AZZAM , la trame secrète

Chapitre 6: Sous contrainte

COUCOU ICI J'ESPÈRE QUE VOUS ALLEZ BIEN .

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MAÏWEN

Je me réveillai avec une sensation d'inquiétude sourde, comme si quelque chose de mauvais flottait dans l'air.

En me dirigeant vers le salon, j'entendis des voix basses et tendues. Mon oncle et ma tante parlaient, et je pouvais percevoir la détresse dans leurs voix. En m'approchant, je vis ma tante, les larmes aux yeux, essayant de garder son calme.

— Qu'est-ce qui se passe ? , dis-je. Mon oncle leva les yeux vers moi, son visage marqué par l'angoisse.

— Ma fille, il y a eu une tempête de sable cette nuit. Elle a ravagé le marché et nos magasin n'ont pas été épargné. La plupart de nos marchandises sont détruites ou inutilisables ,me répondis mon oncle.

Mon cœur se serra à cette nouvelle. C'était un coup dur, surtout avec tout ce que nous avions déjà traversé.

— Comment cela a-t-il pu arriver ? Pourquoi maintenant, alors que nous avions déjà tant de soucis avec les troubles, murmurais-je.

Ma tante essuya discrètement une larme, essayant de se montrer forte.

— Nous avons fait de notre mieux pour protéger le magasin, mais la tempête était trop violente. Tout ce que nous avions mis de côté pour les jours difficiles... tout est parti, dit-elle.

Je m'approchai d'elle, prenant sa main dans la mienne pour lui offrir un peu de réconfort.

— Nous trouverons une solution. Nous ne pouvons pas abandonner maintenant. Peut-être que nous pouvons récupérer certaines marchandises, nettoyer et essayer de sauver ce qui peut l'être.

— Nous avons déjà fait un premier inventaire. Les pertes sont immenses, répondis mon oncle. Je pris une profonde inspiration, essayant de rassembler mes pensées. Nous avions besoin d'un plan.

— Je vais aller voir les dégâts moi-même. Je trouverai une solution ma tante ne t'inquiète pas.

Mon oncle hocha la tête, reconnaissant de ma détermination. Je regardai ma tante, qui essayait de cacher ses larmes.

— Ma tante Nous avons traversé tant de choses ensemble, et nous surmonterons cela aussi. Je vais trouver un moyen fais moi confiance.

Elle me serra la main, un faible sourire apparaissant sur son visage malgré la tristesse.

— Je sais ma famille tu as toujours été notre lumière dans les moments sombres. Merci, Maïwen.

Mon oncle posa une main sur mon épaule, l'espoir revenant dans ses yeux.

— Fais ce que tu peux, ma fille ,ajoute mon oncle.

Je me levai, déterminée à agir rapidement. La situation semblait désespérée.

La route vers le marché était parsemée de débris et de sable, témoins silencieux de la violence de la tempête. En arrivant sur place, mon cœur se serra en voyant l'étendue des dégâts. Les étals étaient renversés, les marchandises en grande partie détruites.

Des visages désespérés et fatigués se tournaient vers moi, et je savais que nous n'étions pas les seuls à avoir souffert de cette calamité.

Après avoir fait un tour du marché, il était évident que nous ne pouvions rien sauver. Les pertes étaient trop grandes. Désemparée, je fis demi-tour vers la maison.