Chapitre 18

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On termine de manger Fenrir se lève, part payé puis on monte se coucher, entre le jet lag et le fait que je dois me lever tôt demain matin, j'ai besoin de repos. Je fais pleins de petits bisous sur les joues de Masao et rentre dans la suite, j'enfile mon pyjama pendant que Fenrir retire ses vêtements pour être en boxer. On s'allonge sous les couvertures pendant que je remets les nouvelles aventures de Sabrina sur Netflix avec les sous-titres pour Fenrir, je pose ma tête sur son torse et ma jambe par-dessus la sienne en lui donnant mon téléphone quand je me sens partir dans les bras de Morphée pour qu'il puisse changer la série.

Le lendemain matin je me réveille à huit heures, j'essaie de sortir du lit sans réveiller Fenrir et file dans la salle de bain, me douche rapidement, attache mes cheveux en une queue de cheval haute et me maquille rapidement. Dans le dressing j'opte pour une robe blanche noué dans le dos et de la dentelle au niveau de la poitrine, plus ample sur les jambes qui arrive au milieu des cuisses. Je récupère une paire de sandale compensée, mon sac et mes lunettes de soleil. Je m'arrête au restaurant de l'hôtel pour prendre mon petit déjeuner, je commande un jus d'orange, un cappuccino et un pain au chocolat. Je fais un tour sur Instagram et sens des bras s'enrouler autour de mes épaules. Taro dépose un bisou sur mon épaule.

— Qu'est-ce que tu veux encore ?

Le serveur dépose mon petit déjeuner sur la table et Taro commande un café.

— Je voulais m'excuser.

Je lève les yeux au ciel, en se séparant de moi, je sens sa main sur ma nuque et il me force à pencher la tête en avant pour mieux voir.

— Putain c'est quoi ça Léna ?

Il me lâche et s'assoit en face de moi en attrapant mon poignet.

— Un tatouage Taro, regarde si tu frottes ça ne part pas, c'est incroyable non ?

Un sourire insolent se forme sur mon visage.

— Par contre, tu me fais mal là.

— Tu te fous de ma gueule en plus ?

Il tire sur mon poignet et je plisse les yeux à cause de la douleur.

— Tu m'avais dit que tu ne voulais plus être mêlée à des gangs à quoi tu joues Léna ?

— Ça tombe bien alors que ça ne soit pas un gang mais une organisation.

J'essaie de récupérer mon poignet mais il sert encore plus fort.

— C'est encore pire et tu le sais ! J'ai réellement besoin de te rappeler que tu as déjà failli crever parce que tu t'es retrouvé coincée entre trois gangs et que tu as été incapable de choisir un camp ? Tu veux vraiment faire revivre ça à tout le monde ? En fait, peut-être que tu aimes ça, que tout le monde dise, oh pauvre Léna !

Je le fusille du regard et sursaute quand je sens deux mains sur mes épaules.

— Parce que sincèrement Taro, tu crois que je vais refaire la même erreur une deuxième fois ?

Je lève les yeux vers Masao qui détache les doigts de Taro de mon poignet et fixe les traces rouges.

— Pourtant la première fois tu n'as pas bougé quand Toji a tenté de la tuer si je me souviens bien.

La colère dans les yeux de Masao devient trop dangereuse.

— Stop !

Je me rends compte que j'ai crié un peu trop fort quand j'aperçois les autres clients autour de nous se retourner.

Tokyo HeartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant