⚠️ CETTE HISTOIRE EST LE TOME 2 DE " ASHES OF LOVE " ⚠️
«... J'ignore pourquoi c'est toi que mon cœur a choisi,
Peut-être parce que tu représentes une certaine nostalgie,
Ou peut-être parce qu'on s'est connu gamins et que tu dégage une certaine fami...
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J'ignore comment il a fait, mais ce psychopathe d'Andy est arrivé à mon appartement quelques minutes après moi. Durant le trajet, je me suis demandé si je ne faisais pas une énorme connerie en lui ouvrant ma porte. La réponse était oui, mais je comptais lui laisser le bénéfice du doute, et prendre des précautions. Peut-être qu'il avait simplement besoin de parler, et même s'il ne mérite sûrement pas qu'on l'écoute, j'avais besoin de comprendre. Allez savoir pourquoi, d'ailleurs. Même si tout mon être me criait de rester loin de lui, il y avait quelque chose qui me poussait vers lui, je ne saurais l'expliquer. De toute façon, je n'ai jamais été du genre à écouter cette petite voix raisonnable dans ma tête.
À peine ai-je posé le pied à l'intérieur de la maison, qu'il frappe à la porte. J'inspire longuement, me préparant mentalement à ce qui va suivre, avant de lui ouvrir. Il affiche toujours ce même sourire plein de malice et qui en disait long sur ses intentions. Alors qu'il s'apprête à pénétrer chez moi, je lui barre l'accès avec de mon bras. Andy m'interroge du regard, confus.
– Ton arme. Dis-je, tendant ma main en sa direction.
Il roule les yeux, amusé, mais voyant que je ne plaisantais pas, il sort son pistolet de l'arrière de son jean noir et le pose sur ma main. Je le scrute un instant en arquant un sourcil, ma main toujours tendue vers lui, sachant qu'il devait surement avoir une autre arme sur lui.
Il souffle agacé, en marmonnant quelque chose d'incompréhensible. Cependant, il cède, s'abaisse et tend le bras vers ses grosses godasses. Il glisse sa main à l'intérieur de sa chaussure droite et en sort un couteau parfaitement protégé dans un étui, avant de me le donner.
– Je peux entrer maintenant, ou tu veux que je me déshabille aussi ? me lance-t-il, d'un ton las.
Mes lèvres s'étirent en un sourire mauvais.
– Non, j'aimerais que tu m'épargnes cette vision d'horreur.
Ma réplique lui arrache un rire, je finis par me pousser et le laisser passer avant de fermer la porte derrière nous.
Il s'avance dans le séjour d'un pas assuré, comme si c'était chez lui, et ce comportement m'irrite.
Décidément, son père n'a pas pensé à lui apprendre les bonnes manières entre deux leçons de tirs.
Il scrute la pièce des yeux, intéressé, tandis que je reste près de l'encadrement de la porte, légèrement mal à l'aise.
– C'est mignon chez vous, fit-il en se tournant vers moi, d'ailleurs, elle est où ta coloc sexy ?
Je croise les bras en penchant la tête.
– Pourquoi ? Tu voudrais la kidnapper pour ensuite la tuer ?
