5- Nouveau départ

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Ridgefield, Connecticut

Briar

HUIT MOIS PLUS TARD

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HUIT MOIS PLUS TARD

J'émets un grognement alors qu'un bruit assourdissant me tire de mon sommeil.

Putain Riley !

Je papillonne des yeux, aveuglée par les rayons de soleil qui transpercent les volets de la fenêtre du séjour, essayant de m'habituer à la lumière. J'étire mes membres engourdis et roule sur le canapé, me souvenant qu'il était loin d'être confortable. La sonnerie qui bourdonne dans mes oreilles ne cesse toujours pas, je réprime un juron et me redresse afin d'attraper mon portable afin de voir l'heure.

Bon sang !

Je jette un coup d'œil à ma colocataire, qui dormait, à point fermé, sur une couette posée à même le sol, ne se souciant pas de son téléphone qui hurlait près d'elle.

J'attrape un des coussins qui trainait par terre et le lui lance à la figure. La brune grommelle quelque chose d'incompréhensible, perdant ma patience. Je lui relance un coussin qui atterri sur le précédent, cette fois-ci, elle se redresse faisant tomber les coussins. Riley me lance un regard confus.

– Ton réveil. Lui dis-je, sans masquer mon agacement.

Ses grands yeux verts s'écarquillent tels des soucoupes, elle essaye de se relever, mais dans la panique ses pieds s'emmêlent à la couverture, la faisant tomber par terre. Je ne peux m'empêcher de rire, et elle me fusille du regard.

- Je vais être en retard, merde !

Je me pince les lèvres retenant mon rire, alors qu'elle essaye de libérer ses pieds, mais ses membres ne semblent pas coopérer.

– Tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même, fis-je en me levant pour l'aider, tout l'immeuble a entendu ton réveil sonner.

Une fois libre, elle souffle comme une petite fille gâtée.

- Ouais, bas j'ai la gueule de bois.

Je lève les yeux au ciel.

- Qui t'as dit que c'était une mauvaise idée de boire la veille d'un entretien ? Dis-je, en faisant mine de réfléchir.

Ma colocataire me lance un regard noir.

– Tu as l'air en forme pour quelqu'un qui me blâme de l'avoir réveillé.

Je hausse les épaules, prenant un air innocent. Riley me montre son majeur avant de se rendre à la salle de bain, tandis que je continue de rire derrière elle.

Des tas de choses ont changé durant ces huit derniers mois. Pour commencer, j'ai enfin eu le courage de quitter la maison pour aménager dans avec Riley, notre appartement n'est pas loin du centre-ville, et même s'il n'est pas immense, il nous convient à toutes les deux, et surtout, c'est tout ce qu'on peut se permettre avec nos médiocres salaires.

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