La disscution

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PDV LÉNIE
Nous étions maintenant vendredi matin, j'étais contente je pouvais enfin retourner en cours. Je savais que je n'étais pas censée car j'avais encore extrêmement mal à la tête. Aujourd'hui on avait cours de danse et après c'était les répétitions donc je devais juste faire un cours de danse. Normalement, tout se passerait bien en tout cas, c'est ce que j'espérai. J'avais quand même une petite crainte. J'avais le droit de reprendre les cours, car j'avais menti en disant que je n'avais presque plus de douleur. Héléna me sortit de mes pensées.

- Lénie tout va bien ? Me fit-elle avec un regard tellement doux qu'il me vola un frisson.

- Oui ça va bien et toi ? Fis-je en mentant un peu car en réalité j'avais super mal à la tête.

- Oui nickel mais tu sais que tu peux me parler ?

- Oui je sais pourquoi tu me dis ça ? Répondis-je ne comprenant pas trop le but de sa question.

- Lénie ! Dit-elle avec un ton plutôt triste.

- Quoi ?

- Je sais que tu ne vas pas bien, je le sais Lénie. Tu n'as pas besoin de me mentir, tu peux me parler, je suis là pour toi tu sais ? Et je serai toujours là. Comment tu fais ?

- Comment je fais quoi ?

- Comment tu fais pour toujours faire rire les autres, tu souris toute la journée. T'es une petite boule d'énergie qui est toujours de bonne humeur. Jamais tu te plains de quelque chose, tu es la personne dans ce château qui se plaint le moins. Pourtant là je suis absolument sûre que tu crèves de mal à la tête. Toute la journée... toute la journée tu nous fait rire, tu fais attention à tout le monde. Dès que quelqu'un va pas bien tu vas vers lui pour lui remonter le moral. Tu essayes de faire en sortes que personne soit pas bien. Alors que toi tu es complètement détruite. J'aimerais juste que tu comprennes que tu peux nous parler Lénie. T'as pas besoin de faire semblant d'aller bien, t'as pas besoin de sourire. Tu peux nous parler, tu peux me parler. Je serais toujours là pour t'écouter, toujours. Jamais je ne te jugerai, jamais je me moquerai de toi. S'il te plaît Lénie parle moi. T'as le droit de pas aller bien, t'as le droit. Dit-elle en commençant à moitié de pleurer. Et pourquoi tu portes un pull, il fait super chaud. Remontes au moins tes manches.

J'avais lâché plusieurs larmes pendant qu'elle me parlait. C'était tellement beau ce qu'elle me disait. Ça me faisait de la peine de la voir pleurer. Je comprenais pas pourquoi elle me disais tout ça, surtout que on ne s'était presque pas parler de la semaine. Elle m'avait limite ignoré, je comprenais vraiment pas. Mais elle devait avoir ses raisons, c'est pas grave. J'étais émue par ses paroles mais j'étais restée bloquée sur le faite qu'elle me demande de remonter mes manches. Je voulais pas parler de tout ça avec elle, elle ne devait pas savoir. Personne devait savoir, j'en avais parlé avec Djebril et c'était déjà trop. Je regrettais un peu de lui avoir tout raconter, ça m'avait fait du bien de parler, mais je savais que maintenant il agissait plus de la même manière qu'avant avec moi. Il faisait beaucoup plus attention à moi. Ça me touchais qu'il fasse ça, mais je voulais pas qu'il aie pitié de moi. Je ne voulais pas que le regard d'Héléna à mon égard change alors j'étais pas décidée à lui en parler.

- Héléna... je... je sais pas quoi te dire. Merci pour tout ça, ça me touche vraiment je t'assure. Et je sais que tu es là pour moi, moi aussi je le suis pour toi. Mais je... j'ai pas envie de parler, pas maintenant, je me sens bien là. Et je t'assure que tout va bien.

- Ah bon tout va bien ??

- Oui

- Alors remontes tes manches !

- Quoi ?! Je... nan je... j'ai pas... j'ai pas chaud ça va.

- Lénie te fous pas de moi, tu transpire. Remontes moi ces manches s'il te plaît. Dit-elle doucement.

Amour Impossible Où les histoires vivent. Découvrez maintenant