Entre feu et glace

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Cela faisait un peu plus d'une semaine que Livaï et Mikasa avaient entrepris la tâche infernale demander par Hange. Si Livaï ne s'exprimait pas sur le sujet et restait impassible depuis le début, Mikasa pour sa part passait par toutes les émotions.

Au début, tous les deux s'accrochaient pour la moindre chose. Plus d'une fois, ils avaient faillit en arriver aux mains avant de sentir le regard d'Hange sur eux, calmant leurs ardeurs belliqueuses.

Puis, ils passèrent par la phase « on s'ignore » malheureusement, ils se rendirent vite compte que procéder ainsi était contre productif, car ils perdaient du temps à refaire la tâche que l'un avait déjà effectuer, ce qui généraient de nouvelles tensions entre eux.

Depuis maintenant deux jours, ils essayaient de coopéré, se partageant la tâche de façon claire et définie. Ils communiquaient un minimum et les erreurs furent de moins en moins nombreuses, si bien qu'une semaine plus tard, ils commençaient à voir le bout du tunnel.

Ils se trouvaient dans la grande réserve du château ou étaient stockés matériels tridimensionnels de remplacement. Depuis très tôt le matin, ils n'avaient pas chômé. Livaï imposait la cadence et Mikasa n'avait pas intérêt à traîner sous peine de se prendre une soufflante.

Ils se trouvaient au fond de l'immense salle lorsqu'un soldat passa devant la porte de celle-ci. Ne sachant pas que Mikasa et Livaï s'y trouvaient et celle-ci étant toujours verrouillée à clé, il referma la porte, la fermant à double tour avant d'aller remettre la clé à sa place.

Les deux soldats, inconscients d'avoir été enfermés à double tour, poursuivirent leur tâche sans se préoccuper du reste. Ce n'est que vers l'heure du repas que Livaï pris la décision de prendre une pause.

Afin de ne pas perdre de temps au réfectoire, ils ramenaient chaque jour un panier repas avec de quoi tenir la journée jusqu'au soir. Ce n'est qu'en prenant place sur une caisse face à la porte que Livaï remarqua que celle-ci était fermée.
- Tu avais fermé la porte ? Demanda t'il à Mikasa.
- Moi ? Non, pourquoi ? Je suis rentrée avant vous.
- Il me semblait pourtant l'avoir laissé ouverte... dit il en haussant les épaules avant de tourner la tête vers Mikasa qui s'était mise à ricané. Je peux savoir ce qui te faire glousser comme une poule ?
- Pour votre gouverne, je ne glousse pas ! Ce n'est pas de ma faute si vous devenez sénile ! Ça doit être l'âge !
- Je t'en foutrais du sénile ! J'ai toute ma tête. Et je te dis que je l'avais laissé ouverte !
- Dans ce cas, le fantôme du château est venu la fermer derrière vous pour vous faire une blague.
- Ah ah ah ! Très drôle ! Si tu penses me faire peur avec ces conneries, désolé de te décevoir. Mais je ne crois pas aux fantômes !
- À quoi croyez vous on se demande bien...
- Parce que ça t'intéresse peut être ?!
- Aussi étonnant que cela puisse paraître, oui. Je me demande ce qui effraie le grand Livaï Ackerman ! Enfin... grand est un grand mot... pensa t'elle.
- Ne m'appelle pas comme ça !
- Pourquoi ? C'est votre nom après tout. À moins que le fait de porter le même nom que moi vous répugne à ce point...
- T'es obligée de toujours me provoquer ?

Mikasa s'appuya contre la caisse derrière elle et le fixa avec curiosité. Comment faisait il pour toujours garder ce self control dont elle était totalement dénuée ? Cela avait l'art de l'agacer.
- Vous tendez toujours le bâton pour vous faire battre. Qui puis-je ?
- T'es bien là seule à la ramener comme ça.
- Peut-être parce que je suis la seule à ne pas avoir peur de vous !
- C'est cela... C'est que tu ne me connais pas encore très bien morveuse !
- J'en connais suffisamment. J'en ai déjà vu beaucoup trop même ! Lâcha t'elle avec ironie.
- Je peux en dire autant, rétorqua t'il en glissant un regard indéchiffrable sur elle. D'ailleurs, tu devrais y aller doucement sur la musculation. T'es taillée comme un mec. Y a rien de sexy là dedans. Je doute que tu fasses s'exciter ton cher Eren comme ça. Il aurait l'impression de baiser son pote et non sa pote ! Quoi que, il aime peut-être les mecs, va savoir...
- Vous êtes obligé d'être aussi vexant ? Je vous demande si vous aimez les hommes ou les femmes, moi ? Demanda t'elle, tendue. Qu'est-ce que vous y connaissez d'abord ?
- Hmm... pas grand chose c'est vrai. Mais à mes yeux une femme doit être douce, posséder certaines rondeurs et avoir un minimum de sexe appeal. Chose dont tu es totalement dénuée.
- Pas comme Petra ? Demanda t'elle avant de regretter ses mots.
- Quoi Petra ? Qu'est-ce que t'entends par la ?
- Vous sortiez avec elle, non ?