Chapitre 16

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PDV : LORENZO








En arrivant à la villa, l'atmosphère était tendue. Dès que je suis entré, j'ai senti une vague de frustration et d'impuissance monter en moi. Carlos, toujours calme et méthodique, s'était immédiatement mis au travail, ses doigts dansant sur le clavier, cherchant à pénétrer le système de sécurité du palais où Eliana avait été vue pour la dernière fois. Ses compétences de hacker étaient notre meilleur espoir pour la retrouver, mais je ne pouvais m'empêcher de me sentir accablé par la culpabilité.

Chaque seconde passée loin d'elle était un rappel cruel de mon erreur. Je n'aurais jamais dû la laisser partir, peu importe les circonstances. Le regret me rongeait, chaque pensée revenant à cette décision stupide. L'idée qu'elle soit entre les mains de cet homme, sans que je puisse la protéger, me tordait l'estomac. Pourquoi l'avais-je laissée s'échapper ? Comment avais-je pu être aussi aveugle, aussi imprudent ? La peur de ne plus jamais la revoir, de ne plus jamais entendre sa voix, me paralysait. Il fallait la retrouver, coûte que coûte. Mais ce poids, celui de l'avoir abandonnée, resterait ancré en moi, peu importe l'issue.

Carlos était concentré, les yeux fixés sur l'écran, ses doigts tapant rapidement sur le clavier. L'atmosphère était lourde, chargée d'une tension palpable. Je restais debout derrière lui, les bras croisés, mon regard rivé sur chaque ligne de code qui défilait. Je pouvais sentir l'adrénaline monter en moi à mesure que Carlos s'approchait d'une percée.

- C'est bon, je l'ai, murmura-t-il finalement, sa voix remplie de gravité.

Je me penchai vers lui, mon cœur battant plus vite.

- Qu'est-ce que tu as trouvé ?

Carlos fit pivoter l'écran pour me montrer une image granuleuse prise par une caméra de surveillance. On y voyait Eliana, visiblement inconsciente, traînée vers une voiture par un homme que je reconnaissais immédiatement....... c'est Franck il travail pour Angel L'image était floue, mais la plaque d'immatriculation était partiellement visible.

- Cette voiture... commençai-je, sentant une colère froide m'envahir.

- Oui, répondit Carlos, les sourcils froncés. J'ai déjà lancé une recherche sur la plaque. On peut la tracer si elle est passée par d'autres caméras. Ça va prendre quelques minutes.

Je me reculai, la mâchoire serrée, essayant de contrôler la rage qui montait en moi. Comment ai-je pu la laisser partir ? Comment j'ai pu faire une erreur pareille ?

Carlos tapota quelques dernières touches, puis se leva, son regard aussi déterminé que le mien.

- J'ai localisé la dernière position de la voiture. On suit la trace et on la récupère. Il faut juste être plus rapide que lui.

Je me tournai vers la sortie, prêt à tout pour retrouver Eliana. Les mots de Carlos résonnaient dans ma tête il n'y avait pas de place pour les regrets, seulement pour l'action. Et cette fois, je ne faillirais pas. Je fonce vers ma chambre, le cœur battant à tout rompre. Chaque seconde compte, et je ne peux pas perdre de temps. En un éclair, je me débarrasse de mes vêtements, attrape un jogging noir et un t-shirt simple. C'est tout ce dont j'ai besoin. Pas le temps de penser à autre chose. Je descends les escaliers à toute vitesse, croisant Zane qui coordonne les gardes. Je me dirige directement vers la salle des armes, où l'atmosphère est chargée de tension. Les gardes s'équipent rapidement, et je saisis deux flingues sans hésiter.

ElianaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant