Sous contrôle [En réécriture pour le bonheur de vos yeux]

Premiere tentative

Baptiste se dirigea vers la salle de bain avec un sourire en coin, une lueur malicieuse dans les yeux.

Il savait qu'Isabelle était toujours un peu gênée lorsque la conversation s'orientait vers des sujets physiques, et cette idée le divertissait. Une sensation étrange l'envahissait chaque fois qu'il la voyait réagir ainsi, à la fois innocent et intrigué.

Sous l'eau chaude de la douche, il laissa ses pensées dériver, rejouant les événements de la veille. Le baiser qu'il avait déposé sur le front d'Isabelle revenait sans cesse dans son esprit. Il se demandait s'il avait franchi une ligne, s'il avait été trop audacieux. Pourtant, il n'avait ressenti aucun malaise à cet instant, seulement une sorte de douceur familière.

« Isabelle commence à aller mieux, » pensa-t-il, l'eau ruisselant sur son visage. « Peut-être qu'il est temps de laisser les choses suivre leur cours. »

La pensée s'installa confortablement dans son esprit. Baptiste coupa l'eau et sortit rapidement de la douche, enroulant une serviette autour de sa taille sans vraiment se presser. Il se dirigea ensuite vers la cuisine, où Isabelle s'affairait, absorbée par la préparation du petit-déjeuner. Lorsqu'elle se retourna et croisa son regard, elle se figea immédiatement.

— Tu vas me faire une syncope, là, rigola Baptiste, peinant à contenir son amusement.

— Ça va pas de te balader à moitié à poil chez moi ?! Baptiste ! protesta-t-elle, ses joues prenant rapidement une teinte écarlate.

Il éclata de rire, plié en deux devant son expression outrée.

— T'es toute rouge, dit-il en la taquinant. T'as jamais vu le torse d'un homme ?

Isabelle, encore plus gênée, cacha aussitôt son visage dans ses mains.

— Va t'habiller, sale fou ! lança-t-elle, la voix étouffée par ses mains.

Mais Baptiste n'était pas prêt à s'arrêter là. Un sourire espiègle sur les lèvres, il s'approcha dangereusement d'elle, réduisant la distance qui les séparait. Isabelle, décontenancée, fit un pas en arrière, essayant de maintenir une barrière invisible entre eux.

— T'es toute mignonne quand tu réagis comme ça, murmura-t-il, son regard amusé se posant sur elle.

Isabelle sentit son cœur s'accélérer tandis que la température de son corps montait dangereusement. Elle déglutit difficilement, tentant de reprendre le contrôle.

— Tu prends soin de ton corps... c'est bien, dit-elle, la voix hésitante, cherchant ses mots.

Baptiste, en guise de réponse, s'approcha encore davantage et, sans crier gare, déposa un nouveau baiser sur son front, aussi léger qu'une plume. Ce simple geste déclencha en elle une vague d'émotions qu'elle ne parvenait pas à définir clairement.

— Ça devient une habitude ? demanda-t-elle, son cœur battant plus fort.

— T'aimes pas ? répondit-il avec un sourire joueur. Si tu trouves que j'en fais trop, je peux toujours arrêter... avant d'aller plus loin.

Avant qu'elle n'ait le temps de répondre, il recula soudainement, un grand sourire sur les lèvres, comme s'il jouait à un jeu dont elle ignorait encore les règles. Isabelle, quant à elle, resta figée sur place, ses pensées s'embrouillant. Que voulait-il dire par « aller plus loin » ?

Un peu plus tard, après s'être habillé, Baptiste revint la rejoindre dans la cuisine, un air décontracté sur le visage. Il proposa d'aller faire une promenade dans le parc voisin, histoire de profiter de l'air frais et de changer d'horizon. Isabelle hésita un instant, mais l'idée de sortir et de s'aérer l'esprit finit par la convaincre.