PDV : ELIANA
Je me tiens devant la porte d'entrée massive de la villa, le cœur battant à tout rompre. Les gardes sont étendus sans vie autour de moi, témoignant de la violence qui a précédé mon arrivée. La porte est fermée à clé, imposante et robuste.
J'examine rapidement les environs. Les fenêtres sont barricadées et les murs sont hauts et glissants, rendant toute escalade pratiquement impossible. Mais je ne me décourage pas facilement. Je sors un petit kit de crochetage de ma poche, un cadeau de Carlos pour les situations d'urgence. Je m'agenouille devant la serrure, prenant une profonde inspiration pour calmer mes nerfs. Mes mains tremblent légèrement, mais je me concentre, insérant délicatement les outils dans la serrure complexe. Chaque cliquetis me rapproche de mon objectif.
Soudain, un bruit à l'intérieur de la villa me fait lever les yeux. Quelqu'un approche. Je redouble d'efforts, mes mouvements devenant plus précis et rapides. Finalement, je sens un déclic satisfaisant. La serrure cède. Je me redresse, jetant un dernier coup d'œil autour de moi pour m'assurer que personne ne m'a vue. Je pousse lentement la porte . Prenant une grande inspiration, j'entre dans la villa, prête à affronter ce qui m'attend à l'intérieur. Je franchis le seuil de la porte et referme discrètement derrière moi. L'obscurité et le silence oppressant de la villa me font frissonner. Mon cœur bat à tout rompre alors que je progresse prudemment à travers le hall. L'hôpital, encore une fois... je ne peux pas y retourner. Je dois trouver une solution.
Je monte les escaliers en colimaçon, chaque marche grinçant sous mon poids, ajoutant à la tension du moment. En arrivant à l'étage, je vois la porte de la chambre de Lorenzo, fermée comme toujours. Lorenzo la garde toujours verrouillée à clé, mais ce n'est pas le moment de m'attarder ici. Je me dirige rapidement vers la chambre de Kiara. En entrant dans la chambre , je cherche désespérément un téléphone. Mes yeux balayent la pièce en quête de l'appareil. Sur la table de chevet, je repère enfin un téléphone portable. Je m'en empare rapidement, sachant que je dois appeler quelqu'un pour obtenir de l'aide. Je descends rapidement vers la cuisine, le téléphone serré dans ma main. Tout à coup, un bruit sourd me parvient de l'autre côté de la pièce. Mon cœur rate un battement. Je m'approche doucement, tentant de ne pas faire de bruit. En entrant dans la cuisine, j'aperçois un couteau posé sur le plan de travail. Je prends le couteau, mes doigts se refermant fermement autour du manche. L'adrénaline me parcourt alors que je me prépare à toute éventualité. Le bruit se rapproche, résonnant dans le silence de la villa. Je me faufile derrière un comptoir, le couteau prêt à l'emploi.
Le son devient plus clair, des pas lourds et irréguliers. Je retiens mon souffle, mes muscles tendus, prête à agir. La silhouette apparaît enfin dans mon champ de vision. C'est un homme, grand et menaçant, mais son visage m'est inconnu. Il semble chercher quelque chose, ou quelqu'un. Je serre le couteau encore plus fort, me préparant à l'affrontement. Je sais que je dois agir vite et avec précision pour avoir une chance de m'en sortir indemne. Mon cœur bat à tout rompre, mais je suis prête. Je ne retournerai pas à l'hôpital, pas cette fois. Je prends une grande inspiration, mon cœur battant à tout rompre. Je sais que je dois agir vite et sans hésitation. Lentement, je m'avance vers l'homme, le couteau fermement serré dans ma main. Il ne m'a pas encore vue, absorbé par sa recherche.
Je m'approche à pas feutrés, mon souffle retenu pour ne pas trahir ma présence. À quelques pas de lui, je me prépare, rassemblant tout mon courage. D'un mouvement rapide et précis, je plonge le couteau dans son dos. L'homme pousse un cri étouffé de douleur et se tourne brusquement, mais je ne lui laisse pas le temps de réagir. Je retire le couteau et l'enfonce à nouveau, cette fois en visant un point vital. Ses yeux s'écarquillent de surprise et de douleur, et il tente de se défendre, mais ses mouvements deviennent rapidement désordonnés et faibles. Je le frappe encore une fois, déterminée à en finir. Finalement, l'homme s'effondre au sol, son corps sans vie s'affaissant dans un bruit sourd. Je recule, le souffle court, réalisant que je viens de le tuer. Mes mains tremblent encore, mais je sais que c'était nécessaire pour ma survie.
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Eliana
RandomEliana est une étudiante . elle a enduré de grande souffrance durant toute son enfance . A des kilomètres de la , un mafieux affronte le froid tranchant la nuit . ils n'ont rien de commun , absolument rien . Cependant , à présent , la vie d'Eliana...