Le Dernier Fils d'Empire

Aux Premières Lueurs : L'éclat de la Vérité

Le lever du soleil est l'un des moments les plus magiques, lorsque la nuit se retire en silence, laissant place à la danse enflammée des rayons du jour. Mon père, L'empereur partie au premier rayon du soleil, au conseil de cinq empire. Sur le balcon de ma chambre, je savoure le spectacle qui s'étend devant moi, tandis que les rayons du soleil me caressent doucement.

J' entend ma port de chambre s'ouvrir et se fermer, je l'entend se rapprocher de moi et se poser à coter de moi.

- Mère, vous n'avez pas besoin de vous faire discrète... dis-je en me retournant vers elle.

Elle me sourire doucement et me prend la main, la caressant de son pousse. de ses yeux d'un bleu éclatant, évoquant la clarté des cieux, elle me regarde. Ses cheveux marron parés de subtils reflets roux, qui nage dans le vents, elle dégage une beauté naturelle qui plaît au peuple. Sa tenu et gracieuse La robe, réalisée dans un tissu lourd et riche, drape élégamment le corps, avec de vastes manches en cascade et une traîne majestueuse qui glisse derrière elle avec un motif central en forme de soleil, symbole de la famille royale, incrusté de pierres précieuses qui capturent la lumière. Le décolleté en cœur est encadré par un col montant, orné de perles dorées qui brillent à chaque mouvement. Le tissu de la robe s'évase au sol, offrant une vue majestueuse sur les motifs délicats tissés dans le tissu rouge. un manteau royal en velours rouge, doublé de satin doré, drapte sur ses épaules, ajoutant une couche supplémentaire de grandeur. La couronne, faite de métal doré finement travaillé, est également ornée de gemmes, avec un motif ensoleillé au centre, qui rappelle l'écusson de la famille. Elle et magnifique, elle et digne d'être l'épouse de l'empereur, digne d'être impératrice et surtout je suis digne d'être son fils.

- Vous êtes une mère ravissante, bénie par les cieux. Votre beauté éclatante est comparable aux doux rayons de soleil qui caressent tendrement la peau et viennent délicatement nous éveiller. Elle me relâche la main, et se retourne vers le soleil.

- Mon cher fils, c'est grâce à mes tendres enfants que je suis devenue si rayonnante. Vous êtes mes rayons de soleil, illuminant ma vie et m'aidant à briller de mille feux. Rappelez-vous toujours que la véritable beauté ne se limite pas à l'apparence ; même si l'éclat est agréable, n'oubliez jamais que la vraie splendeur réside dans notre cœur. Avec tendresse, elle accompagne ses mots d'un geste doux, posant délicatement sa main sur mon torse, là où bat le cœur, le tout adoré par un sourire apaisant. Je ne suis pas venu ici dans l'espoir de recevoir des compliments, bien que cela soit flatteur. Dit-elle avec un léger rire. Mon intention est de te parler d'un sujet qui nécessite toute ton attention. Elle reprend vite son sérieux signe que je dois être des plus sérieux. Ton père s'est rendu, comme chaque année, à sa réunion avec les autres empires. Mais cette fois-ci, la guerre nous guette de très près. C'est un malheureux présage de plonger dans le conflit en des jours si radieux... Ton père va déclarer la guerre à l'Empire Khéops, devant les nobles divinités de la guerre et de la justice, Ragnor et Justarion.

Je détourne mon regard vers l'horizon, une douce mélancolie teintée de tristesse, qui n'échappe pas à ma mère. Elle saisit délicatement ma main, me rappelant ainsi à la réalité. La guerre était donc inévitable. Malgré le conflit séculaire entre nos deux empires, j'aurais jamais imaginé qu'ils en viendraient à commettre l'acte cruel qu'est la guerre. Cet affrontement, qui arrachera des vies précieuses, s'annonçait comme un fléau grandissant. Une guerre qui marquera à jamais les âmes, engendrant des traumas et une haine vorace, un cycle infernal dont il semble impossible de se défaire. Désormais, notre avenir est scellé. Nous, l'Empire Rayonnor, devenons les condamnés d'un destin tragique, face à l'Empire Khéops. Nous sommes voués à souffrir, à nous rejeter la responsabilité sur l'autre. Voilà le cruel lot que nous impose ce mot désastreux : la guerre. D'un côté, nous le savions, mais de l'autre, nous avons aussi cru dans l'illusion de la paix.Je n'éprouve aucune envie de contempler l'horizon, désormais si terne, assombri par cette nouvelle qui fait trembler nos cœurs. Chacun de nous ressent cette agitation, mais pour des raisons bien différentes : certains désespèrent de la gloire à conquérir, d'autres s'inquiètent pour leurs biens, d'autres encore sont saisis par la peur ou la tristesse. Nous tremblons tous, mais chacun de nous porte un fardeau unique, un reflet de nos espoirs et de nos angoisses.