Chapitre 35 ⚠️

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Quand je me réveille, je remarque rapidement que je suis dans un lit qui n'est pas le mien et avec un mal de tête horrible. Les événements commencent à revenir petit à petit. Je passe une de mes mains derrière ma tête et je sens un bandage, mais également une gêne au niveau de ma main. Je remarque un cathéter planté sur ma main, reliée à un fil rouge sur lequel est accroché une poche où il est inscrit O-. Mon regard se pose ensuite sur la pièce dans laquelle je suis, je reconnais la chambre de Fenrir, les garçons m'ont ramené à l'hôtel. Je cherche quelqu'un mais je suis seule, le côté gauche du lit est défait, Haru a sûrement dû rester avec moi. Je fouille la pièce des yeux à la recherche de mon téléphone et le trouve posé sur la table de nuit. J'envoie un message dans le groupe pour demander s'il y a quelqu'un à l'hôtel. J'ai à peine le temps de reposer mon téléphone que la porte s'ouvre et ils rentrent tous. Le premier à se jeter sur moi, c'est Waishiro.

— Tu m'as fait la peur de ma vie putain !

Il me sert fort contre lui.

— Ne refais plus jamais ça ! Ne pars plus jamais toute seule quand tu es blessée.

— On a tous eu peur.

Ren et Ryo s'installent à leur tour sur le matelas, en fusillant Shiro du regard.

— Raconte-nous tout, n'oublies aucun détail. C'est qui ce mec ? Qu'est-ce qu'il te veut ?

— Adrien Lefèvre. Étudiant en psychologie à Paris et qui se trouve entre le neveu de Lucie. Mais il a aussi été, comment dire ...

Je soupire et me mords la lèvre.

— Ton plan cul ?

Je sens toute la haine et la jalousie d'Haru dans ses propos.

— Non, pas du tout ! Je n'ai jamais couché avec lui, il me l'a proposé plus d'une fois, mais j'ai toujours refusé. Il était plus comme une distraction on va dire. Lucie a sans doute dû tout lui raconter, sans savoir qu'on se connaissait tous les deux. Il a sûrement voulu l'impressionner.

Je repense d'un coup à la réaction d'Adrien et à l'inceste.

— Il a eu une réaction étrange quand j'ai mal parlé de Lucie. J'ai presque eu l'impression qu'il s'adonne à l'inceste.

Je sens la nausée me prendre et les têtes des garçons ne m'aident pas.

— Mais c'est ignoble ! Il se tape sa propre tante !

Je crie, ce qui fait sursauter les garçons.

— Ils sont vraiment dérangés dans cette famille.

Je regarde Haru, sceptique, il dégage Shiro et prend sa place.

— J'ai un petit cadeau pour toi mon coeur.

Je le regarde un peu étonné par le choix du surnom.

— Dès que tu te sens mieux, tu pourras jouer avec.

Vu le sourire dément qui s'affiche sur son visage, je comprends rapidement que mon nouveau jouet n'est autre qu'Adrien.

— Vous l'avez ramené ici ?

— Léna, tu as dit que c'était quoi son nom de famille ?

Je me tourne vers Toki et penche la tête sur le côté.

— Lefèvre, pourquoi ?

— J'ai besoin d'un ordinateur.

Je lui montre mon sac du regard et il en sort mon ordinateur.

Tokyo HeartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant