Chapitre 13

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PDV : LORENZO






Je me tiens à l'entrée de la cave, figé par ce que je vois. Mon souffle se coupe et mes muscles se tendent. Eliana est là, recroquevillée sur le sol, le visage tordu par la peur et la détresse. Ses mains tremblent tandis qu'elle tient un couteau ensanglanté. Du sang... Partout autour d'elle, des taches sombres sur le sol. Mon cœur rate un battement.

Mes yeux s'écarquillent, et une vague de choc me traverse, comme si le monde autour de moi s'était arrêté. Je ressens un mélange de colère, d'incompréhension, et de panique. Mon esprit cherche à assembler les pièces du puzzle, à comprendre ce qui a pu se passer, mais c'est comme si tout se brouillait. Je me sens complètement dépassé, impuissant face à cette situation que je n'avais jamais imaginée. Mes mains se mettent à trembler légèrement. Je devrais faire quelque chose, dire quelque chose, mais les mots restent coincés dans ma gorge. Je n'ai jamais été aussi désemparé.

Je tourne la tête vers le garde, celui à qui j'avais confié cette tâche. Mais ce que je vois me glace le sang. Il est à moitié vêtu, son pantalon abandonné à côté de lui. Mon esprit refuse d'accepter ce que cela implique, mais les preuves sont là, claires et cruelles. Mon cœur se serre, une colère sourde monte en moi, brûlante et dévastatrice. Je tourne la tête vers le garde, celui à qui j'avais confié cette tâche. Mais ce que je vois me glace le sang. Il est à moitié vêtu, son pantalon abandonné à côté de lui. Mon esprit refuse d'accepter ce que cela implique, mais les preuves sont là, claires et cruelles. Mon cœur se serre, une colère sourde monte en moi, brûlante et dévastatrice.

Je suis figé en voyant Eliana, le couteau ensanglanté à la main, s'avancer vers le corps sans vie du garde. Elle tremble, mais sa détermination est palpable, un mélange de terreur et de rage. Elle pose ses yeux sur le revolver du garde, le ramasse d'une main incertaine, puis se tourne vers moi, le regard empli d'une douleur insondable. Je me fige, incapable de bouger alors qu'elle s'approche lentement, le revolver pointé droit sur moi. Mon cœur bat à tout rompre, mais ce n'est pas la peur de la balle qui pourrait siffler à tout moment qui me paralyse. C'est le regard qu'elle me lance, ce regard qui me dit qu'elle a tout perdu, qu'elle ne voit plus rien d'autre que l'horreur qu'elle a vécue . Elle avance encore, le revolver tremblant dans sa main. Je fais un pas en arrière, instinctivement, mais je ne peux pas détourner mon regard du sien. Je sens la sueur perler sur mon front, chaque fibre de mon corps tendue à l'extrême. Elle me regarde avec des yeux remplis de larmes et de colère, la main tremblante mais résolue, toujours serrée sur le revolver. Sa voix, lorsqu'elle parle à nouveau, est presque un cri étouffé par la douleur

- Tu savais que ça se passerait comme ça... Tu le savais, Lorenzo !

Chaque mot est une accusation, un coup de poignard. Elle fait un pas en avant, le revolver toujours pointé sur ma poitrine, et je peux voir la dévastation dans ses yeux.

- Tu m'as envoyée là-bas en sachant ce qui m'attendait. Tu savais que ce monstre allait me faire ça, et tu n'as rien fait pour m'arrêter. Pourquoi ? POURQUOI ? Ses cris résonnent dans la pièce, et je sens mon propre cœur se serrer sous le poids de ses paroles.

- Je devrais te tuer, Lorenzo. Je devrais appuyer sur cette gâchette et te faire payer pour ce que tu m'as fait... Mais rien de ce que je ferai ne pourra effacer ce que tu m'as forcée à vivre.

ElianaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant