La boîte à fantasmes

Chapitre 9 : trio de folie

*** vu qu'il n'est plus possible de s'écrire sur ce site, j'ai mis dans mon profil les moyens de me contacter directement via les réseaux sociaux. Car si l'écriture est une activité solitaire, je crois à la puissance des interactions humaines liées à la lecture***

Le fameux dimanche suivant, il fait beau. C'est le premier de trois jours de congé qui s'offrent à moi et je me réjouis déjà d'être à 19h00, l'heure de notre rendez-vous. Nous avons convenu que nous mangerons chacun de notre côté avant, pour éviter de se poser la question de quand nous allons passer aux choses sérieuses après un repas qui pourrait trainer en longueur. J'aime bien l'idée.

Par contre, il est clairement inenvisageable pour moi d'arriver avant Marc sur le lieu de rendez-vous. J'ai bien essayé de lui proposer qu'il vienne me chercher avant, sans lui donner la raison de cette requête bizarre, mais il a décliné, jugeant inutile le petit détour que je lui demandais. Je décide donc volontairement de me mettre en retard. A 18h50, j'envoie un message à Virginie pour lui annoncer un quart d'heure de retard. Elle me répond que ce n'est pas grave, qu'il ne faut pas me stresser pour arriver.

Ce n'est donc qu'à 19h20 que je me pointe devant chez elle. Je suis persuadée que je serai la dernière arrivée au moment où je sonne à la porte. Elle m'ouvre, habillée joliment dans une tenue sexy mais très chic. J'en ai fait de même : pantalon, top avec un léger décolleté. Lingerie noire assortie. Je trouve Virginie belle. Elle me fait rentrer.

Et là, surprise, point de Marc. Elle me raconte la raison de cette absence : « La voiture de Marc est en panne, il doit venir en train. Il n'arrivera que dans une demi-heure ». Je rigole, mais intérieurement le rire tourne au jaune. Je me sens subitement mal à l'aise. Virginie m'installe dans le salon, m'offre un verre et se pose dans le fauteuil en face de moi. Au moins ne se colle-t-elle pas à moi, je n'aurais vraiment pas voulu.

« Il faudra que quelqu'un loge Marc, car les horaires de train du retour ne sont pas géniaux » m'annonce-t-elle. Comme j'ai congé le lendemain, ce sera pour moi.

Virginie sent rapidement que je suis mal à l'aise et me rassure tout de suite : « Ne t'inquiète pas, je ne vais pas te sauter dessus. Marc m'a parlé de ton expérience malheureuse avec une autre femme et promis, je saurai t'écouter. D'ailleurs, si tu le désires, tu peux avoir un rôle de spectatrice au début. Je prendrai le rôle de meneuse et tu t'intégreras quand tu veux.»

Cette perspective me soulage et m'excite même. Je me détends gentiment et suis même très à l'aise lorsque Marc arrive enfin, tout penaud de son retard. Il se joint à nous au salon, on échange quelques banalités qui nous laissent dire qu'on n'est pas là pour refaire le monde mais bien pour passer dans la chambre d'à côté. Virginie nous y invite d'ailleurs rapidement. On la suit.

« On est chez moi, je prends le lead. J'aimerais que tu t'occupes de moi avec tes doigts et ta bouche, fais-moi jouir et Sabine nous regardera » annonce-t-elle à un Marc qui ne se fait pas prier. Je sens que le spectacle va être détonnant. Je m'assieds au bord du lit, presque timide et observe mes deux partenaires d'un soir. Virginie se couche et rapidement se retrouve en sous vêtement. Marc est torse-poil très vite également et prends assez rapidement le dessus dans le corps à corps. La passion est là, la fougue également. Je vois Virginie nue et suis impressionnée par sa poitrine que je n'avais pas imaginée si grande. Ses mamelons sont superbes et pointent déjà vers le plafond. Je la trouve attirante, mais j'observe plutôt Marc et suis curieuse de le voir une fois à l'œuvre de l'extérieur, maintenant que je connais bien le personnage.

Et effectivement, Marc s'impose et se place entre les cuisses de sa partenaire qui, elle, cambre allégrement comme pour faire allégeance à cette bouche et à ces doigts donneurs de plaisirs. J'observe Marc, lui aussi nu, excité, concentré, tout acquis à la cause du plaisir qu'il donne. Il dévore littéralement sa partenaire.