Le Dernier Fils d'Empire

A Heart in Turmoil

Après un dîner des plus agréables, j'ai accepté d'accompagner Iris pour une promenade dans les jardins du palais. Le silence règne, seules les douceurs du vent murmurent à nos oreilles des mots doux, tandis que le soleil, comme un amant nous étreint de ses rayons chaleureux. Iris observe avec une innocence charmante la beauté resplendissante du jardin, tandis que je me contente de plonger dans mon livre de ce matin. Nos pas résonnent doucement comme une mélodie, en construction sur le gravier, et je ne peux m'empêcher de la contempler de temps à autre, d'une admiration croissante. Elle est tout simplement magnifique. Ses yeux, d'une couleur bleu océan captivante, semblent refléter toute la profondeur et légende des mers. Ses cheveux, bouclés à l'anglaise, tombent en cascade autour de son visage délicat, tandis qu'un doux soleil scintille sur ses mèches dorées, leur donnant une lueur intemporelle. Iris porte une tenue de princesse, d'un vert clair délicat qui s'harmonise parfaitement avec le décor environnant qui nous offre une danse. La légère robe danse autour d'elle avec chaque pas, flattant sa silhouette gracieuse et ajoutant à son charme enchanteur. Elle est entourée de fleurs éclatantes, de couleurs vives et de dégradés délicats, tandis que des arbres majestueux s'élèvent à l'arrière-plan, créant un tableau vivant d'harmonie. Les rayons du soleil filtrent à travers les feuilles, illuminant son visage d'une lumière douce, apportant une touche de magie à chaque sourire, à chaque éclat de rire. Elle semble être la quintessence de la beauté, parfaite dans ce décor idyllique, comme une muse au milieu de ce tableau de nature. Un léger ruisseau murmure en arrière-plan des mots comblé d'amour, ajoutant à la symphonie de la nature qui l'entoure, et je réalise que ce moment, cette image d'Iris, sera à jamais gravé dans ma mémoire.

-Elior, abandonne un instant ton livre et laisse-toi enivrer par cette sublime mélodie que la nature nous offre en cadeau. N'es-tu pas tombé sous le charme de ce spectacle enchanteur, où les échos mélodieux dansent comme des murmures de doux miel, scintillant à la lumière dorée du soleil ? Chaque son résonne comme une caresse pour l'âme. Dit-elle, les yeux fermés, respirant l'air pur. C'est l'une des rares fois où elle n'est pas, comme on la connaît, débordante d'énergie. C'est un moment précieux où elle se montre si calme..

Je pose mon livre par terre et me dirige vers ma sœur. Elle retire ses talons qu'elle dépose à côté de mon livre, levant légèrement sa robe avant de plonger ses pieds dans le ruisseau. Elle m'invite à la rejoindre d'un léger mouvement de tête, ce que j'accepte avec plaisir. J'enlève mes chaussures et mes chaussettes, les posant à côté de mon livre, puis je fais tremper mes pieds dans le ruisseau. Mon pantalon frôle légèrement l'eau, mais cela ne m'inquiète pas. Iris laisse sa robe tomber, la laissant effleurer l'eau. Elle saisit mes mains et me murmure doucement :

- Tu te souviens, quand nous étions enfants, nous avions l'habitude de faire cela à l'automne. Même si ce n'est pas vraiment la saison, cela ravive en moi tant de souvenirs. À chaque retour, nous étions trempés, car nous nous amusions à nous pousser dans l'eau, et cela faisait rire les adultes quand nous leur racontions. C'était notre petit coin à nous deux, et nous ne laissions personne s'y aventurer. Nous protégions toujours ce ruisseau, comme si notre vie en dépendait.

Je lui souris et la poussai dans l'eau, la laissant mouiller son dos. Elle se mit à rire et m'éclaboussa. Nous nous sommes bien amusés pendant une bonne heure. Iris se plaignait d'être complètement trempée, et je lui répondis avec malice que j'avais gagné, étant donné que j'étais moins mouillé qu'elle. Elle me dévisagea, feignant d'être blessée, mais je ne me laissai pas prendre et lui tendis ses chaussures pour qu'elle les mette. Je m'installai par terre, sur l'herbe, enlevant mes chaussures et mes chaussettes. Pourtant, je ne me levai pas ; je m'allongeai et contemplai le ciel.