1- Complices

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Ridgefield, Connecticut

Briar

Tic-tac

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Tic-tac...

Tic-tac...

Tic-tac...

Les aiguilles qui tournaient dans le cadran étaient le seul bruit qui se faisait entendre dans cette pièce vide et humide, et cet insupportable son va avoir raison de moi.

Si c'est une nouvelle forme de torture, ça fonctionne !

Mes yeux ne quittent pas l'horloge accrochée au mur, ça fait exactement quarante minutes et trente-sept secondes que je suis assise sur cette foutue chaise, et les effets du temps commencent à se faire ressentir sur mes fesses qui me font hyper mal, et comme si ce n'était pas assez inconfortable, mes mains sont liées par des menottes comme si j'étais une criminelle. Je tape nerveusement mes doigts sur la table avant de jeter un coup d'œil au miroir sans tain, et mon reflet m'arrache instantanément une grimace. Mes cheveux sont en bataille et mon maquillage a coulé.

Génial, je fais peur à voir !

Ni moi ni mes amis n'avons protesté pendant que la police nous passait les menottes et nous énumérait nos droits. Nous n'étions pas stupides, même si on se demandait pour quelle raison nous ont-ils arrêtés. On nous a conduits dans différents véhicules qui roulaient en direction du poste de police. Pendant le trajet, j'étais comme dans un état de trans, ne réalisant pas vraiment ce qui était en train de se produire. Ce n'est que quand ils m'ont enfermé dans cette salle d'interrogatoire que j'ai repris possession de mes esprits. Je pensais qu'on allait procéder à l'interrogatoire tout de suite, mais vu que je suis ici depuis presque une heure, ils avaient certainement autre chose en tête.

Je pense à mes amis et s'ils sont parvenus à sortir de ce pétrin, ou s'ils attendent inlassablement comme moi.

Soudain des bruits parviennent depuis le couloir, je me redresse au même moment où deux hommes pénètrent dans la salle, l'un d'eux, vêtu d'un informe de police, me lance un regard emplit de jugement, tandis que l'autre porte un costume sur mesure, et s'avance en ma direction, avant de jeter un dossier portant mon nom sur la table.

– Bonsoir mademoiselle Lewis, Je me présente, inspecteur Henry Dallas, de la brigade criminelle de New York.

Il agite fièrement son badge sous mon nez et me lance un sourire charmeur.

Pourquoi la criminelle de New York est-elle là ? Et qu'est-ce qu'ils me veulent à moi ?

— Je vais te poser quelques petites questions, et si tu coopères, tu seras libre de partir. On est d'accord ?

Il s'adresse à moi lentement, comme s'il parlait à un enfant, et il n'y avait rien qui m'agaçait plus que ça.

J'inspire longuement, me rappelant où je me trouvais, et tente de mon mieux de rester calme.

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