Passé
_________________________________________Pendant une semaine, je suis allé rendre visite jour et nuit à mon père. Aujourd'hui, j'ouvre la porte de sa chambre avec des fleurs pour remplacer celles du vase.
— Kaito !
Il dit, enjoué. Il s'est réveillé ! Je cours dans ses bras et le serre fort.
— Doucement, mon grand, je vais bien.
Il me caresse la tête et je reste dans ses bras comme un enfant.
— Je t'ai dit de faire attention au travail, ne te surmène pas !
Je le gronde en le regardant fixement.
— Tout va bien, je suis vivant.
Il rit et je passe le reste de la soirée avec lui.
Tout à coup, il me regarde sérieusement.
— Kaito, tu es mon unique enfant. Et je ne peux plus faire grand-chose avec mon grand âge pour venger ta mère. Il ne me reste plus que toi. Tu dois mettre un terme aux Evans. Ce n'est pas pour te mettre la pression, je sais que tu trouveras une solution. Si je t'ai confié cette mission, c'est parce que je te fais confiance.
Il dit avec foi et certitude. D'un mouvement de tête, j'acquiesce à ses paroles.
— Je ne te décevrai pas, papa.
J'exprime avec conviction.
Le soir, je décide de bondir dans la chambre de Chelly. Je compte juste la prévenir de qui je suis.
Dès que mon père se remettra sur pied, je commencerai mon plan. Mon plan de la menacer.
Je pensais que sa fenêtre était fermée, vu que toute la semaine je ne suis pas venu. Mais non, elle est ouverte.
Elle n'en fait qu'à sa tête alors ? Quand j'entre dans sa chambre, elle se crispe, elle m'a entendu grimper. Sa poitrine respire trop fort. Je souris malicieusement.
Grâce à tous les agents que j'avais embauchés pour connaître toute leur mode de vie, je sais que Chelly est constamment seule. Ses parents ne devraient même pas être nommés parents.
Je marche jusqu'au fauteuil et m'assois. Je murmure d'une voix grave :
— Chelly.
Son prénom résonne entre mes lèvres et la fait frissonner. Je me lève et me penche vers elle.
— Tu serres les draps trop fort, carissima.
Je souffle dans le creux de son oreille. Je veux qu'elle ouvre les yeux, qu'elle assume ses actes. Je sais qu'elle apprécie mes venues.
— N'aie pas peur...
D'un mouvement de cil, elle ouvre ses paupières, ses jolis yeux marron et si sensibles.
Elle halète, semblant essayer de parler.
— Qui êtes-vous ?
Elle chuchote de sa jolie voix.
Je n'ai pas su m'en empêcher.
— Sovetski Kaito.
Je lui murmure d'un souffle et pars comme si je n'étais jamais venu.
Le lendemain, je décide de repasser devant chez elle et remarque qu'elle a laissé sa fenêtre ouverte. Sans hésiter, je monte dans sa chambre et décide de lui laisser un mot de ma venue et de la prévenir de ne pas essayer d'en savoir plus sur moi. C'est mieux comme ça.
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Spyer
RomanceChelly Jones, une adolescente de 17 ans en manque d'affection et naïve découvre que quelqu'un s'introduit régulièrement dans sa chambre la nuit. Déterminée à démasquer l'intrus, entre suspense, séduction et quête de vérité, Chelly plonge dans une av...