Chapitre 24 🌶️

6 5 0
                                    

Je me retrouve entre Masao et Fenrir pendant qu'ils me prennent dans leurs bras. On s'allonge tous les trois dans mon lit et on met un film à la télé pour se changer les idées. Fenrir est beaucoup plus tactile et attentionné qu'avant, je ne sais pas si c'est juste moi qui y prête plus attention qu'avant où bien s'il y a un réel changement. Je finis par m'endormir à la moitié du deuxième film.

Le lendemain matin, je suis réveillée par une vive douleur dans le mollet qui me fait me redresser d'un coup. Il n'y a que Fenrir dans le lit, je m'éloigne de lui, aussi discrètement que possible pour récupérer mon téléphone sur la table de nuit. J'ai reçu un message de Masao pour me dire qu'il a dû partir dans la nuit gérer un problème de dernière minute et un autre de Katsuo qui me demande de l'appeler dès que je me réveille. Je me lève et me dirige dans la salle de bain, la douleur au niveau de mon mollet est beaucoup moins forte qu'hier mais j'ai encore un peu de mal à marcher, mais c'est mieux que rien. Je retire le bandage et entre dans la douche, j'évite de me mouiller les cheveux et ressort rapidement en enroulant une serviette autour de moi, je détache mes cheveux, j'appelle Katsuo et mets le haut-parleur en me maquillant.

— J'ai bien cru que tu ne m'appellerais jamais !

Il rigole pendant que je me lisse les cheveux.

— Désolée, qu'est-ce qui a ?

— On peut se voir pour parler ?

J'entends énormément de bruit derrière lui.

— Rejoins-moi à mon appartement, je t'envoie l'adresse.

J'allais raccrocher avant de me raviser.

— Tu as déjeuné ?

— Non, pourquoi ?

— J'apporte le petit-déjeuner, à tout à l'heure.

Je raccroche, me refait un bandage et me dirige dans le dressing pour enfiler un legging de sport, un débardeur et un sweat par-dessus. Je commande deux petits-déjeuners et un cappuccino XXL, je récupère mon sac, les clefs de la voiture. J'enfile une paire de basket, monte au restaurant pour récupérer ma commande et descends jusqu'au parking souterrain. Je dépose les sacs sur le siège passager et roule en direction de l'appartement. Je me demande quand même ce que me veut Katsuo, c'est rare qu'il prenne l'initiative de vouloir parler. J'ouvre le portail de l'immeuble et me gare dans le parking, je remarque la voiture de Frank et les camions des ouvriers. Dans l'ascenseur j'envoie un message avec l'adresse à Katsuo, j'entre dans l'appartement et dépose les sacs sur l'îlot de la cuisine avant de partir à la recherche de Frank. Je le trouve dans ce qui sera ma future chambre.

— Enséléna ? On avait rendez-vous ce matin tous les deux ?

Il me tend la main et je lui souris.

— Absolument pas, en fait, je suis venue vous donnez votre matinée à ton équipe et à toi. J'ai besoin de l'appartement ce matin.

Je le regarde qui fronce les sourcils.

— Oh, j'abuse ? Je suis désolée, Frank ! J'aurais dû appeler avant.

— Enséléna, c'est chez toi ! Si tu as besoin de l'appartement tu n'as pas besoin de te justifier, appelle-moi quand tu pars.

Il annonce la nouvelle à son équipe, quand je retourne dans le salon tous les ouvriers quittent l'appartement en me souriant. J'installe le petit-déjeuner et m'assois sur un des tabourets fraîchement livrés en attendant Katsuo. Je regarde mon téléphone quand j'entends l'ascenseur s'ouvrir, je relève la tête et lui sourit pendant qu'il s'installe en face de moi.

Tokyo HeartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant