La marche du trône

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Rhaenys Targaryen entra dans la salle du trone, sa présence imposante forçant le silence. Elle était magnifique, sa chevelure argentée et ses yeux (…) rappelant la noblesse de son sang. Les murmures se turent alors qu’elle avançait, les seigneurs et dames écarquillant les yeux de surprise.

 Les murmures se turent alors qu’elle avançait, les seigneurs et dames écarquillant les yeux de surprise

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( Imaginons des vêtements noir, des cheveux légèrement
plus court et trempé, par la pluie extérieur)

La salle du trone était pleine et remplie d’un brouhaha qui exaspérai le roi, le débat qui n’avait pas lieu d’être pour le roi Viserys fut mis a terme.  Lorsque les grandes portes s’ouvrirent brusquement. Tous les regards se tournèrent vers l’entrée, où se tenait une silhouette élancée, trempée par la pluie battante. Ses vêtements de nobles guerrier et ses cheveux blonds quelque peu en désordre ne faisaient qu’ajouter à l’air mystérieux qui l’entourait. La salle du trône fut plongée dans un silence tendu.
La jeune femme avança et descenda les marche avec détermination, ses yeux brillant d’une intensité familière.
Un murmure d’incrédulité parcourut la salle. Des mots étaient perceptibles pour la princesse et pour la famille royale « princesse perdue », « sorcière », « une envoyé des dieux ou des enfers », ou encore « enfant bâtarde ».
Arrivée au bout de la salle du trône et ayant franchi toutes les colonnes de celle-ci,  la princesse fit une révérence, s’allua le roi «  votre majesté, mon père »
Lord Corlys Velaryon, voyant le sourire vaguement dissimulé du roi, se leva, son regard perçant tentant de percer le voile de cette apparition inattendue. « C’est impossible », s’exclama-t-il. « La sœur de Rhaenyra a disparu des années avant notre époque. »
Alicent Hightower ( reine ), situé comme tous dans l’assemblée et face au roi (à la droite du roi, pour son cas), plissa les yeux de suspicion et d’incrédulité. « Si tu es vraiment qui tu prétends être, prouve-le », lança-t-elle froidement. Cette prise de parole qui ne cachait pas sa méprise et sa peur lui valut un regard noir du roi.
La prétendue sœur perdue de Rhaenyra plongea la main dans sa poche et en retira un médaillon en argent, orné de l’emblème Targaryen, qu’elle tendit à la reine régente. « Ce médaillon m’a été donné par ma mère, la reine Aemma, le jour de ma naissance. »

Viserys Ier, assis sur le trône de fer, se pencha en avant, scrutant le visage de la jeune femme avec une intensité fébrile. « Approche », ordonna-t-il d’une voix tremblante. « Laisse-moi voir ton visage de plus près. »
Elle s'approcha, son regard ne fléchissant pas sous le poids des regards sceptiques. Viserys tendit la main et toucha doucement la joue de la jeune femme. « Ces yeux… Ces traits… Vous ressemblez tellement à Rhaenyra et … a votre mère. »
Mais les murmures de doute et de scepticisme ne s’éteignirent pas. « Des ressemblances peuvent être fabriquées », murmura l’un des conseillers. « Des objets peuvent être volés. »

La jeune femme se redressa, son visage empreint d’une détermination farouche. « Je ne suis pas venue ici pour plaider ma cause avec des mots. Je suis venue pour prouver ma valeur et ma loyauté envers ma famille. Donnez-moi une chance de montrer qui je suis réellement. »
Les murmures de la salle s’évanouirent soudainement, remplacés par un silence choqué. Alicent s’avança brusquement. « Votre Majesté, cela pourrait être une ruse ! »
Mais Viserys, les yeux fixés sur sa fille, secoua la tête. « Non, Alicent. C’est elle. Le cœur d’un père sait reconnaître son enfant. »

Le roi se redressa doucement et prit une profonde inspiration. « Il est temps que vous sachiez la vérité sur la disparition de Rhaenys. » Il se tourna vers l’assemblée, ses yeux s’arrêtant sur le Grand Mestre et trois autres conseillers. « Seuls quelques-uns parmi vous sont au courant de cette histoire. »

Viserys se releva difficile en prenant appui de sa canne et commença son récit. « Il y a des années, le jour même de sa naissance, Rhaenys fut écartée de la cour non pas par ma volonté, mais par un choix déchirant que nous avons dû faire. Notre royaume était en péril, et sa sécurité était menacée par des factions qui souhaitaient s’en prendre à notre famille. Le Grand Mestre, avec l’accord de trois de mes plus proches conseillers, a proposé de cacher son existence pour la protéger. »

Il marqua une pause, son regard se perdant dans le passé. « Rhaenys fut envoyée loin de la cour, sous une fausse identité, pour la préserver de ceux qui auraient voulu lui nuire. Ce sacrifice fut fait pour son bien et pour celui de notre royaume. »

Viserys continua, sa voix empreinte de regret. « Ce fut une décision douloureuse, mais nécessaire. »

Rhaenys se détourna du roi regardant un a un les membres de sa famille et posa son regard sur sa sœur aînée. Rhaenyra, elle, était pétrifiée.  Rhaenys s’avança devant sa sœur, Elle s’agenouilla devant Rhaenyra, d’une voix claire, déclara : « Ma sœur, Rhaenyra, est l’héritière légitime du trône, future Reine des Andals et des Premiers Hommes. Je suis ici pour défendre son droit et lui prêter allégeance et protection »
La salle fut plongée dans un silence abasourdi, les opposants de Rhaenyra incapables de trouver leurs mots.
Viserys, profita de ce moment pour conclure et déclara : « La maison Targaryen est plus forte que jamais. Ensemble, nous assurerons la paix et la prospérité de notre royaume. » Mais dans l’assemblée, tous n’étaient pas enchantés. Et Aegon, héritier potentiel, avait observé la scène avec intérêt.

Rhaenys prêta serment à sa sœur devant toute la cour, promettant de défendre son droit au trône avec toutes les forces à sa disposition. Sa présence et son soutien inébranlable redonnèrent espoir à Rhaenyra, qui se sentait enfin prête à affronter les défis à venir.
A

vec Rhaenys à ses côtés, la prétention de Rhaenyra au trône gagnait en légitimité et en puissance. Les complots et les intrigues se heurtaient désormais à un mur de loyauté et de détermination. Les Targaryen, unis par le sang et par la promesse d’un avenir commun, se préparaient à écrire un nouveau chapitre de leur histoire.

Le chant de l'ombre prophétique Où les histoires vivent. Découvrez maintenant