Chapitre 19: Son ombre.

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Coucou
j'espère que vous allez bien.
Bonne lecture.
👑



Maïwen

Je quitte la chambre ce matin avec la sensation que chaque pas que je fais m'éloigne d'un gouffre invisible.

Les couloirs sont encore plongés dans la pénombre du petit matin, les torches n'ayant pas été allumées. Je respire doucement, tâchant de me calmer, et tire un peu plus sur le châle jeté sur mes épaules. L'air est frais, mais ce n'est pas cela qui me fait frissonner.

Je m'immobilise soudain en voyant une silhouette dressée près de ma porte. Azzam est là, adossé contre le mur, les bras croisés sur sa poitrine. Son regard est braqué sur moi, et un sourire narquois étire ses lèvres. Comme s'il m'attendait depuis longtemps déjà.

— Suis-moi.

Il ne me laisse pas le temps de protester. Sans un mot de plus, il tourne les talons et descend le long du couloir, me forçant à le suivre d'un pas précipité pour ne pas le perdre de vue.

Lorsqu'on sort du château, quelques gardes fidèles et Manar sont déjà prêts, et plusieurs chevaux piaffent d'impatience. Les premiers rayons du jour peignent le ciel d'un bleu pâle, les ombres des arbres dansent sous le vent.

Manar m'aide à monter sur l'un des cheval, Azzam monte en selle, et sans un regard pour moi, fait signe que nous partons.

Les heures passent dans un galop silencieux à travers des chemins que je ne connaissais pas, des sentiers sinueux bordés de forêts épaisses et de collines vallonnées. Le paysage change peu à peu. La végétation se fait plus luxuriante, les arbres se dressent, majestueux, leurs branches tissant un dôme de verdure au-dessus de nos têtes.

C'est tellement différent des vastes étendues désertiques que je connais.

Je n'aurais jamais cru qu'une telle beauté pouvait exister dans ce royaume, si éloignée du désert de sable et de poussière de mon enfance. À un moment, nous traversons une plaine ouverte où des rivières scintillent sous le soleil.

Je ne peux m'empêcher de jeter un coup d'œil vers Azzam. Il ne montre aucun signe d'émotion, chevauchant avec cette même prestance arrogante.

Finalement, nous arrivons dans une vallée encaissée, entourée de hautes montagnes. Là, nichée entre les roches, une mine s'étend à perte de vue, les reflets d'or brut étincelant sous la lumière du jour mourant.

Je reste bouche bée.

Nous descendons et Azzam nous guide vers une entrée discrète dissimulée entre deux parois rocheuses, À mesure que nous avançons une lumière dorée émergeait des profondeurs.

Une tunnel de mine.

La mine est non seulement remplie de pépites d'or et de lingots scintillants, mais aussi de cristaux rares et de pierres précieuses multicolores incrustées dans les murs.

Les tunnels s'étendent sur des kilomètres, avec des stalactites d'or pur qui pendent du plafond, illuminées par des torches aux flammes dansantes. C'est un véritable trésor digne des plus grandes légendes. Une vision de richesse et de splendeur inégalée.

— Tu vois ça ? C'est la mine que ton père a laissée. Chaque lingot d'or, chaque pièce forgée avec cet or... tout ça t'appartient maintenant.

La  voix d'Azzam fend le silence, me tirant de ma contemplation

Je le fixe, incrédule. L'idée qu'une telle fortune soit liée à ma famille me coupe le souffle. Toutes ces richesses, toute cette opulence que je n'aurais jamais imaginée... C'est pour cela que Kambal est prêt à tout détruire. Tout pour s'approprier cette montagne d'or.

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AZZAM , la trame secrète Où les histoires vivent. Découvrez maintenant