Chapitre 14: Bijoux

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J'espère que vous allez bien ici.

Bonne lecture 📖

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*

Maïwen


Je me réveille lentement, bercée par la lumière douce du soleil qui traverse les rideaux de ma chambre. Le calme du matin est rompu par un léger bruit à la porte. Quelqu'un toque avec insistance. Je soupire, roulée encore dans mes draps.

Je me lève, frottant mes yeux avant d'ouvrir la porte. Sadiya, la servante, est là, toute souriante.Je roule des yeux intérieurement. Qu'est-ce qu'elle me veut si tôt ?

— Qu'est-ce qu'il y a ? dis-je, ma voix encore rauque du sommeil.

Sadiya incline la tête respectueusement avant de répondre :

— Je suis venue vous préparer, Altesse.

Je hausse un sourcil, agacée.

— Préparer pour quoi ? Je ne peux plus m'habiller seule maintenant ?

— Ce sont les ordres du roi, explique-t-elle.Je suis votre servante personnelle désormais. Vous devez être présentable à l'image de la famille royale.

Je soupire profondément.

— Oui, bien sûr. Pour flatter leur ego royal, n'est-ce pas ?

Je ne peux pas m'empêcher de lancer cette pique, même si je sais qu'elle n'y peut rien. C'est un pion, tout comme moi.

Je pars prendre une douche, essayant de me libérer l'esprit de cette réalité oppressante. Lorsque je reviens dans la chambre, Sadiya est toujours là, tenant une robe magnifique dans ses mains, d'un tissu fin et raffiné, tout à fait digne de la royauté.Elle est presque trop belle pour moi.

Sadiya commence à m'aider à l'enfiler, ses gestes sont délicats, professionnels.

— Vous allez être resplendissante dans cette robe, Altesse,dit-elle en ajustant les plis autour de ma taille.

— Je me sentirai surtout déguisée,elle me moule le corps, elle n'a pas de longue manche, c'est vulgaire, je rétorque. Comme un accessoire de plus pour embellir ce palais.

Elle termine de me coiffer avec soin, tressant mes cheveux avec une précision remarquable.

— Vous savez,commence-t-elle après un moment de silence, ce n'est pas si mal d'être ici Altesse.

Je secoue la tête, agacée par ses mots.

— Arrête de m'appeler comme ça Sadiya.

Elle reste silencieuse cette fois, finissant d'ajuster la dernière mèche de cheveux.

Quand je suis enfin prête, elle m'amène un petit-déjeuner copieux. Puis, à ma grande surprise, la porte s'ouvre à nouveau, et c'est Nita qui entre dans la chambre. Mon cœur rate un battement en la voyant.

— Nita ! dis-je, choquée et heureuse à la fois. Je me précipite vers elle et la serre fort dans mes bras.

— Comment as-tu réussi à entrer ici ? je demande, encore sous le choc de sa présence dans ce lieu interdit.

Nita sourit, légèrement amusée par mon incrédulité.

— Mon père travaille ici, n'oublie pas cela Maïwen. Je viens souvent lui rendre visite et j'ai profité de l'occasion. Il a demandé une audience spéciale au roi pour que je puisse te voir.

AZZAM , la trame secrète Où les histoires vivent. Découvrez maintenant