AZZAM , la trame secrète

Chapitre 8: Tension

Maïwen

Une semaine plus tard

Une semaine depuis que j'ai trébuché et que le roi Azzam m'a rattrapée, ses bras forts et sûrs m'empêchant de tomber. C'était la première fois qu'il voyait mon visage sans que je le cache. Je n'avais jamais ressenti une telle gêne, non pas parce que je doute de ma beauté ou de mon apparence, mais parce que je ne sais pas ce que le roi pense de moi. Il avait ce regard indescriptible dans ses yeux, un regard qui m'a troublée bien plus que je ne voudrais l'admettre.

Pour une fraction de seconde, j'avais l'impression qu'il me trouvait peut-être différente.

Je sais que je le suis, mais son regard  ce jour-là, c'était comme s'il me déshabillait de l'intérieur, comme s'il voyait au-delà de mon apparence. Et même si je devrais me sentir outragée par cette intrusion, il y avait quelque chose dans ce regard qui m'a fait frissonner d'une manière agréable.

Je chasse rapidement ces pensées de mon esprit. Il s'agit du roi après tout, mon mini-ennemi, comme je me plais à le qualifier.

Ce n'est pas le moment de me laisser distraire par des fantaisies.

Je me dirige vers les appartements du prince Amir qui a fait appel à moi, pour lui demander ce qui doit être fait aujourd'hui. Des invités doivent arriver, la belle-famille de la princesse Akira.

Alors que je marche dans le couloir, je remarque une femme sortir des appartements du roi. Une femme belle, mais pas à en couper le souffle. Intriguée, je ralentis.

Bizarre.

Les murmures dans le palais disent que le roi ne supporte pas le toucher des femmes, ou du moins leur présence excessive, pour une raison que j'ignore.

Mais qu'une femme habillée aussi... légèrement sorte de ses appartements, cela me semble étrange, c'est peut être juste des rumeurs fausse, après tout les hommes sont.. disons un peu actif sur ce côté.

Encore une ne te laisse pas distraire Maïwen c'est pas tes affaire.

La femme m'aperçoit et se dirige vers moi, son regard arrogant me jaugeant de haut en bas.

— Hey, servante, dit-elle d'une voix autoritaire,  apporte-moi de la nourriture dans les appartements du roi tout de suite.    

Je la regarde, surprise par son ton.

— Ehh... non, dis-je fermement.

Elle plisse les yeux, son expression se durcissant.

— Quoi ?    

— je veux dire non je ne suis pas une servante,      réponds-je en croisant les bras. Fin j'ai un poste particulier, certes, mais je ne suis pas ici pour faire ce genre de tâches Madame.    

Elle me dévisage avec une haine à peine dissimulée.

— Tu sais qui je suis ?    

Je hausse les épaules, sans la moindre intention de me laisser intimider.

— Non, et je ne veux pas le savoir.    

— Je suis  Célia, ça te dis quelque chose? Je suis la dame de compagnie du roi,crache-t-elle.      Donc, si tu tiens à ton travail, tu ferais mieux d'exécuter ce que je dis.    

Je sens une pique traverser mon cœur, ce qui me surprend.

La dame de compagnie du roi ? Alors c'est elle l'a vide couille de... interessant.