Chapitre 18 : Echec Kalista

13 2 30
                                    

Coucou j'espère que vous allez bien.
Bonne lecture.

👑

*

AMIR



Je me hâte à travers les couloirs du château avec un soldat derrière moi, le cœur battant sous l'urgence de la situation. La tension pèse lourd dans l'air tandis que je m'approche des grandes portes menant aux appartements d'Azzam. Je frappe avec force, sans attendre de réponse, puis j'entre.

Il est là, debout près de la fenêtre, contemplant l'horizon avec ce regard sombre qui lui est propre. Je m'incline respectueusement avant de prendre la parole.

— Azzam , Kambal a frappé à l'Est. Nous étions en patrouille, depuis plusieurs jours. Ses troupes nous ont tendu une embuscade, et bien que nous ayons combattu vaillamment, Edmund est blessé. Farid veille sur lui, mais sa condition nécessite des soins urgents. Les conséquences sont dévastatrices, avec de nombreuses pertes parmi nos soldats. Il semble qu'il a reçu des informations internes pour mener ses attaques venant du même traître. J'ai chevauché ici sans relâche pour vous en informer. Dis-je, d'une voix calme mais résolue.

Azzam se retourne brusquement, ses yeux s'assombrissant davantage à la mention de Kambal. Ses traits sont durs, la simple évocation de ce nom réveillait en lui une colère qu'il avait longtemps gardée enfouie.

Manar rentre soudainement dans la pièce aussi , se redressant doucement devant Azzam.

— Amir , je t'ai entendu, mon frère Edmund est blessé. Nous devons partir immédiatement, dit-il en se dirigeant vers moi.

Mais Azzam l'arrête d'un geste ferme, son regard ne quittant pas le mien.

— Manar Reste ici, je pars avec Amir, dit-il à Manar d'une voix impérieuse.

Manar se fige, l'ombre de l'inquiétude passant sur son visage.

— Mon frère est blessé , Azzam. Je dois être auprès de lui, et puis c'est dangereux que tu sois là-bas, les soldats de kambal peuvent t'attaquer, et on ne peux pas se permettre que le roi soit blessé , proteste Manar d'une voix tendue

— Tu veilleras sur la sécurité du château. Kambal ne s'arrête jamais à une seule attaque, tu le sais. Il pourrait frapper à nouveau, et nous ne pouvons risquer de laisser la forteresse vulnérable. Je vais voir de mes propres yeux les dégâts que ce monstre a encore causés, je ne serai pas blessé et même si c'était le cas c'est mon rôle d'être blessé pour les autres.

Manar hésite, mais le ton d'Azzam ne laisse aucune place à la discussion. Je reste silencieux, mes yeux passant d'un homme à l'autre, conscient de la tension qui règne. Finalement, Manar baisse légèrement la tête, résigné.

Azzam fait signe de la main, et je me précipite hors de la pièce, lui emboîtant le pas. Nous avançons rapidement à travers le château, les gardes s'inclinant sur notre passage. Je sens la rage d'Azzam bouillonner sous sa surface calme. Il marche avec une détermination féroce, et moi, à ses côtés, je ne peux m'empêcher de ressentir le poids de la responsabilité qui pèse sur lui.

*

Dans le désert de l'est , nous observons les dégâts causés par les attaques de Kambal.Azzam ressens le poids de la responsabilité qui repose sur ses épaules en tant que roi. Je me tourne vers mon frère.

— C'est énorme, dis-je

— Je l'avais prédis, Kambal était trop silencieux ces derniers temps, je savais qu'il préparais une menace , répond t'il.

AZZAM , la trame secrète Où les histoires vivent. Découvrez maintenant