Chapitre 16

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Une heure après avoir fait l'état des lieux de l'appartement que nous avons loué pour le week-end, et après vérifié qu'il n'y avait de caméra nulle part par pure paranoïa de notre part, je pose les genoux sur le sol de la chambre  sous l'ordre de mon dominant.
— Ferme les yeux.
Je m'exécute et me voilà dans le noir, avec la seule force de ma volonté pour ne pas craquer et les rouvrir quelques secondes plus tard, lorsque je sens la cravache se poser sous mon menton.
Je l'entends me tourner autour et je sens tout son regard sur mon corps. Cette situation provoque un feu ardent dans tout mon corps.
— Es-tu prête, soumise ?
— Je le suis, Monsieur.
— Je ne te laisserais aucun moment de répit. Tu vas prendre cher au point de me supplier d'arrêter, sans jamais vraiment le penser. Je le sais parce que tu aimes te sentir vulnérable, à ma totale merci, et faire semblant que ce n'est pas le cas. Mais nous savons tous les deux que tu n'es qu'une petite salope.
Sa voix grave et ses mots me font déjà tourner la tête je m'apprête à parler et il m'arrête aussitôt :
— Silence. Écarte les cuisses.
J'obéis, mes jambes se font écarter et la cravache s'éloigne de mon menton pour que quelques secondes plus tard, elle s'installe sur mon entre jambe, juste au dessus de mon clitoris. Une légère pression et de petits vas et viens me font déjà soupirer de plaisir. Je gigote, en reflex, ce qui me vaut un coup sur mon clitoris. Je lâche un petit cri.
— Je ne t'ai pas dit de bouger.
— Pardon...
Un nouveau coup s'abat sur mon petit bouton de chair, qui est heureusement pour lui, couvert par mon body.
— Ni de parler.
J'expire longuement par la bouche, déjà en train de languir de désir.
Les vas et viens de l'objet de cuir recommencent. J'essaie de rester immobile, comme ordonné. Derrière mon dos, je serre les poings comme lorsque je serre les draps d'habitude afin de m'empêcher de bouger. De petits gémissements s'échappent de mes cordes vocales et cela n'a pas l'air de déranger mon dominant, alors je ne me retiens pas.
La petite torture due à la cravache fini par s'arrêter.
— Debout. Tu peux ouvrir les yeux.
Lorsque je les réouvre, mon regard se plonge dans les iris bleues de mon partenaire, et je m'y noierais presque si je ne devais pas me relever. Mais à peine debout, je suis plaquée face contre le mur. Sa main force mes jambes à s'écarter à nouveau, et quelques instant plus tard, mes poignets se font emprisonner dans les bracelets des menottes.
Ma jupe se fait descendre, et plusieurs coups de cravaches s'enchaînent sur mes deux fesses, à m'en faire gémir bien plus fort. Lorsque mes fesses sont bien chaudes et légèrement douloureuse, son corps qui me parait bouillant se colle dans mon dos, et je ne peux malgré tout, pas m'empêcher de frissonner.
Ses lèvres se collent à mon oreille droite, et la pince entre elles, jusqu'à la relâcher et qu'il me murmure :
— Comment tu te sens ?
— Bien Monsieur...
— C'est parfait dans ce cas.
Ses dents mordillent le lobe dans mon oreille et je frémis. Je sens peu à peu mon entre jambe s'humidifier et l'excitation prend de plus en plus part de mon être.
Ambre se colle un peu plus dans mon dos, et je sens son érection, contre mes fesses. J'en lâche un petit soupir de désir.
— Ne bouge pas.
Je hoche doucement la tête.
Son corps se décale un peu, mais je sens tout de même sa présence derrière moi. Ses doigts se posent sur mon entre-jambes et détachent les pressions de mon body, puis se déplacent jusqu'à mes fesses.
Je lâche un hoquet de surprise lorsque je sens mon collant en résille se déchirer. Aucune pitié n'émane de ses gestes. Il le déchire sans aucune retenue, jusqu'à, j'imagine dévoiler entièrement mes fesses et mon entre-jambes. Il n'y a maintenant plus aucun obstacle entre ses doigts et mon intimité.
— Ferme les yeux.
Me revoilà plongée dans le noir. Je l'entends marcher, chercher quelque chose, puis un bruit de flacon qui s'ouvre. Doucement, je le sens revenir derrière mon dos. Ses doigts lubrifiés se posent sur mon anus et je frisonne, je sais ce qu'il va se passer. Doucement, il me masse, avant que je sente le plug se poser contre mon entrée.
Ses doigts se dirigent sur mon clitoris qu'il taquine doucement à m'en faire à nouveau gémir, pendant qu'il entre délicatement le jouet anal en moi. Je n'ai pas vraiment l'habitude de cela, mais ce n'est pas la première fois que j'en porte un. Il m'apporte un peu plus de plaisir lorsque je suis stimulée, et ce n'est pas du tout négligeable. J'aime beaucoup la sensation.
— C'est très bien Mila, chuchote-il a mon oreille.
Sa main douce caresse ma fesse gauche, jusqu'à ce qu'elle s'éloigne et qu'elle me claque. Je lâche un cri de surprise. Je ne m'y attendais pas. Un petit rire s'échappe des cordes vocales de mon dominant. Et je sais qu'il est en lien avec son sadisme. Mes poignets se font libérer des menottes.
— Retourne-toi.
Je lui fais face, les yeux toujours fermés, parce qu'il ne m'a pas demandé de les rouvrir. Je sens ses mains s'accrocher à mon body, et le voilà qui quitte mon corps, suivi de peu par mon soutient gorge.
Ses doigts viennent attraper mes deux tétons pour les pincer et les rouler contre la pulpe de ses doigts. J'entre-ouvre la bouche et lâche de petits soupirs de plaisir, qui sont vite suivis par de petits couinements, lorsqu'il me pince un peu plus fort, pour le plus grand plaisir de mon masochisme. Mon téton gauche se fait libérer, mais pas pour longtemps, puisque sa bouche bien remplacer ses doigts, pour le suçoter. Les gémissements se font plus forts, plus accentués. Alors que mon autre téton se fait pincer de plus plus fort, celui là se fait mordiller, et je gémis de souffrance, et de plaisir. La délicieuse torture s'alterne; ses dents viennent tourmenter mon autre téton tandis que celui qui les subissait vient maintenant se faire taquiner par ses doigts.
Je n'en peux plus. Je me sens affreusement vulnérable et j'aime absolument ça. Mon entre jambe devient de plus en plus humide, mais ça ne change rien à la chaleur qui se situe au même endroit.
Je suis un feu ardent à moi seule.
Mes seins se font libérer plusieurs minutes plus tard, et ses lèvres humides viennent tracer un chemin tout le long de mon ventre, jusqu'à mon pubis, où sa langue vient se poser sur mon clitoris devenu bien trop sensible avec l'excitation.
— C'est ça que tu veux, hm ?
— Pitié...! Monsieur...!
Je l'entends doucement rire, puis un unique coup de langue vient me faire gémir, juste avant qu'il ne se relève, m'arrachant des couinements de frustration.
— J'ai toute la journée pour te faire jouir, soumise. Nous avons tout notre temps.
Je me pince les lèvres entre elles fin d'éviter de protester. Je doute que cela soit une très bonne idée.
Mon corps se fait quelques dizaines de secondes plus tard pousser sur le lit et un autre hoquet de surprise s'échappe de ma bouche, à m'en faire ouvrir les yeux. Les iris de mon dominant viennent à nouveau m'hypnotiser lorsque son regard se pose sur le mien. Je ne sais pas si je dois refermer les yeux, comme ordonné plus tôt et mon rythme cardiaque s'accélère. Aurais-je déjà désobéi ?
Il ne dit rien, et retire son t-shirt, très vite suivi de son pantalon et de ses chaussettes. J'admire son corps, et saliverais presque à la vue de son érection bien trop visible.
— Tu m'excites tellement que ça m'en fait mal Mila.
— Alors prenez-moi, je vous en prie...
Un sourire inonde son visage, mais il secoue la tête avant de s'installer à califourchon sur mes hanches.
— C'est le seul moment où j'aime un peu souffrir. Tu sais pourquoi ?
Je secoue la tête sans quitter son visage du regard.
— Parce que je sais que ça en vaut la peine. Je vais finir par te baiser et je le sais.
J'entre-ouvre la bouche, légèrement choquée par le langage utilisé par mon dominant, mais je dois avouer que ça ne me déplaît pas. Doucement, son index entre dans ma bouche, et je sais ce qu'il attend de moi; je le suçote et le lèche sans même y réfléchir, et cette situation m'excite d'autant plus.
Son index quitte ma bouche quelques instants plus tard, il vient me caresser la joue avant de se relever.
J'ai de plus en plus chaud, et je suis de plus en plus excitée.
Il fouille dans un de nos sacs et en sort plusieurs objets. Je n'ai pas le temps de tous les voir, un bandeau noir s'installe sur mes yeux, me couvrant cette fois-ci toute la vue. J'ai l'impression que les choses sérieuses commencent. J'ai hâte et j'appréhende à la fois, mais bordel, qu'est-ce que j'ai chaud.
Ses doigts se posent sur un de mes mamelons et ce que je sais être une pince à tétons vient doucement mordre l'extrémité de mon sein. Je souffle un peu, et une autre vient s'attaquer à mon téton restant. Cette pression constante me fait autant de bien que de mal, mais c'est le plaisir qui prend le dessus, comme toujours.
— M'autorises-tu à prendre des photos ?
Je hoche doucement la tête.
— Avec des mots, Mila.
— Oui, Monsieur. Je vous y autorise.
— Bien.
Quelques clics retentissent, juste avant que je sente quelque chose me griffer le haut du ventre. Une griffe, prévue à cet effet. Mais mon dominant semble tracer un mot avec. Je ne suis pas dans la mesure de deviner. Mais les griffures et le fait de savoir qu'il écrit sans aucun doute quelque chose de dégradant font encore monter mon excitation. Je ne pensais pas possible le fait d'être autant excitée.
De nouveaux clics se font entendre.
— Et une vidéo ?
— Oui Monsieur.
Quelques secondes s'écoulent avant que je sente les pinces à tétons quitter brutalement mes seins. Et puis là, la douleur se réveille, stridente. Violente. À m'en faire frémir et gémir de douleur. Un sanglot sans larme s'échappe de mes cordes vocales. Puis la langue de mon dominant vient lécher mon téton gauche tandis que le droit se fait doucement caresser, apaisant la douleur.
— Bordel... chuchote-je.
— Chhht...
Son corps quitte à nouveau le mien, et quelques secondes plus tard, je sens une boule s'approcher de mes lèvres. Je reconnais mon bâillon et ouvre la bouche, le coinçant entre mes mâchoires.
Je lâche un hoquet de surprise lorsque mon corps se fait retourner sans même que je m'y attende. Me voilà sur le ventre, le visage plongé dans un oreiller qui sent la lessive. Je tourne la tête sur le côté pour un peu mieux respirer, et c'est là que ma fesse droite reçoit une fessée à m'en faire crier à travers mon bâillon.
— Oh, tu cries déjà ?
Je lâche un petit gémissement pour lui répondre, ce à quoi il répond avec une autre fessée qui me fait à nouveau crier.
Je sens les menottes emprisonner à nouveau mes poignets.
— Oh Mila... Ma pauvre soumise... Si vulnérable...
Je sens ses doigts se poser sur mon entre-jambes. Je me retiens de gigoter pour me soulager.
— Et si mouillée...
Un doigt entre en moi et exerce de petits vas et viens qui me font légèrement gémir. Mais j'en veux plus, bien plus... Comme s'il avait entendu mes pensées, un autre doigts vient le rejoindre, l'accompagnant dans ses mouvements. Rapidement, je suis comblée par un troisième, et cette fois-ci, les vas et viens s'accélèrent, à m'en faire tourner la tête de plaisir. Je frémis et gémis sans relâche. Ses doigts tremblent en moi, provoquant un plaisir intense, à m'en faire jou... ir.
Il s'arrête. Le plaisir intense s'arrête. Je n'ai pas le temps de jouir. Mon orgasme m'est refusé. Je grogne de frustration et des larmes que je n'aurais jamais pu imaginer coulent le long de mes joues.
— Tu ne pensais tout de même pas que j'allais t'accorder un orgasme aussi facilement, mon cœur ?
Non. Évidemment que non. Mais sur le moment, je dois avouer que j'y ai cru.
— Mila ? Est-ce que tu pleures parce que tu ressens un inconfort ? Une limite ?
J'entends à sa voix une certaine inquiétude.
Je secoue la tête. Non, je ne ressens pas d'inconfort, ni une limite. Ce n'est que la frustration qui parle, et je dois apprendre à la gérer.
— Je veux que tu claques des doigts si on atteint une limite.
Je hoche à nouveau la tête.
— C'est bien. Je suis très fier de toi. Je te laisse te remettre de tes émotions, pendant quelques minutes. Est-ce que tu as soif ?
Je ne ressens pas vraiment de soif, mais je pense que boire quelques gorgées d'eau ne me ferait pas de mal, je hoche la tête. Mon dominant m'aide à me redresser et me retire seulement mon bâillon avant de poser le goulot d'une bouteille sur mes lèvres. Je bois doucement, mais un filet d'eau s'échappe sur le côté de ma bouche, mouillant légèrement ma poitrine. Il retire la bouteille.
— Encore ou c'est bon ?
— C'est bon, merci.
— Comment tu te sens ?
— Frustrée...
Je l'entends souffler du nez.
— Ma pauvre petite soumise...
— Je sais ce que vous allez dire...
— Ah oui ?
— Que ce n'est que le début...
— Oh, mais quel hasard ! Il se peut que tu aies raison.
— Comme si c'était compliqué en sachant que vous me l'avez déjà dit...
— Entendrais-je un peu d'insolence ?
Ma respiration s'accélère et je secoue vivement la tête.
— Oh tu as peur, chaton ?
— N-non...
— Oh si, tu as peur.
— Pitié...
— Quoi, pitié ? Tu ne veux pas que je te fasse mal, c'est ça ?
Tout se mélange dans ma tête. Un mélange de peur, d'excitation, d'envie, de frustration. Je ne sais plus comment agir.
Mes épaules se font attraper et je me retrouve très vite à genoux sur le sol.
— N'oublies pas ton geste d'alerte Mila.
— Je n'oublies pas.
J'entends un bruit de vêtement, et quelques secondes plus tard, quelque chose de chaud se pose sur mes lèvres. Je reconnais son gland. J'ouvre la bouche pour le mettre en bouche.
— Lèche seulement.
J'obéis. Ma langue exerce des cercles tout autour de son gland, et j'entends mon dominant respirer plus profondément et lâcher quelques petits gémissements.
J'aimerais prendre sa verge entre mes mains, le caresser ainsi, le branler, mais je ne le peux pas, et cela ne fait pas partie de l'ordre qui m'a été donné. Alors je m'exécute, sans discuter, profitant du fait de lui faire du bien. J'entends son plaisir s'échapper de ses cordes vocales et j'aime ça.
Un long soupir s'échappe de sa bouche et je le sens s'éloigner.
— Nous sommes quittes pour le coup. Je suis tout autant frustré que toi.
Un petit sourire s'installe sur mes lèvres. Sa main vient se poser sur ma joue et la caresse doucement.
— Tu es si belle.
Je me sens rougir.
— J'ai envie de te baiser Mila.
— Je vous en prie...
Il soupire à nouveau et je n'ai pas besoin de le voir pour deviner qu'il secoue la tête. Il passe derrière mon dos et défait les menottes avant de rattacher mes poignets devant mon corps cette fois-ci.
Il m'aide à m'installer sur le lit et entoure mes chevilles de bracelets de cuir avant de...
Je ne peux plus serrer les jambes, ni les écarter davantage. Il vient d'accrocher mes chevilles à une barre d'écartement. Mon entre-jambes lui est servi sur un plateau d'argent. À sa merci. Et je ne peux pas m'empêcher d'adorer ça.
— Je vais te laisser le choix. Soit je te laisse sans bâillon, soit je le le remets. Mais attention, si tu choisis de rester sans, tu vas devoir être un minimum discrète pour ce qui va suivre. Je te préviens Mila, tu vas subir une très longue torture.
Les battements de mon cœur s'accélèrent. Je réfléchis. Longuement.
— Je veux rester sans. Pour pouvoir dire mon mot d'alerte si besoin.
— C'est un choix qui est légitime. Mais dans ce cas, je ne veux pas t'entendre. Pas de supplications. Juste ton mot d'alerte si besoin. Est-ce que tu m'as compris ?
— Oui Monsieur, j'ai compris.
— C'est bien.
J'entends le vibromasseur s'allumer, et je comprends de quelle nature sera ma torture. Je me mets à me débattre comme je peux, avant même qu'il ne se pose sur ma chaire.
— Mila. On se calme. Pas de supplication. Tu te laisse faire.
— Mais pourquoi vous voulez me faire ça...?
— Nous savons tous les deux que tu aimes ça.
J'aimerais pouvoir le contredire, mais ce serait faux. Si je n'aimais pas ça, je prononcerais déjà mon mon mot d'alerte.
Les vibrations me prennent de toutes parts et torturent de plaisir mon bouton sensible. Je gémis sans relâche, encore et encore, et soupire de plaisir. Je frémis, halète, couine, crie même parfois.
S'en suivent de grandes minutes de torture, qui s'arrêtent seulement lorsque mon orgasme pointe le bout de son nez, et qui reprennent après m'être calmée.
Je ne sais pas combien de temps cette séance dure, mais tout ce que je sais c'est que lorsque mon dominant arrête, je suis toute haletante et en sueur. De longs sanglots s'échappent de ma bouche et à nouveau des larmes viennent mouiller mes joues. Pourtant, mes mots d'alerte ne sont pas une seule fois prononcés.

Mes poignets et mes chevilles se font détacher, juste avant que je me mette sur le ventre sous l'ordre de mon dominant.
— Je ne peux plus tenir Mila.
Il me pénètre sans retenue. Son corps s'allonge contre le mien, et je sens tout son poids sur mon corps, ce qui accentue mon excitation, parce que je me sens vulnérable et totalement à sa merci. Brutalement et sans relâche, il me baise, comme il en était convenu. Je suis la première à jouir, sous son autorisation.
Mais malgré tout ça, malgré cette délivrance, cet orgasme qui me fait crier de plaisir au point qu'il doive me bâillonner avec sa main, je sens que ce n'est pas terminé.
Je sais qu'il n'en a pas fini avec moi, et je ne peux en être que satisfaite.

Lorsque je vais dans la salle de bain pour me rafraîchir un peu, je vois enfin le mot écrit par griffures sur mon ventre.

SALOPE.

Mon excitation se réveille à nouveau.

Le Fouet de ses DésirsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant