MIS AVEC TOI. JE TE SOUHAITE VRAIMENT PAS LE BONHEUR, TU LE MÉRITES PAS. SALE CONNE, LÉNIE A PAS DE CHANCE DE T'AVOIR, J'ESPÈRE QU'ELLE NE VA PAS SE METTRE AVEC TOI PARCE QU'ELLE FERAIT UNE GROSSE ERREUR. Mais je m'en fais pas pour elle, elle est en aucun cas amoureuse de toi, t'as aucune chance avec elle.

J'avais raccroché, la minute arrivait à sa fin et je réalisais gentiment ce qu'il venait de se passer. Il se foutait de ma gueule, il va pas bien. Ces mots tournaient en boucle dans ma tête. Bon par contre, il se prend pour qui à dire que si Lénie est nul au lit on va se faire chier. Il ne tenait pas plus de deux minutes et il fait des réflexions. Me voilà parti dans des pensées bien trop bizarre, je m'imaginais avec Lénie entrain de baiser. Fallait vraiment que je parte d'ici. Je ne comprenais pas comment il avait pu déduire que j'avais des sentiments pour Lénie, est-ce que j'étais autant transparente que ça. Est-ce que ça voulait dire qu'elle aussi l'avait compris et que c'était pour ça qu'elle était pas venu me parler cette semaine. Il fallait que j'appelle ma mère, je devais lui dire ce que je l'avais quitté, je ne voulais pas attendre demain. Il fallait que je trouve à qui appartenait la minute qui restait. Je me dirigeai donc vers vers la cuisine pour pouvoir trouver la réponse que j'attendais. Il y avait Djebril, Axel, MM et Clara qui étaient entrain de discuter.

Amour Impossible Où les histoires vivent. Découvrez maintenant