Chapitre 17: A mes côtés.

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Coucou j'espère que vous allez bien.

Bonne lecture 📖


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AZZAM


Deux jours plus tard

Je me dirige d'un pas ferme vers la salle du trône, le front légèrement plissé par l'interrogation. Manar m'a demandé cette audience, mais ce ton grave, cette urgence sous-jacente dans son message me laissent perplexe. Qu'est-ce qui nécessite à ce point mon attention, et surtout, la présence de son père, lord Alaric? Je pousse les portes et entre dans la salle.

À mon arrivée, tout le monde se lève et s'incline devant moi. Cette révérence habituelle ne me fait plus aucun effet, mais aujourd'hui, elle me paraît encore plus dénuée de sens. Quelque chose flotte dans l'air, quelque chose que je ne saisis pas encore, mais je le sens dans le poids des regards, dans l'atmosphère tendue. Je m'avance vers Manar et son père lord , les fixant tous deux d'un regard inquisiteur.

—  Manar, que se passe-t-il ? dis-je d'une voix froide et directe.

Manar se tourne vers moi, un léger sourire en coin, comme s'il savait quelque chose que je ne sais pas encore. Je n'aime pas ce sourire. Pas du tout.

— Majesté, nous devons vous parler... seuls, répond-il en m'observant avec cette lueur familière dans les yeux.

Je me tourne vers les conseillers et les nobles présents, d'un geste brusque.

— Sortez tous.

Une fois la salle vide, je me retrouve face à Manar et lord Alaric.

— Azzam tu voulais des preuves, mon père est venu avec, dit Manar.

Preuves de quoi?

— Alors, parlez,ordonné-je, fixant Alaric.

— Majesté, cette fois-ci, nous ne sommes pas simplement venus pour voir notre fils Manar. Nous sommes ici pour vous délivrer une lettre. Un message qui nous a été confié il y a bien longtemps... par votre père, le roi Zakir.

Mes yeux se plissent. Mon père ? Cela fait des années que je n'ai plus entendu son nom associé à quelque chose de secret.

— Un message de mon père ?dis-je, la tension montant d'un cran. Et quel est-il, ce message ?

Alaric s'éclaircit la gorge avant de répondre, les yeux baissés sur ses mains, presque comme s'il pesait le poids de chaque mot.

— Votre père, entretenait une... relation amicale le noble Arwen vous le savez. Il était son protecteur, car ce dernier cherchait à fuir son frère, Kambal. À cette époque, Arwen possédait d'immenses richesses... la deuxième plus grande fortune après celle de la famille royale.

— Ça je le sais deja. ordonné-je, ma voix plus dure, impatiente.

— Cette fortune, Majesté, doit être rendu à sa fille...et je suis venu à la recherche de sa fille et aussi vous donner des preuves sur son héritage...je dois l'amener avec moi, elle sera sous ma responsabilité Majesté..

Il marque une pause. Manar, à côté de lui, sourit de plus belle, et ce sourire me met encore plus sur mes gardes.

— C'est n'est pas la peine père...cette fille... c'est la femme de Azzam, Maiwen., dis Manar

— Quoi? Tu étais au courant que c'était elle et tu ne me l'as pas dit ? lance Alaric d'une voix plein de surprises.

Il ne répond pas tout de suite, mais son sourire s'élargit, ce qui m'irrite davantage.

AZZAM , la trame secrète Où les histoires vivent. Découvrez maintenant