Voyage

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Les lumières s'éteignent. Je descends, Sanemi reste sur scène. On entend la salle applaudir.

La musique se démarre.

Sanemi: Il était son ombrelle
Son manteau dans le froid
Lui a donné des ailes
Apesanteur des premiers mois

Viennent les premières querelles
C'est rien ça lui passera
Du duo au duel
Piégée dans sa toile en vain
Elle se débat

Juliette: *monte sur scène*
Il avait les yeux clairs
Le regard des beaux jours
Envolée sa colère
C'était un parfait amour

Sanemi:
Elle s'ra pas la première
À y croire à son tour
Il avait l'art et la manière
De mêler fer et velours

Sanemi et Juliette: Vom bambila, bambili, bambila
Vom bambila, para, parapapa
Vom bambila, bambili, bambila
Il avait l'art et la manière
De mêler fer et velours

Tengen: *monte sur scène* Accroché sur un mur
Tout un tas de photos
Leur amour en peinture
Comme ils s'aiment, que c'est beau

Tu vois pas la blessure là?
Cachée derrière les rideaux
Tu t'es jamais demandé
Pourquoi chaque semaine
Il accrochait de nouveaux tableaux?

- *je les rejoins* 
Il était populaire
Avait beaucoup d'humour
Il savait tant y faire
Il savait les beaux discours

Tengen: Qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire
Dans un monde aveugle et sourd?
Une ultime prière
Dernier appel au secours

Tengen et moi: Vom bambila, bambili, bambila
Vom bambila, para, parapapa
Vom bambila, bambili, bambila
Il avait l'art et la manière
De mêler fer et velours

Juliette: Cette fois, c'est la dernière
Elle prit ses jambes à son cou
Plus jamais s'laisser faire
On n'terrorise pas une louve

- Cette fois, c'est la dernière
Elle mit la peur à genoux
Plus forte que jamais, elle restera
Debout

Nous 4: Vom bambila, bambili, bambila
Vom bambila, para, parapapa
Vom bambila, bambili, bambila
Il avait l'art et la manière
De mêler fer et velours

Vom bambila, bambili, bambila
Vom bambila, para, parapapa
Vom bambila, bambili, bambila
Il avait l'art et la manière
De mêler fer et velours !

Les lumières s'éteignent de nouveau. On descend quelques secondes.

Hizashi: Juliette et Angelina, refaitent la musique de ce matin.

Juliette: On en a une autre.

Hizashi: D'accord. Allez-y !

On remonte sur scène. La musique démarrent et les lumières se rallument.

Juliette: Oh, tu vas partir
Je sais
Tu m'oublieras

- Tu oublieras
Tous ces jours, tout ce temps
Qui n'appartenait qu'à nous
Ce réveil, un matin
Tes bras autour de mon cou
Et l'amour que l'on faisait n'importe où

Pourquoi moi ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant