Amour Impossible

Action ou vérité

Lundi matin à 8h30

HÉLÉNA
Je commençais gentiment à me réveiller. J'avais aucune envie de me réveiller mais j'avais pas le choix. J'avais regardé en direction du lit de la benjamine, mais celle-ci ne s'y trouvait pas. Elle devait sans doute déjà être réveiller. Ça m'avait alors motivé à me lever, j'avais été dans la salle de bain pour pouvoir me doucher et me préparer.

J'avais fini de me préparer alors j'étais descendu dans la cuisine pour aller prendre mon petit déjeuner. J'y avais trouvé Lénie, elle était toute seule et était entrain d'écrire dans un petit cahier.

- Coucou comment tu vas ? Fis-je

- Coucou ça va et toi ?

- T'as dormi ?

- Oui

- Vraiment ?

- Je... non. Fit-elle en baisant la tête.

- Lénie est-ce que t'as au moins dormi 3h ?

- Non j'ai fait une nuit blanche.

- Lénie, fis-je en la regardant tristement, déjà hier tu avais pas dormi. Mange au moins un peu. On a une longue journée et on a cours de théâtre et de danse, il va te falloir de l'énergie.

Je m'étais levé pour lui préparer une tarine.

- Mange au moins ça s'il te plaît. Fis-je en lui tendant la tartine.

- Je...

Elle soupira avant de reprendre la parole.

- Bon d'accord, dit-elle en me prenant la tartine des mains.

Elle regarda la tartine avec dégoût avant de croquer une toute petite partie et de la reposer sur la table. Elle avait répéter cette opération quelques fois. Elle était même pas au quart de la tartine lorsqu'elle l'a posa sur la table avant de se lever.

- Lénie attends, mange au moins la moitié.

Elle reprit la tartine et mangea la moitié. Elle se leva pour se faire un verre d'eau qu'elle but instantanément.

- Je suis fière de toi Lénie.

Elle me regarda avec un sourire et me prit dans ses bras.

- Merci Hélé.

Je sentis mon cœur rater un battement, le contact de sa peau lorsqu'elle m'avait enlacée m'avait fit frémir. Je me sentais bien dans ses bras et je voulais pas que ça s'arrête. Elle m'avait appelé Hélé, MM avait l'habitude de m'appeler comme ça mais l'entendre de la bouche de Lénie, ça m'a fait quelque chose de spécial. Elle avait mis fin à cette étreinte.

- Je suis désolé mais je dois aller au toilette. Fit-elle

J'avais pas tout à fait fini de me préparer alors je montai vers la salle de bain. Quand je suis passée à côté des toilettes j'ai entendu des bruits de vomissent. Je savais que c'était Lénie mais je savais pas si c'était volontaire ou non. J'étais tellement triste pour elle. Je savais quasiment rien de sa vie mais cette petite partie était déjà horrible. Je connaissais pas dutout les raisons pour lesquels elle mangeait ou dormait pas. J'étais parti finir de me préparer, je voulais pas parler avec elle de ça, après tout ça me regardait pas. Il était déjà 9h30 alors la première sonnerie de la journée avait sonné. Aujourd'hui on avait un cours de théâtre.

J'étais parti en direction de la salle de théâtre, Pierre m'avait rejoint à la moitié du chemin.

- Salut Héléna ça va ?